|
Le
trouble de personnalité Borderline Etat Limite et les
psychothérapies adaptées.
"C'est
quoi une thérapie ?"
"Pourquoi
suivre
une thérapie ?"
...
"Laquelle choisir ?"
"La
thérapie qu'il vous faut est celle dont vous avez besoin"
Tout cela
pour dire qu'étant donné qu'il existe déjà des liens psychologiques
entre le médicament qui est une "simple" substance chimique et
l'individu (l'effet placebo a été prouvé), cela est encore
plus vrai entre un patient et son thérapeute.
La
confiance
est indispensable (mais pas suffisante),(il
faut
bien sur y mettre du sien aussi), tout le monde ne s'entend pas
avec tout le monde. Ce qui est bon pour votre voisin ne l'est pas
forcément pour vous et vice-versa.
"Le courant
ne passe pas avec votre thérapeute ?"
(si vous
estimez qu'il ne vous apporte pas ce que vous attendez de lui ou
pire si vous pensez qu'il vous "dégrade")
- Posez-vous
la question quant à savoir si cela vient de vous ou pas
- Discutez
en avec lui
... Et si
après avoir mûrement réfléchi (et même parlé à vos proches si cela
est possible) vous en arrivez à la conclusion que ce n'est pas
un "bon" psychothérapeute (pour vous), alors changez-en !
Vous n'êtes
pas "marié avec lui pour le meilleur et pour le pire jusqu'à ce que la
mort vous sépare"
Tout cela
est vrai mais vous devez garder en tête qu'une thérapie ne pourra
réussir que si vous, patient, vous impliquez et jouez le jeu de la
vérité et de la confiance en renonçant (graduellement ?) à la
fuite ou aux "mensonges".
Mais pour
autant, voyons voir les différentes méthodes
..
Sommaire sur "thérapies et trouble borderline":
Généralités sur les thérapies
Besoin d'aide oui, mais
pas de reproches.
"Border quoi ?". Les
psychothérapeutes ne "veulent pas" des borderlines !
Thérapie ? - Attention, le trouble borderline est aussi
une maladie biologique.
C'est quoi une thérapie
?
C'est quoi une psychothérapie
? Il en existe plusieurs ? ça "marche" ?
Votre diagnostic est-il sans
importance pour une thérapie ?
Comment
choisir un thérapeute pour
trouble Borderline ? (généralité)
Types de thérapies
C'est quoi les thérapies
psychodynamique / psychanalyse ?
La psychanalyse
est-elle adaptée au traitement des personnes ayant un
trouble borderline état limite ?
La connaissance de soi c'est bien, mais gare
au
suicide !
La Thérapie Cognitive,
c'est quoi ?
La Thérapie
Comportementale, c'est quoi ?
Quelles sont les différences
entre les deux, la thérapie cognitive et la thérapie
comportementale TCC ?
Les TCC sont-elles adaptées
au traitement de la personnalité borderline ?
"Thérapie pour borderline ?"
TCD (Thérapie Comportementale Dialectique) (DBT en anglais).
Autre "thérapie pour borderline ?",
TFT (Thérapie Concentrée sur le Transfert), Masterson thérapie
Thérapies évaluées et validées:
Les méthodes
psychothérapeutiques évaluées et validées pour le
trouble de la personnalité borderline
En savoir plus sur la DBT
C'est quoi la "philosophie"
des thérapies comportementales comme la DBT ?
C'est quoi la thérapie DBT ?
(réponse de psy, bref qu'on comprend pas)
C'est quoi la thérapie DBT ?
(deuxième essai)
Pratiquer une thérapie DBT c'est comme
aller à l'école ?
Fréquence et durée des
séances.
Comment se déroule une "leçon" ?
En quoi la thérapie DBT
est-elle différente des thérapies comportementales
"classiques" ?
Etudes
Combien de
temps dure une thérapie, y'a
t'il une fin ?
Essais cliniques, études sur les
différentes thérapies
La psychothérapie qui modifie
le cerveau !
Autres méthodes
"Analyse transactionnelle"
?
"Hypnose" ?
"Thérapie systémique / Thérapie
familiale" ?
"EMDR / mouvements occulaires" ?
"Gestalt thérapie ou thérapie de
la forme" ?
"PNL - Programmation
neurolinguistique" ?
Divers
Espoir
(Si vous êtes plusieurs thérapeutes inscrits dans
l'annuaire aapel des spécialistes et que vous faites des groupes de
paroles ou ateliers thérapeutiques, merci de nous contacter)
Code
de
déontologie de l'aapel
Parler
du trouble borderline à son psy
Je veux adhérer
à l'association ou faire
une don afin que demain vous puissiez encore être la
pour aider
Généralités sur les thérapies
AAPEL: Au risque de me répéter, les patients ont besoin qu'on les aide, que l'on comprenne que leurs comportements sont le fruit de leur détresse et qu'ils doivent avoir du soutien et non des reproches, quand bien même ceux-ci doivent être responsabilisés et prendre en main leur propre destin. Que l'on cesse de dire "cette personne détruit tout ce qu'il y a autour d'elle" mais "sa maladie a des conséquences dramatiques pour elle-même et son entourage". En parallèle il est tout aussi important de mettre des limites.
