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GLOSSAIRE,
Dictionnaire de termes médicaux sur les maIadies mentaIes
et
le trouble état limite borderline.
(définitions trouvées sur différents sites - tous
droits réservés)
Affect
Sensation élémentaire; émotion,
sentiment
Tonalité émotionnelle
caractéristique de la présentation de chaque personne. l'affect
est déprimé dans la dysthymie,
élevé dans des phases maniaques
Agoraphobie
L'agoraphobie n'est pas un trouble, elle est associée
dans d'autres troubles. Ex trouble
panique avec agoraphobie
A. Il s’agit d’anxiété d’être dans
un endroit où il serait difficile de sortir ou d’avoir du secours en
cas d’attaque de panique
spontané ou suite à des situations spécifiques. De façon typique les
peurs agoraphobiques regroupent un ensemble de situations telles que :
se trouver seules en dehors de son domicile, être dans une foule, une
file d’attente, être sur un pont, être dans une automobile, un train,
un autobus ou un avion.
B. Les situations provoquant la peur sont soient évitées, soient subi avec beaucoup de souffrance ou avec la peur d’avoir une attaque de panique.
C. L’anxiété n’est pas
expliqué par un autre trouble tel la phobie
sociale (en relation avec les situations sociales), la phobie
spécifique (situation unique), un trouble obsessif compulsif, un trouble de stress postraumatique ou un trouble
d'anxiété de séparation.
Référence:
American Psychiatric association, DSM-IV
Antidepresseurs
Médicaments de la dépression,
ces substances sont dites «thymoanaleptiques» car elles ont la
capacité d'inverser l'humeur dépressive. Les antidépresseurs se
répartissent selon leur mode d'action en trois grandes familles:
Anxiolytiques
Les anxiolytiques sont des
médicaments capables de diminuer l'anxiété et appartenant à une classe
thérapeutique; ils sont aussi hétérogènes que peut l'être le concept
d'anxiété lui-même
Au départ tous les psycholeptiques
(ou sédatifs) pourraient être classés parmi les anxiolytiques. Mais en
France, suivant la classification de Delay et Deniker, on utilise le
terme de «tranquillisant» pour marquer une différence avec les autres
psycholeptiques: les tranquillisants ne sont ni des hypnotiques, ni
des neuroleptiques, ni des régulateurs
de l'humeur
Ce sont des «tranquillisants
mineurs» selon la classification des Anglo-Saxons.
Parmi les anxiolytiques, l'on
trouve les benzodiazepines
(c) Hachette Multimédia
Traitement du trouble borderline
Syndrome
d'ASPERGER
http://www. psychomedia .qc.ca /qfr60.htm
Ce trouble se caractérise par une
altération sévère et prolongée de l'interaction sociale et le
développement de modes de comportements, d'activités et d'intérêts
restreints, répétitifs et stéréotypés. Il n'y a ni retard du
développement du langage, ni perte significative des compétences
développementales.
Voici les critères diagnostics du
DSM IV pour ce syndrome:
A. Altération qualitative des
interactions sociales, comme en témoignent au moins deux des éléments
suivants:
(1) altération marquée dans l'utilisation, pour réguler les interactions sociales, des comportements non verbaux multiples, tels que le contact oculaire, la mimique faciale, les postures corporelles, les gestesB. Caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités, comme en témoigne au moins un des éléments suivants:
(2) incapacité à établir des relations avec les pairs correspondant au niveau du développement
(3) le sujet ne cherche pas spontanément à partager ses plaisirs, ses intérêts ou ses réussites avec d'autres personnes (p. ex., il ne cherche pas à montrer, à désigner du doigt ou à apporter les objets qui l'intéressent)
(4) manque de réciprocité sociale ou émotionnelle
(1) préoccupation circonscrite à un ou plusieurs centres d'intérêt stéréotypés et restreints, anormale soit dans son intensité, soit dans son orientation (ex. fascination pour les horaires de train)C. La perturbation entraîne une altération cliniquement significative du fonctionnement social, professionnel, ou dans d'autres domaines importants.
(2) adhésion apparemment inflexible à des habitudes ou à des rituels spécifiques et non fonctionnels
(3) maniérismes moteurs stéréotypés et répétitifs (p.ex., battements ou torsions des mains ou des doigts, mouvements complexes de tout le corps)
(4) préoccupations persistantes pour certaines parties des objets
D. Il n'existe pas un retard général du langage significatif sur le plan clinique (p. ex., le sujet a utilisé des mots isolés vers l'âge de deux ans et des phrases à valeur de communication vers l'âge de 3 ans).
