Par Catherine Hervais www.aapel.org attire l'attention sur le trouble de la personnalité borderline, qu'il présente principalement comme une " maladie " du système émotionnel |
Comme
il est expliqué dans ce site, le problème principal des boulimiques
est leur instabilité émotionnelle, véritable responsable
de leur besoin de manger sans faim et sans fin. Elles sont comme des nourrissons,
seule la nourriture les appaise des tempêtes émotionnelles
qui se déclenchent en elles pour un rien, une remarque qui les contrarie
ou les enthousiasme, un vécu agréable ou désagréable.
D'où
l'intérêt d'un site comme celui de l'AAPEL présenté
sur Yahoo actualités (www.aapel.org)
qui attire l'attention sur le trouble de la personnalité borderline,
qu'il présente principalement comme une "maladie" du système
émotionnel. La démarche d'Alain Tortosa est très intéressante
dans la mesure où elle parle un langage clair et rend accessible
à un large publique des informations qui ne sont encore accessibles
qu'aux spécialistes de la santé mentale. Or, le trouble de
la personnalité borderline concerne de plus en plus de monde et
est responsable d'un grand nombre de maux, parmi lesquels la boulimie.
Elle
accorde vite sa confiance, aussi rapidement qu'elle la retire (d'où
une difficulté à accepter une aide, même thérapeutique)
et ne croit pas qu'on puisse l'aimer.
La
thérapie de groupe semble celle qui permette le mieux à une
personne boulimique borderline de travailler et vivre ses émotions
excessives tout en réparant l'isolement (voir sur le site le chapitre
consacré aux thérapies). En réadaptant l'ensemble
de son comportement (et non pas son comportement alimentaire), la personne
rééquilibre ses émotions ainsi que l'équilibre
chimique de son cerveau et voit son comportement alimentaire se modifier.
Ainsi,
la boulimie, chez un individu à personnalité borderline,
n'est pas une fatalité
|