AAPEL: Nul doute qu'il existe un manque de formation de certains thérapeutes qui croient (tout) savoir. L'humilité doit être une des premières règles de tout bon thérapeute.
Et ca "marche" ?
Oui, une psychothérapie produit de "vrais" changements. Vous trouverez dans la section etudes des preuves de cela.
Hélas (ou heureusement), le thérapeute est un être humain qui n'échappe pas à la règle. Il existe des bons garagistes et des mauvais garagistes. L'erreur de diagnostic ou de traitement dans le cadre d'une angine n'est peut-être pas lourde de conséquence, mais dans le cas d'une thérapie, on ne peut pas en dire autant.
Si vous êtes
suivi(e) depuis des mois, voire des années, vous devez "reellement"
faire le point pour savoir si votre thérapie vous fait du bien, si
vous allez mieux, ou si elle n'est la que pour vous faire supporter
l'insupportable (ce qui n’est pas rien).
Il y a un
moyen simple de se faire une idée, faites le petit test
en
13 points, regardez combien vous avez de points aujourd'hui et
plongez vous au début de votre thérapie pour voir combien vous en
aviez alors à l'époque.
Nous avons
des personnes qui nous contactent et nous disent être en thérapie
depuis plus de 10 ans, voire plus de 20 ans et qui en sont encore à 13
points au test Des méthodes
psychothérapeutiques ont été validées et évaluées, d'autres pas !
Types de thérapies
.
C'est quoi les thérapies psychodynamiques /
psychanalyse ?
"Toutes
théories de la personnalité humaine, qui essayent d'examiner
l'inconscient d'une personne pour découvrir les causes cachées de
leurs problèmes mentaux"
AAPEL:
Voir page sur les troubles de la personnalité, psychanalyse
Attention
à ne pas confondre la psychanalyse avec les
psychothérapies analytiques brèves ! ("brève au regard de
la psychanalyse qui n'a pas de durée et peut durer des années")
Dans une
psychanalyse, le thérapeute se veut "absent" avec un minimum
d'interventions ciblées, la part visible de son action est
quasi-inexistante.
Dans une psychothérapie d'inspiration analytique brève,
généralement en face à face, le thérapeute est actif, il établit une
relation de confiance et empathique avec le patient. Il aide par
exemple le patient à se centrer sur un problème pratique. Il aide le
patient à clarifier ses problèmes. Il aide le patient à prendre
conscience de ses comportements inadaptés et du fait qu'il n'en a pas
(plus) "besoin".
On peut
ainsi affirmer qu'une psychanalyse et une psychothérapie
psychanalytique n'ont rien à voir ! (voir plus bas la TFP qui est
une forme de psychothérapie psychanalytique en face à face)
"Les états limites constituent traditionnellement des contre indications formelles à la psychanalyse" (Dr Didier Bourgeois 2OO4 - "Comprendre et soigner les états limites")
"La position contemporaine des psychanalystes américains est de considérer que la psychothérapie psychanalytique est de grande valeur pour les troubles sévères de la personnalité qui sont des contre-indications pour la psychanalyse au sens strict, ou pour des troubles légers qui peuvent bénéficier d'une psychothérapie d'inspiration analytique sans nécessiter une longue psychanalyse." (Otto Kernberg - JOURNAL OF EUROPEAN PSYCHOANALYSIS - Spring-Fall 1997)
AAPEL:
Bref, les
études tendraient à prouver qu'une psychanalyse ne permet pas de
couvrir la globalité des problèmes d'un patient borderline qui a aussi
besoin d'une (ré)éducation pour (ré)apprendre des comportements sains.
Cela sans compter que cette maladie est aussi biologique
Nous voyons
donc plus la psychanalyse comme une continuité ou complémentarité
d'une thérapie qui en premier lieu aura concrêtement soulagé la
souffrance des personnes notamment en diminuant leurs pulsions
auto-destructrices.
.
La connaissance de soi c'est bien mais gare au
suicide !
"Cela ne
vous aidera pas d'essayer "d'arriver à comprendre quel événement de
votre vie" a provoqué cette maladie.
Cela n'aide
pas de blâmer des parents ou un environnement.
Je ne crois
pas que c'est de la où provient le trouble borderline. A mon avis
c'est un gaspillage d'énergie dans le traitement des personnes
borderlines.
Nous ne
pouvons pas gérer le stress de la même facon que la plupart des
personnes. Nous ne sommes pas faibles, nous avons des cerveaux qui ont
mal fonctionnés et qui nous ont trahis. Très souvent nos cerveaux
"s'embrasent hors controle" et nous nous sentons dysphoriques
(anxiété, dépression, désespoir, fureur) et notre vie est douloureuse,
si douloureuse qu'il est difficile de l'exprimer avec des mots.