E. Au cours de l'enfance, il n'y a pas eu de retard significatif sur le plan clinique dans le développement cognitif ni dans le développement en fonction de l'âge, des capacités d'autonomie, du comportement adaptatif (sauf dans le domaine de l'interaction sociale) et de la curiosité pour l'environnement.
F. Le trouble ne répond pas aux critères d'un autre trouble envahissant du développement spécifique ni à ceux d'une schizophrénie.
Ce syndrome est souvent accompagné de symptômes neurologiques variés non spécifiques. Les étapes du développement peuvent être retardées et on observe souvent une maladresse motrice. Ce trouble serait plus fréquent chez les garçons. ll semble débuter ou être reconnu plus tardivement que l'autisme. À l'âge pré-scolaire, on observe un retard moteur ou une maladresse motrice. À l'âge adulte, les sujets ont des difficultés en ce qui concerne l'empathie et la modulation des relations sociales. Dans la vaste majorité des cas, le trouble persiste pendant toute l'existence.
Référence:
American
Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique
des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996,
1056p.
Benzodiazepines
Ces molécules sont très largement
prescrites dans le traitement des troubles anxieux. Elles possèdent
aussi une action myorelaxante (décontracturante). Elles
entraînent une dépendance et provoquent un syndrome de sevrage.
Leur mode d'action est une
diminution de l'excitabilité neuronale par fixation et activation des
sites récepteurs GABA /benzodiazépiniques
des
neurones du cortex frontal et du système
limbique
Les benzodiazépines sont des anxiolytiques
(c) Hachette Multimédia
Boulimie
"La
boulimie
se manifeste par un besoin incontrôlable d'absorber une grande
quantité d'aliments. Souvent cette absorption massive est suivie de
vomissements et d'un usage excessif de laxatifs. La personne
boulimique a un poids normal ou proche de la normale....
Sous
un
comportement antisocial, elle mène une vie dominée par le cycle
empiffrement / vomissements. Une fois l'acte accompli, elle ressent de
profonds sentiments de dépression.
...
Les
causes
sont inconnues, mais la boulimie serait une réponse à des relations
interpersonnelles perturbées..."
(copyright yahoo encyclopédie)
La
boulimie
peut être un comportement lié au trouble
borderline
Pour
en
savoir plus sur la boulimie, vous pouvez vous rendre sur ce site
boulimie.fr , ou lire un des édito
ou
sur
le site gros.orgou sur le site
Données trouble borderline et boulimie
BPD
"borderline
PersonaIity
Disorder" ou "Trouble de
la personnalité borderline"
BP
Distortion Campaign
"When
a
BP deliberately tries to convince family, friends, community
members or business associates that the Non is the one who is sick,
was abusive, lied, was violent, etc. May involve false accusations
of domestic or child abuse. May involve ' setting up' the Non to be
charged with almost any crime"
"Lorsqu'un
patient
borderline essaye délibérément de convaincre la famille, les
amis, les membres de la communauté ou les collègues de travail que
le Non (borderline) est celui qui est malade, était
maltraitant, menteur, violent, etc. Il peut faire de fausses
accusations de maltraitance domestique ou d'enfants. Il peut
impliquer, 'initier' le non (patient) à être accusé de
presque n'importe quel crime"
La
pensée noir et blanc mêne au partage
/
déchirure qui lui même mène à la BP
Distortion Campaign
Voir
Déni.
Voir cIivage.
CIM 10
Le CIM-10 ou
ICD-10 est Classification statistique Internationale
des Maladies et des problèmes de santé connexes utilisé par
l'Organisation Mondiale de la Santé Genève pour classifier les
maladies
10 étant la
dixième édition de 1992
Le CIM est
la vision internationale OMS (who) alors que le DSM
est la vision américaine
Cognitif
1.PHILOS.
Qui concerne la connaissance.
2. Qui
concerne les moyens et les mécanismes d'acquisition des informations.
Cognitivisme.
Courant
de pensée des neurosciences, fondant sa démarche matérialiste sur une
analogie entre les circuits électroniques et les réseaux neuronaux, et
cherchant dans le cerveau les bases chimiques de la pensée et du
comportement.
Théorie qui
considère le traitement de l’information, la prise de décision et la
régulation comme la base de l’activité mentale.