Quand nous
commençons à comprendre la composante médicale de ce trouble, nous
pouvons commencer à nous pardonner nous-mêmes de nos comportements,
nos erreurs et de nos prises de décision passées
Chaque fois
que votre thérapie vous conduit "à la limite, vous sentant suicidaire"
il est l'heure DE S'ARRÊTER! Le taux de suicide pour les
borderlines est de 10% et celui ci monte jusqu'à 25% si la personne a
également un diagnostic de trouble de panique.
Oui, nous
avons besoin de thérapie, mais nous devons vivre par elle. Nous
avons désespérément besoin du bon genre de thérapie et les therapeutes
ont terriblement besoin d'être formés sur cette maladie." ("Borderline
Personality Disorder Therapy", mhsanctuary 2OO2)
.
AAPEL:
La connaissance de soi-même n'est pas un problème, surtout lorsque
"l'on va bien". Une personne borderline subit ses émotions et ressent
les choses "plus". Il faut donc d'autant plus marcher sur des oeufs.
Une vérité amenée trop tôt et chez une personne qui n'a pas les armes
pour se défendre peut se révéler "dangereuse" pour elle-même. Donc
"prudence". Il semble raisonnable d'accompagner la prise de conscience
de problèmes "d'outils" pour leur résolution. L'apprentissage et la
compréhension des raisonnements semble indispensable et c'est en ce
sens qu'une psychanalyse "pure et dure" peut se révéler dangereuse
pour ce type de patients.
AAPEL: A noter qu'il n'existe pas ou peu de thérapeutes qui ne seraient que cognitivistes ou que comportementalistes. Ce que l'on appelle les TCC sont les thérapies comportementales et cognitives
"Certaines
preuves suggèrent que la thérapie comportementale dialectique est
efficace dans le traitement du trouble de la personnalité borderline.
Bien que d'autres psychothérapies peuvent être utiles pour
le traitement du trouble de la personnalité limite,
elles n'ont pas été évaluées scientifiquement de la même manière que
le traitement énuméré ici." ("Borderline Personality Disorder",
American Psychological Association (Américaine de psychologie) 2OO3)
"L'approche
psychothérapeutique la plus efficace et avec le plus grand taux de
réussite à ce jour est la thérapie comportementale dialectique
de Marsha Linehan. Les recherches conduites sur ce traitement ont
montré qu'il était plus efficace que la plupart des autres approches
psychothérapeutiques et médicales pour aider une personne à mieux
faire face à ce trouble. Elle cherche à enseigner aux patients comment
apprendre à avoir un meilleur contrôle de leur vie, de leurs émotions,
et d'eux-mêmes par la connaissance de soi, la régulation des émotions,
et la restructuration cognitive.
C'est une approche complète qui est le plus souvent conduite en
groupe...
Comme tous
les troubles de personnalité, le trouble de personnalité limite est
intrinsèquement difficile à traiter. Les troubles de personnalité, par
définition, sont des comportements de longue date utilisés pour faire
face au monde, relations sociales et personnelles, gestion du stress
et des émotions, etc. qui souvent ne fonctionnent pas,
particulièrement quand une personne est sous stress accru ou avec des
exigeances de performances dans leurs vies. Le traitement est, par
conséquent, quelque chose qui devra être prolongé dans la durée,
durant typiquement au moins une année pour la plupart." ( John M.
Grohol, "Borderline Personality Disorder TREATMENT",
psychcentral.com)
"Chaque approche de traitement offre quelque chose d'utile aux patients Borderline, et le programme de traitement offert doit parfaitement coller aux modèles de symptomes de chaque patient en particulier et son degré de troubles. La DBT combine plusieurs stratégies, ainsi elle "colle" à une plus large gamme de patients."
"Actuellement l'association d'un traitement psychopharmacologique régulateur de l'humeur et de l'impulsivité à la psychothérapie cognitive et comportementale constitue la meilleure approche thérapeutique. Cette association a fait ses preuves, notamment aux USA. La psychothérapie dialectique et comportementale de Marsha Linehan est une variante de psychothérapie cognitive et comportementale centrée sur le contrôle des émotions, le développement de compétences sociales et l'augmentation du sens de l'identité de soi. C'est une excellente méthode mais, à ma connaissance, il n'existe pas encore d'équipes hospitalières qui la pratique en France, contrairement à la Suisse francophone. Je pense que c'est aussi le rôle des associations d'exercer des pressions sur les pouvoirs publics et sur les professionnels de la santé mentale afin qu'ils mettent à jour leurs connaissances, forment des thérapeutes compétents et mettent en place des structures de soins spécialisées." (Daniel Nollet Dr, « borderline et thérapie », paris 2OO3)
AAPEL:
La TCD / DBT est un dérivé de TCC !
Résumé sur
la thérapie comportementale dialectique et son efficacité
Texte expliquant la DBT
/ TCD écrit par Marsha Linehan
Témoignage de lucie
sur sa thérapie DBT
Ce qui nous
"plait" dans la DBT, c'est qu'elle semble faire une synthèse de
thérapie cognitive, comportementaliste, psychanalytique, et même du
zen (pour
le zen, c'est chacun son "truc"). Bien sur nous savons qu'il ne
suffit pas de mélanger des ingrédients pour obtenir un bon plat et que
certaines recettes sont "délicates"
Cette
thérapie est à ce point « humaine » que son auteur a eu la
gentillesse de répondre à nos courriers et nous encourager dans le
combat que mène l’Aapel
Autre point,
c'est à notre connaissance un des seule thérapies qui a subit
l'épreuve des études en aveugle sur des populations tirées au sort.
Nous aimerions bien disposer de ce type d'études sur d'autres méthodes
thérapeutiques. C'est un peu comme les antidepresseurs, il existe de
nombreuses molécules qui "fonctionnent". Notre désir le plus grand est
qu'il existe aussi de nombreuses thérapies qui "fonctionnent". Cela
afin que le patient puisse choisir celle qui lui correspond le mieux
Attention: Il se trouve que de nombreux psychothérapeutes pratiquent leur propre thérapie, une espèce de cuisine qui de fait ressemble beaucoup à la DBT. Une thérapie qui s'interesse au passé (les "causes"), au présent (les "conséquences") et au futur (les "corrections")
.
Les méthodes psychothérapeutiques évaluées et
validées pour le traitement du trouble de la personnalité
borderline
A
ce jour et à notre connaissance et au moment où nous écrivons ces
lignes, seules les
méthodes suivantes
ont été évaluées et validées Grade A ou B:
(A=efficacité prouvée, B=présomption d'efficacité)
Nos
données
sont issues de l'association américaine de psychiatrie APA, UK
Department of Health et l'expertise
INSERM sur les psychothérapies "Psychothérapie, trois
approches évaluées" INSERM 2OO4
En savoir plus sur la DBT
.
C'est quoi la "philosophie" des thérapies
comportementales comme la DBT ?
"Si nous agissons ainsi, c'est parce que nous avons
appris à agir comme cela"
"Nos pensées déterminent nos actes", mais à l'opposé,
"nos actes déterminent nos pensées ?"
"Si j'agis de façon adéquate, je pense de façon
adéquate"
"Si nous avons été en mesure d'apprendre quelque
chose "mal", nous somme en mesure de réapprendre "bien" ?"
"Alors que
de meilleures pensées nous conduisent à de meilleures actions et ainsi
à nous sentir mieux, il est vrai que de meilleures actions peuvent
conduirent à de meilleurs sentiments et pensées. Un entrainement
actif et des encouragements sont nécessaires pour aider les personnes
BPD à initier et maintenir des modes d'actions plus sains." (Daniel
C Claiborn Ph D)
AAPEL:
Il
semblerait
que notre cerveau n'aime pas la contradiction. "je pense que je veux
une pomme, je mange une pomme et mon cerveau est content". Il y a
alors correspondance entre "pensée" et "acte". Si je me mets à agir
d'une façon non naturelle, c'est à dire contraire à mes pensées, mon
cerveau "n'aime pas ça", il n'aime pas le conflit. Si je n'ai pas la
possibilité de changer mes actions, alors petit à petit mon cerveau
fera évoluer ma pensée pour mettre fin à ce conflit.
De
toute
évidence, "ça marche", le conditionnement permet de faire d'un
agneau un tueur sanguinaire.
Dans
le
cas de la thérapie, il ne s'agit pas de prendre une personne "saine"
et de lui faire faire des actes "malsains" pour qu'elle ait des
pensées "malsaines" mais de prendre une personne qui souffre avec
des actions "malsaines" (pour elle) (ex automutiliation)
pour la ramener à des pensées plus harmonieuses et moins
doulourouses.
.
C'est
quoi
la thérapie DBT ? (réponse de psy, bref qu'on comprend pas)
"La DBT est
une combinaison de thérapie psychoanalytique, cognitive et comportementale.
Dans une
thérapie DBT, le thérapeute est actif à l'inverse des psychanalyses
J'expliquerais
que la DBT est un assortiment d'exercices, de méthodes, et de
principes scientifiques présentés d'une manière structurée et
progressive afin de changer la manière dont nous pensons et agissons
afin d'être moins anxieux et auto-destructeurs. Elle implique
l'apprentissage et la pratique de stratégies de pensée et d'actions
afin que cela devienne naturel alors que nos anciennes habitudes nous
mettent mal à l'aise" (Daniel C Claiborn Ph D)
AAPEL:
Vous
avez
compris ? Et bien bravo car moi, pas, je repose la question
Etudes
.
Combien de temps dure une thérapie, y'a t'il une fin
?
"Oui il y a
une fin. Cela prend environ une année pour faire le tour de toutes les
connaissances qui sont enseignées dans un groupe de thérapie DBT" ("Dbt
Therapy",www.behavioraltech.com, 2OO3)
.