Voir cognition
Cognition
Faculté
d'acquérir des connaissances
Acte de
connaître ou connaissance en général
"La
cognition est l'ensemble des activités par lesquellestoutes les
informations sont traitées par un appareil psychique, comment il les
reçoit, comment il les selectionne, les transforme et les organise,
construit des représensations de la réalitéet élabore des
connaissances" (codol 1988)
voir cognitif
Comorbidité
Personne
atteinte simultanément de plusieurs pathologies physiques ou mentales
Compassion
Compatir,
c'est "souffrir avec". La compassion n'est pas une émotion. Il
s'agirait plutôt d'une attitude qui nous porte à être sensible à la
souffrance de quelqu'un. Devant la douleur d'autrui, nous vivons alors
différentes émotions. Il peut s'agir de tristesse, de colère, de
révolte, etc..., toutes suscitées par ce que nous observons chez la
personne qui pâtit.
Il faut
également distinguer la compassion de l'empathie.
L'empathie est une attitude qui rend capable
de saisir ce qu'une personne vit émotionnellement, tel qu'elle le vit.
C'est en quelque sorte la capacité de se mettre à sa place pour la
comprendre "de l'intérieur".
Lorsque nous
sommes empathiques, nous choisissons volontairement d'essayer de voir
et de ressentir la situation comme l'autre; nous adoptons
volontairement son point de vue, incluant les réactions émotives qui
en font partie. Mais nous restons toujours conscients qu'il s'agit de
l'expérience de l'autre. Contrairement à ce qui se passe dans la
compassion, dans l'empathie nous ne sommes
pas nécessairement touchés (même si nous pouvons l'être).
Pour être
capable de compassion, il faut savoir être empathique.
C'est en effet parce que nous saisissons ce que vit l'autre que nous
sommes amenés à être touchés. Si nous n'en avions aucune
représentation, il nous serait impossible d'être émus.
Ce terme
fait référence à la réaction émotionnelle du thérapeute à l'égard du
patient.
Il peut être
considéré comme un obstacle au processus thérapeutique, dès lors que
les conflits non résolus du thérapeute sont introduits dans sa
relation avec le patient, ce qui conduit à une réduction de la
capacité d'objectivité du thérapeute.
Voir Transfert
Dans le cas
du trouble borderline, le contre transfert peut ou doit devenir
nécessaire. Voir thérapie
pour borderlines
Note
personnelle. Il ressort que la décom,pensation
est fréquente dans les cas de
- schyzophrenie
- borderline
- abus
sexuel
Terme
employé par Freud =mode de défense consistant en un refus par le sujet
de reconnaître la réalité d'une perception traumatisante.
Voir BP
Distortion
Campaign
C'est au cours de la dissociation schizophrénique que la dépersonnalisation est la plus grande. Le sujet se sent devenir autre, s'interroge pour savoir si un autre ne prend pas sa place en lui. Le monde est inexplicablement changé: le patient ne reconnaît pas ce qui lui était familier. La tonalité est hostile. Le patient tente d'expliquer ces phénomènes par un «rationalisme morbide».
Par ailleurs la dépersonnalisation s'observe également dans les psychoses confusionnelles et dans le cadre de certaines tumeurs cérébrales.
Cette
définition n’intègre aucun substrat biologique permettant de confirmer
le diagnostic, engendrant ainsi une possible subjectivité dans
l’établissement de ce dernier.
Bien que
cette pathologie bénéficie d’un traitement thérapeutique efficace :
les antidépresseurs, il existe des lacunes concernant sa prise en
charge. En effet, la dépression est sous-diagnostiquée et
insuffisamment traitée.
Manuel de Diagnostic et Statistiques des Troubles Mentaux - Quatrième Edition (DSM-IV), publié par l'Association Américaine de Psychiatrie, Washington DC, 1994, le manuel de référence des professionnels pour diagnostiquer les Maladies Mentales dans les Etats-Unis d'Amérique
Consiste à
entrer dans l'univers de l'autre pour le comprendre et ressentir les
choses de son point de vue.
Identification
affective
à une personne ou à une chose, c'est une méthode thérapeutique centrée
sur le patient qui s'appuie sur le feed-back (reformulation).
voir compassion
L'épilepsie peut avoir pour origine une lésion organique du cerveau, qu'elle soit tumorale, vasculaire, inflammatoire, cicatricielle ou dégénérative, ou une atteinte fonctionnelle, à la suite d'intoxication, en particulier alcoolique, ou de perturbations métaboliques (hypoglycémie, hypocalcémie). Enfin, l'épilepsie essentielle est fréquente.
Cliniquement, on distingue trois variétés d'épilepsie motrice.
L'épilepsie
généralisée:
Appelée
aussi grand mal, l'épilepsie généralisée se caractérise par une
décharge au niveau de tous les neurones du système nerveux central. La
crise débute brutalement (le malade pousse un cri, tombe, perd
connaissance) et évolue en trois phases.