"Le trouble
borderline peut être efficacement traité en utilisant la
psychothérapie, la modification de comportements, et la médication
nécessaire. Souvent le traitement prend 3 à 5 ou 7 ans" (Daniel
C Claiborn Ph D)
AAPEL:
Le
premier
danger serait de généraliser ces réponses. La durée d'une thérapie
dépend d'énormément de facteurs. On peut y inclure, la gravité
de votre situation, la qualité du thérapeute, votre capacité à
suivre une thérapie, la fréquence à laquelle vous voyez votre
thérapeute, des évenements marquant intervenant dans votre vie, mais
aussi ce que vous en attendez, etc...
Mais
il
y a quand même des "repères".
Si
vous
avez un trouble borderline "ancré" et si un thérapeute vous dit "en
quelques semaines je vous remet sur pied" (par exemple moins de
3 mois). Il y a alors 2 solutions, c'est un géni (que
nous aimerions avoir dans notre annuaire) ou un escroc.
.
De
même
si vous dites "ma thérapie me fait du bien" et qu'à la question
"depuis combien de temps êtes-vous en thérapie" vous nous dites "15
ans". Alors soit vous voyez votre thérapeute pour des raisons de
confort et de plaisir, comme l'on va faire des séances UV, soit, là
aussi, nous avons à faire à un escroc, en tous les cas un
"incompétent" qui aurait du vous dire depuis longtemps "je ne suis
pas à même de vous aider allez consulter un confrère"
.
Nous
pensons
qu'en 6 mois / 1 an des progrès significatifs doivent
être apparus, et qu'il faut bien sur continuer le temps nécéssaire.
Mais
par
contre, si après quelques mois, vous avez le sentiment de "stagner"
ou même de vous "enfoncer", vous avez intérêt à en parler dans un
premier temps à votre thérapeute, et si rien n'évolue, changer de
thérapeute.
Notre
deuxième
conseil est de mettre en place des "outils" de mesure les plus
objectifs possibles.
Vous
pouvez
par exemple tous les mois, faire le test en 13 points, re-remplir le
questionnaire borderline sans relire le précédent, noter sur un
carnet votre état d'esprit, noter ce qui vous a marqué dans le mois
précédent (les hauts et les bas), demander à une personne de
votre entourage comment elle vous trouve, etc...
Ainsi
vous
aurez l'historique de votre état d'esprit et de votre évolution.
Franchement,
si
après 10 ans de thérapie, vous en êtes par exemple encore à 13
points sur 13, alors il y a "problème" !
* Perry JC,
Banon E, Ianni F. -Institute of Community and Family Psychiatry,
McGill University, Canada.
1999
Am J Psychiatry - Efficacité des
psychothérapie pour les troubles
de la personnalité.
L'efficacité des psychothérapies pour les troubles de la personnalité dans études sur les résultats de psychothérapie* Meares R, Stevenson J, Comerford A. - Department of Psychological Medicine, University of Sydney, Westmead Hospital, Australia
Quinze études.
Résultats: Toutes les études ont indiqué une amélioration des troubles de la personnalité avec la psychothérapie.
Cela incluait Thérapie psychodynamique/analytique/interpersonnelle, cognitive comportementale, combinaison, et thérapies de soutien.
Un modèle issu de la collecte des documents basé sur ces résultats a estimé que 25,8% des patients souffrant de trouble de la personnalité se rétablissaient par année de thérapie, un taux sept fois plus important que celui publié d'un modèle se basant sur l'évolution naturelle d'un trouble de la personnalité borderline (3,7% se rétablissant par ans, avec un rétablissement de 50% de patients nécessitant de 10,5 années d'évolution naturelle).
CONCLUSIONS: La psychothérapie est un traitement efficace pour les troubles de la personnalité
Compare les résultats cliniques de patients avec trouble de la personnalité limite (borderline) qui avaient suivi une psychothérapie (non hospitalisée) pendant 1 année avec des patients borderline qui n'ont suivi aucune psychothérapie formelle pour la même période.* Paris J. - Institut de psychiatrie communautaire et familiale de l'Hopital General Juif-Sir Mortimer B. Davis.- Canada
CONCLUSIONS: Les patients qui suivaient une psychothérapie étaient considérablement améliorés. 30% des patients traités ne répondaient plus aux critères du Dsm-III pour le trouble borderline. Les patients non traités étaient inchangés.
La psychothérapie psychodynamique(analytique) ne s'est pas avéré efficace, mais la thérapie comportementale dialectique (DBT) a fourni une amélioration symptomatique.* Verheul R, Van Den Bosch LM, Koeter MW, De Ridder MA, ... - DeViersprong Center of Psychotherapy, U of Amsterdam, The Netherlands
58 femmes avec un trouble borderline ont été aléatoirement affectées pendant 12 mois soit à une DBT, soit au traitement habituel dans une étude controlée aléatoire.* Alper G, Peterson SJ - Anoka Metro Regional Treatment Center, Anoka, MN, USA.