- La
première phase, dite tonique, dure de 15 à 30 secondes. Elle se
traduit par une contraction générale intense de tous les muscles.
- La
deuxième phase, ou phase clonique, qui dure de une à deux minutes, se
caractérise par une inspiration profonde et bruyante et des secousses
symétriques brusques, répétées.
- La
troisième phase, ou phase résolutive, dure de 15 à 60 minutes. Elle se
traduit par un coma profond accompagné d'un relâchement musculaire
complet, d'une respiration ample et ronflante et d'une émission
d'écume parfois sanglante aux lèvres. La crise s'achève par une perte
d'urine. À son réveil, le malade ne se souvient de rien.
L'épilepsie
partielle:
Elle
témoigne d'une lésion d'un secteur déterminé du cerveau. Le type le
plus fréquent en est l'épilepsie motrice bravais-jacksonienne, qui
traduit le plus souvent une lésion en foyer du cortex cérébral du côté
opposé aux signes convulsifs. Elle a un début bien localisé et s'étend
progressivement.
Chaque
partie concernée d'un membre (ou de la face) subit une phase
tonique, puis clonique.
Le petit
mal myoclonique:
Il s'agit
d'une épilepsie essentielle de l'enfance, se manifestant généralement
entre 4 et 10 ans et se traduisant par des accès brefs (environ 5
secondes) de suspension de la conscience, ignorée de l'enfant.
Hystérie de
conversion
Le stress
d'un conflit psychique peut conduire tout le monde à réagir
temporairement par des symptômes
somatiques. Dans les réactions de conversion, les conflits psychiques
sont inconsciemment convertis en symptômes
qui semblent être physiques, sans qu'une cause organique puisse être
identifiée. Parmi les symptômes
courants figurent la paralysie musculaire, la cécité, la surdité et
les tremblements.
Réactions
dissociatives
Les patients
ayant des réactions de conversion hystériques peuvent avoir des
périodes d'émotion intense et de déficits dans la capacité d'auto
observation. Dans un tel état mental, les patients peuvent se
comporter de façon étrange à l'égard des autres.
Des symptômes
extrêmes de dissociation sont par
exemple la fugue ou le somnambulisme.
L'hystérie,
qui fait partie des troubles psychiques les plus controversés et les
plus mal diagnostiqués en psychiatrie. Elle est souvent contestée en
tant que névrose particulière.
Néanmoins,
les individus sont traités par une forme de psychothérapie et, dans
certains cas par la psychanalyse. Dans les cas d'hystérie aiguë
accompagnée d'angoisse, des anxiolythiques peuvent être prescrits
Les neuroleptiques agissent en bloquant partiellement la réception d'un des neurotransmetteurs les plus importants, la dopamine(Les neuroleptiques dits "; atypiques "; agissent également sur les récepteurs d'une autre molécule, la sérotonine). Les molécules du médicament viennent se placer sur une partie des récepteurs, les empêchant de recevoir les molécules de dopamine. Jusqu'à 70% de ces récepteurs peuvent être bloquées lors d'un traitement à doses élevées.
Les névroses s'expriment par des troubles dont les malades sont conscients et dont la survenue est liée à des traumatismes psychologiques (récents ou anciens). Le sujet névrosé a une perception exacte de la réalité qui l'entoure, de son trouble qu'il peut décrire en général.
Dans l'esprit du névrosé en effet, la réalité ne présente aucune altération profonde mais seulement une certaine déformation. Les troubles, d'ordre affectif, ne diminuent en rien les facultés du malade. Il garde toute sa lucidité, toute sa raison, encore que cette dernière apparaisse sensiblement infléchie et le conduise à vivre sur ce qu'on peut appeler une "logique morose".
Une autre caractéristique des névroses réside dans le fait que le sujet a parfaitement conscience du mal qui le frappe et le combat en en recherchant les causes autour de lui.
Il existe
plusieurs sortes de névroses :
- la névrose
d'angoisse
- le trouble
panique
- l'anxiété
chronique;
- la névrose
phobique;
- la névrose
hystérique;
- la névrose
obsessionnelle.
Pour Henri
Ey leur trait essentiel est "qu'il s'agit d'une forme d'existence pathologiquequi ressemble à
l'existence normale". La névrose est patente, et par conséquent
nécessite un traitement, lorsqu'en l'absence de toute cause
perceptible, l'entourage ou le médecin constatent le ralentissement,
voire l'arrêt, de l'activité du sujet ou une diminution de la quantité
de son travail ainsi qu'une altération des rapports qu'il entretient
avec ses semblables.
D'autres
signes : insomnie, perte de l'appétit, fatigue, troubles fonctionnels
... viennent éventuellement faciliter ce diagnostic.
voir psych0se
Souvent les
obsessions déterminent des comportements stéréotypés, des gestes
absurdes, gratuits.
Les
obsessionnels ont parfaitement conscience de leur singularité, de
leur ridicule. Ils ne s'obstinent dans ces rites absurdes
qu'afin d'avoir la paix, l'espace d'un instant.
Symptômes
L'obsession
peut faire irruption à tout moment. Le malade ne peut ni l'empêcher
d'apparaître, ni la faire disparaître.
Les
obsessions sont nombreuses ; elles peuvent être :
- idéatives
ou intellectuelles : abstraites et symboliques, elles paraissent
absurdes : auto-interrogations, doutes sans fin, répétition de
chiffres, de mots ...
Elles ont
l'allure de ruminations mentales, souvent interrogatives, réoccupant
sans arrêt le champ de la pensée.
- impulsives : le plus souvent ce sont des phobies d'impulsion, c'est-à-dire des actes impulsifs que le malade redoute de commettre (actes ridicules, inconvenants, agressifs ...)
- obsessions phobiques : elles se rapprochent des phobies par leur contenu, mais s'en différencient par l'absence de l'objet phobique. La pensée de l'objet ou de la situation suffit à entraîner l'angoisse.
Les thèmes obsessionnels portent le plus souvent sur la religion (et le péché, le sacrilège), la protection corporelle (et la maladie, la souillure), la protection contre les dangers extérieurs (avec souvent agressivité), l'ordre et la symétrie (avec classement), la perfection et l'exactitude (provoquant la honte de ne pas atteindre la perfection), le temps.
La
personnalité obsessionnelle comporte trois composantes :
- la
psychasthénie : fatigue intense physique et psychique, timidité,
tendance aux scrupules ...
- la pensée
compulsive : doutes, hésitations, scrupules, vérification, ordre,
méticulosité, superstition, manque de confiance en soi...
- les traits
de caractère "anal" : économie, entêtement, collectionnisme,
obséquiosité, soumission à toute autorité...
Dans sa vie
le patient obsessionnel est prudent, économe voire
parcimonieux, rigide, hyper-rationnel, parfois sec et
pédant dans ses rapports avec les autres.
Raison,
logique, sont essentielles dans son approche des gens.
La névrose
évolue vers une multiplication des rites. Des épisodes dépressifs avec
risque de suicide sont toujours possibles.
Le
traitement repose sur :
- la
psychothérapie et la psychanalyse ont des résultats incertains.
- les
antidépresseurs sérotoninergiques
(Prozac)
-
Pensées, impulsions ou
représentations récurrentes et persistantes qui, à certains moments de
l'affect, sont ressenties comme intruses et inappropriées , et
entraînent une détresse importante
-
Les
pensées, impulsions ou représentations ne sont pas simplement des
préoccupations excessives concernant les problèmes de la vie
réelle.
-
Le
sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées,
impulsions ou représentations ou pour neutraliser celles-ci par
d'autres pensées ou actions
- Le sujet
reconnaît que les pensées , impulsions ou représentations obsédantes
proviennent de sa propre activité mentale.
voir troubles
obsessionnels
compulsifs
Mais, lorsque
l'on
parle d'un trouble
obsessionnel au sens d'une maladie, on décrit quelque chose de
très différent, caractérisé par LE BESOIN IRREPRESSIBLE DE
REPETER SANS CESSE UN RITUEL , SOUVENT BIZARRE (compulsion).
Les pensées
obsessionnelles sont le plus souvent des pensées absurdes.
L'obsession
est une pensée angoissante qui s'impose et dirige toute la vie de
l'individu. au point de lui faire perdre le sens de ses priorités.
Voir Critères
définis
pas le DSM
1. Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
2. Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation (voir cIivage / partage / fendage / déchirure )
3. Perturbation de l'identité: instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi
4. Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex.., dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie)
5. Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations
6. Instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur (p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
7. Sentiments chroniques de vide
8. Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
9. Survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévèresVoir page trouble borderline vision de l'aapel
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Mise
en garde:
Toutes
les informations présentes sur ce site sont dans le but d'aider à
comprendre un trouble pour le moins "particulier" et déroutant.
Mais
aussi et surtout à soutenir les personnes qui souffrent, malades
ou pas. En tous les cas, il est INDISPENSABLE d'avoir recours à un médecin psychiatre et ou
psychothérapeute spécialiste de la
maladie pour confirmer ou infirmer
un diagnostic
Mise à jour 2020.
Page accueil du site de l'Association d'Aide aux Personnes borderline Etats limites