CONCLUSIONS: La thérapie dialectique comportementale est supérieure au traitement habituel en réduisant des comportements à haut risque chez les patients présentant un trouble borderline
15 femmes hospitalisées dans une unité DBT ont été suivies pendant 4 semaines.* Hampton MC. - University of California, San Francisco, USA.
Les comportements auto-destructeurs ont diminués de 50%
Des entrevues Semi-structurés ont été conduites pour déterminer les perceptions de soins et d'efficacité de la DBT. Leurs réponses étaient uniformément positives. L'expression la plus généralement employée était "ca marche"
Les patients borderline fortement suicidaires sont difficiles à traiterau sein de l'hôpital et de la communauté.* Cedar R. Koons, Clive J. Robins, J. Lindsey Tweed,,... - Duke University Durham VA Medical Center
La psychothérapie a montré un succès modéré pour certains borderlines.
Une forme de thérapie cognitivo-comportementale appelée la thérapie dialectique comportementale a montré un taux élevé d'efficacité en réduisant le nombre de jours d'hôpitalisation, la fréquence des tentatives de suicide, et de sortie prématurée de la thérapie.
20 femmes veterans qui répondaient aux critères du trouble borderline ont étés aléatoirement affectées à une thérapie comportementale dialectique ou au traitement habituel (TAU) pendant 6 mois. Comparés aux patients en TAU, les patients en DBT on reportés une baisse considérable dans les idéations suicidaires, désespoir, depression, et colère. De plus, suels les patients en DBT ont démontré une baisse significative dans les actes de tentatives de suicide, et colère expérimentée.* Linehan MM, Schmidt ... - Department of Psychology, University of Washington, Seattle USA
Les patients dans les deux protocoles ont reportés un baisse considérable des symptomes depressifs and dans un nombre de critères comportementaux du trouble borderline mais pas d'abaissement de l'angoisse. Les résultats de cette étude préliminaire suggèrent que la DBT peut être efficacement indiquée independamment du fournisseur du traitement, et que de plus grandes études sur l'efficacité sont justifiées.
Les sujets ont été aléatoirement assignés à la DBT ou à la TAU (traitement habituel) pendant une année de traitement. Conclusions: Les sujets assigné à la DBT ont eu des réductions considérablement plus importantes dans l'abus de drogue que les sujets assignés à la TAU. La DBT a également maintenue les sujets dans le traitement mieux que la TAU, et les sujets assignés à la DBT ont eu des gains considérablement plus grands dans l'adaptation globale et sociale au suivi que ceux assignés à la TAU* Palmer RL, Birchall H, Damani S, Gatward,... Department of Psychiatry, Leicester Warwick Medical School, Leicester, United Kingdom
Programme de thérapie dialectique comportementale complet (DBT) pour personnes avec trouble de l'alimentation comorbide avec trouble borderline.* Linehan MM, Armstrong HE, Suarez A, Allmon D, Heard HL. - Department of Psychology, University of Washington, Seattle USA
Le programme incluait a nouveau module de formation écrit spécialement pour les patients avec trouble alimentaire.
Le programme avait une durée de 18 mois. Les jours d'hospitalisation et les actes majeurs pour se faire du mal (automutilation) étaient comptabilisés durant les 18 mois précédent et suivant la DBT.
RESULTATS: Il n'y au eu aucune sortie prématurée du programme. Les patients ont semblé bénéficier. La plupart des patients n'avaient plus de trouble alimentaire ni ne se faisaient du mal à l'issue.
22 sujets qui été assignés à la DBT et 22 sujets controle* Ralph M. Turner, University of the Sciences
DBT sujets: Maintient en thérapie avec le même thérapeute au dela d'un (1) an: 83.3%, taux de sortie prématurée 16.7%
Sujets controle TAU (traitement habituel): Maintient en thérapie avec le même thérapeute au dela d'un (1) an: 50%, taux de sortie prématurée 50%
24 patients diagnostiqués Borderline étaient aléatoirement assignés à une thérapie DBR ou CCT.* Clarkin JF, Foelsch PA, Levy KN, Hull JW, Delaney JC, Kernberg OF. - Personality Disorders Institute, Weill Medical College of Cornell University, White Plains, NY, USA
Avec mesures de tentatives de suicide, épisode d'autoblessure (automutilation), jours d'hospitalisation en psychiatrie.
Les résultats ont montrés que le groupe sous DBT s'améliorait plus que le groupe en CCT sur la plupart des mesures.
Cette étude examine l'efficacité d'un traitement psychodynamique modifié appelé Psychothérapie Concentrée sur le Transfert (TFP) prévue spécifiquement pour les patients avec un trouble de la personnalité borderline (BPD).La psychothérapie qui modifie le cerveau !
Comparé à l'année précédent le traitement, le nombre de patients qui ont faits des tentatives de suicide a baissé de façon considérable, aussi bien que les risques médicaux et gravité conséquence des comportements d'auto mutilation.
Comparé à l'année précédente, les patients durant l'année de traitement ont sensiblement moins d'hospitalisations aussi bien que de nombre de jours d'hospitalisation. Le taux de sortie prématurée était de 19.1%.
* Paquette
V, Levesque J, Mensour B,... - Institut Universitaire de Geriatrie de
Montreal, Quebec, Canada
2OO3
Neuroimage. - "Modifier l'esprit et vous
modifier le cerveau": effets d'une thérapie
comportementale et cognitive sur les neurones dans la phobie des
araignés.
Des questions concernant les effets neurobiologiques de la psychothérapie sont maintenant considérées parmi les plus d'actualité en psychiatrie. En ce qui concerne cette problématique, les résultats de tomographie (coupes en série) d'émission de positron (PET) indiquent que les modifications cognitives et comportementales, se produisant dans un contexte psychothérapeutique, peuvent mener aux changements métaboliques de régions du cerveau des patients présentant une dépression majeure ou un trouble obsessionel-compulsif.* Brody AL, Saxena S, Stoessel P, Gillies LA, Fairbanks LA,... - Department of Psychiatry and Biobehavioral Sciences, University of California-Los Angeles
Ces résultats suggèrent qu'une approche psychothérapeutique, telle que la CBT, a le potentiel pour modifier les circuits neuraux dysfonctionnels liés aux troubles d'angoisse. Ils indiquent de plus que les changements faits au niveau de l'esprit, dans un contexte psychothérapeutique, sont en mesure de "reconnecter" fonctionellement le cerveau.
Dans des études fonctionnelles d'imagerie du cerveau de dépression majeure (MDD), des anomalies régionales ont été trouvées le plus souvent dans le cortex prefrontal, le gyrus cingulaire antérieur , et le lobe temporal... Nous avons également effectué une comparaison préliminaire des changements régionaux avec 2 formes distinctes de traitement (paroxetine et psychothérapie interpersonnelle)... Entre les scanners, des sujets avec MDD ont été traités avec paroxetine ou psychothérapie interpersonnelle (basée sur la préférence du patient), alors que les sujets témoins ne subissaient aucun traitement.* Martin SD, Martin E, Rai SS, Richardson MA, Royall R. - Affinity Research Unit, Cherry Knowle Hospital, Ryhope, Sunderland, UK.
RÉSULTATS: Au départ, les sujets avec MDD avaient un plus fort métabolisme que les sujets témoins dans le cortex prefrontal (et noyau caudé et thalamus), et un plus faible métabolisme dans le lobe temporal. Sous traitement, les sujets avec MDD ont eu des changements métaboliques en direction d'une normalisation dans ces régions. Après traitement, les sujets traités par paroxetine ont eu une plus grande diminution moyenne sur l'échelle d'évaluation de dépression de Hamilton (61,4%) que les sujets traités avec la psychothérapie interpersonnelle (38,0%), mais les deux sous-groupes ont montré des diminutions du cortex prefrontal et du métabolisme antérieur gauche du gyrus cingulaire, et des augmentations de métabolisme du lobe temporal gauche. CONCLUSIONS: Les changements métaboliques régionaux semblent similaires avec les 2 formes de traitement
Les études d'imagerie fonctionnelle du cerveau dans la dépression majeure ont suggéré des anomalies de certaines zones, y compris le cortex frontal, le gyrus cingulaire, le noyau de base (ganglia) et le cortex temporal.
MÉTHODES: Vingt-huit hommes et femmes agées de 30 à 53 ans avec une dépression majeure dsm-iv ... Treize patients avaient des séances hebdomadaires d'une heure de thérapie avec le même therapeute supervisé. Quinze patients prenaient 37,5mg deux fois par jour de venlafaxine chlorhydrate.
RÉSULTATS: Les deux groupes de traitement se sont considérablement améliorés... Aucun patient n'avaient des anomalies structurales au cerveau...
CONCLUSIONS: Cette investigation préliminaire a montré une augmentation débit sanguin limbique avec thérapie interpersonnelle, pourtant pas avec la venlafaxine, alors que les deux traitements démontraient une augmentation du débit sanguin du noyau de base.haut
AAPEL:
Le concept de base de l'AT est
celui des trois états du moi, formés au cours de la petite enfance
et qui constituent la structure de toute personnalité : Ce sont le
Parent, l’Adulte et l’Enfant. Dans le cas d’un psychisme « idéal »,
chaque état occupe la bonne place au bon moment...
De ce que
nous savons, il n'existe pas d'études
validées sur l'AT et le trouble borderline. Des sites
comme BPDCentral n'en parlent pas. Cela ne veut pas dire que l'analyse
transactionnelle ne "fonctionne pas" mais juste que cela ne semble pas
une méthode habituelle pour traiter un trouble borderline
Pour
rajouter, sauf erreur de notre part, il semble
qu'il n'existe aucune étude de validitée probante sur l'analyse
transactionnelle en interrogeant les bases Inserm, Uk ou USA.
(N'hésitez pas à nous signaler toute étude validée grade A ou B)
(A=efficacité prouvée, B=présomption d'efficacité)
Et le trouble borderline dans tout ça ?
AAPEL:
De ce que nous savons, il n'existe pas
d’études validées sur le trouble borderline et l’hypnose.
On trouve beaucoup de publications sur les personnalité multiples et
l’hypnose. Mais au risque de me répéter je ne pense pas que l’on
puisse qualifier le trouble borderline de multiples personnalités.
Alors,
l'hypnose, ca marche ou pas ?
Afin de ne
pas faire de jaloux, voici 2 points de vue contradictoires.
AAPEL:
De ce que nous savons, il n'existe pas
d'études validées sur la thérapie systémique et le trouble
borderline. Des sites comme BPDCentral n'en parlent
pas. Cela ne veut pas dire que cela ne "fonctionne pas" mais juste que
cela ne semble pas une méthode habituelle pour traiter un trouble
borderline.
Pour
rajouter, sauf erreur de notre part, la
thérapie familiale est validée grade A sur la schizophrénie et
l'alcoolodépendance (sur adultes), données trouvées en
interrogeant les bases Inserm, Uk ou USA. (N'hésitez pas à nous
signaler toute étude validée grade A ou B)
(A=efficacité prouvée, B=présomption d'efficacité)
.haut
AAPEL:
De ce que nous savons, il n'existe pas
d'études validées sur la PNL et le trouble borderline.
Des sites comme BPDCentral n'en parlent pas. Cela ne veut pas dire que
cela ne "fonctionne pas" mais juste que cela ne semble pas une méthode
habituelle pour traiter un trouble borderline.
Pour
rajouter, sauf erreur de notre part, il semble
qu'il n'existe aucune étude de validitée probante sur la PNL
en interrogeant les bases Inserm, Uk ou USA. (N'hésitez pas à nous
signaler toute étude validée grade A ou B)
(A=efficacité prouvée, B=présomption d'efficacité)
.
"Gestalt thérapie ou thérapie de la forme ?"
"Approche
globale
de l'individu selon les 5 principales dimensions de l'être :
physique, affective, cognitive, sociale et spirituelle - ou, en
d'autres termes, interaction permanente entre le corps, le cœur, la
tête, l'environnement social et l'idéologie sous-jacente de chacun
(le sens de sa vie). Travail à la fois verbal et corporel. Se
pratique en thérapie individuelle ou en thérapie de groupe. Travail
sur le contact, ses évitements et ses ruptures et sur l'analyse de
la relation actuelle avec le thérapeute " (Serge Ginger,
fondateur de l'École Parisienne de Gestalt - EPG)
AAPEL:
De ce que nous savons, il n'existe pas
d'études validées sur la Gestalt et le trouble borderline.
Des sites comme BPDCentral n'en parlent pas. Cela ne veut pas dire que
cela ne "fonctionne pas" mais juste que cela ne semble pas une méthode
habituelle pour traiter un trouble borderline.
Pour
rajouter, sauf erreur de notre part, il semble
qu'il n'existe aucune étude de validitée probante sur la Gestalt
en interrogeant les bases Inserm, Uk ou USA. (N'hésitez pas à nous
signaler toute étude validée grade A ou B)
(A=efficacité prouvée, B=présomption d'efficacité)
.
"EMDR - Eye Movement Desensitization and Reprocessing
- mouvements occulaires ?"
"La
thérapie
EMDR est une nouvelle méthode de psychothérapie qui utilise la
stimulation sensorielle des deux cotés du corps, soit par le
mouvement des yeux soit par des stimuli auditifs ou cutanés, pour
induire une résolution rapide des symptômes liés à des événements du
passé" (EMDR-France)
AAPEL:
L'EMDR serait plus un traitement
d'appoint de mise en exposition qu'une forme de psychothérapie. Par
exemple un thérapeute TCC peut faire quelques séances d'EMDR pour
libérer des souvenirs.
Ce
type
de méthode n'est pas totalement "innocente", le risque dissociatif
n'est pas nul.
(voir "Le Journal International De Victimologie,
Octobre 2OO2, "Complications thérapeutiques suite au traitement
EMDR chez un vétéran traumatisé" - par BRUNET, A. Ph.D.,
Université McGill Canada)
De ce que
nous savons, il n'existe pas d'études
validées sur l'EMDR et le trouble borderline. Des sites
comme BPDCentral ne recommandent pas la méthode. Cela ne veut pas dire
que cela ne "fonctionne pas" mais juste que cela ne semble pas une
méthode habituelle pour traiter un trouble borderline.
Pour
rajouter, sauf erreur de notre part, l'EMDR
est validée grade A sur le stress post traumatique, données trouvées
en interrogeant les bases Inserm, Uk ou USA. (N'hésitez pas
à nous signaler toute étude validée grade A ou B)
(A=efficacité prouvée, B=présomption d'efficacité)
Divers
.