GLOSSAIRE, Mini dictionnaire de termes médicaux sur les maladies mentales
et le trouble état limite borderline.
(définitions trouvées sur différents sites).

A .B .C. D. E. F. G. H. I. L. M. N. O. P. R. S. T
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Adhd
 
Affect
 
Agoraphobie
 
Anxiolytiques
 
Asperger
 
Autisme

 
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Benzodiazepines
 
Bipolaire (trouble)
 
borderline
 
boulimie
 
BPD
 
BP Distortion Campaign
 
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CIM
 
clivage
 
Cognitif
 
Cognition
 
Comorbidité
 
Compassion
 
Contre-Transfert
 
Cyclothymique
 
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Défense (mécanisme de)
 
Décom pensation
 
Décom pensation - symptomes
 
Déficit de l'attention (trouble)
 
Déni
 
Dépersonnalisation
 
Dépression
 
Déréalisation
 
Déréliction
 
Dissociation (psychotique)
 
DSM
 
Dysphorie
 
Dysthymie

 
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Empathie
 
Epilepsie
 
Etat limite (trouble de la personnalité)
 
Etiologie
 
Etiopathogénie
 
Euphorie
 
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Fluoxétine
 
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Glandes
 
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Hallucination
 
Hypnagogique
 
Hypomanie
 
Hypothyroïdes
 
HYSTERlE
 
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Identité dissociative (trouble)
 
Illusion
 
Individuation
 
Inférence
 
Introjects

 
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Labilité
 
Labile (trouble personnalité)
 
Lache
 
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Manie
 
Maniaco-depression
 
Manipulation
 
Morcellement
 
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Narcissisme
 
Neuroleptiques
 
Névroses
 
Névrose obsessionnelle
 
Noradrénaline
 
Nosologie (la)
 
Nosologique

 
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Objet
 
Obsession
 
Ontologie
 
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Panique
 
Panique avec agoraphobie (trouble)
 
paranoïa
 
Paranoïde
 
Paraphilie
 
Pathogénie
 
Pathologie
 
Pensée Noir et Blanc
 
Pervers
 
Pervers narcissique
 
Phobie (sociale)
 
Prévalence
 
Psycholeptique
 
Psychopathologie
 
psychoses
 
Pulsion
 
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Relation d'objet
 
Relation transférentielle
 
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Schizophrénie
 
Sérotonine
 
Séméiologie
 
Somatisation
 
Stress post traumatic (trouble)
 
Symbiose
 
Symptome
 
Symptomatologie
 
Syndrome
 
Syndrome d'Asperger
 
Systeme limbique
 
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Transférentielle
 
Transfert
 
Transsexualisme
 
Trouble bipolaire
 
Trouble déficit de l'attention
 
Trouble identité dissociative
 
Trouble de Stress post traumatique
 
Trouble panique avec agoraphobie
 
Troubles de la personnalité (10 troubles)
 
Trouble de la personnalité paranoïaque
 
Trouble de la personnalité SCHlZ0ïDE
 
Trouble de la personnalité schizotypique
 
Trouble de la personnalité antisociale
 
Trouble de la personnalité borderline
 
Trouble de la personnalité histrionique
 
Trouble de la personnalité narcissique
 
Trouble de la personnalité évitante
 
Trouble de la personnalité dépendante
 
Trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive

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Panique (attaque de)
L'attaque de panique n'est pas un trouble, il est associé dans d'autres troubles. Ex trouble panique avec agoraphobie
L'attaque de panique est un moment (rarement plus de 20 à 30 minutes) d'anxiété, de peur ou de malaise très intense accompagné de quelques uns de ces symptômes physiques ou cognitifs (i.e. ayant trait aux perceptions et aux pensées):
  1. palpitations, battements de cœur ou accélération du rythme cardiaque
  2. transpiration
  3. tremblements ou secousses musculaires,
  4. sensations de "souffle coupé" ou impression d'étouffement,
  5. sensation d'étranglement,
  6. douleur ou gêne thoracique,
  7. nausée ou gêne abdominale,
  8. sensation de vertige, d'instabilité, de tête vide ou impression d'évanouissement,
  9. déréalisation (sentiments d'irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi),
  10. peur de perdre le contrôle de soi ou de devenir fou,
  11. peur de mourir,
  12. sensations d'engourdissement ou de picotements,
  13. frissons ou bouffées de chaleur
Ces symptômes sont le résultat d'une hyperventilation. Lorsque nous sommes anxieux, l'organisme réagit par une accélération de la respiration qui devient aussi plus superficielle. Ces symptômes sont désagréables et souvent inquiétants. Il est fréquent qu'une personne souffrant d'une attaque de panique croit faire ou risquer de faire une crise cardiaque. Ils ne sont cependant pas dangereux. Pour les atténuer, prenez le temps de respirer lentement et profondément.
Référence: American Psychiatric association, DSM-IV - voir névrose
Voir page borderline et somatisation

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Trouble Panique avec Agoraphobie
A.  À la fois 1 et 2
1. Attaques de panique récurrentes
2. Au moins une des attaques à été suivies un mois (ou plus) par l’un (ou plus) des symptômes suivants :
A: Crainte d’avoir d’autres attaques
B: Préoccupation à propos des conséquences possibles de l’attaque (devenir fou, mourir ou peur d’avoir une crise cardiaque).
C: Changement de comportement
B.  Présence d’agoraphobie
C.  Les attaques de panique ne sont pas dues à une substance ou à une maladie
D.  Les attaques de panique ne sont pas mieux expliquées par un autre trouble anxieux tel :
Phobie sociale, phobie spécifique, trouble obsessif compulsif, trouble de stress post-traumatique, trouble d’anxiété de séparation
 Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
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(La) PARANOIA
(le délire paranoïaQUE)
C'est une psychose caractérisée par un délire systématisé, sans affaiblissement des capacités intellectuelles.
Cette psychose débute à l'âge moyen de la vie sur un fond de caractère paranoïaque (méfiance, orgueil, hypertrophie du Moi, susceptibilité, jugement faux, rigidité du psychisme ) à la suite bien souvent d'un conflit psychoaffectif d'importance variable.
Le délire est bien systématisé, interprétatif et les réactions agressives contre autrui sont violentes et fréquentes.
Le sujet, comme dans toutes les psychoses, adhère totalement à son délire.

Plusieurs sortes de délires paranoïaques sont décrits :
- le délire d'interprétation :
C'est un patient chez qui un beau jour tout devient subitement clair, tout s'explique, tout s'illumine.
- le délire de jalousie est un délire passionnel portant sur l'infidélité supposée du partenaire.
- le délire de revendication :
Dans tous les cas, il s'agit d'une injustice vraie ou fausse dont le malade se considère la victime et entreprend d'obtenir réparation.
L'idée de préjudice devient une idée, fixe, obsédante, dominante.
Le besoin d'obtenir la réparation est impérieux. Il s'accompagne d'un état d'exaltation passionnelle et ces patients sont bien connus des magistrats.

L'hospitalisation est parfois nécessaire, parfois même l'internement psychiatrique, quand le paranoïaque accuse un persécuteur précis.
Les neuroleptiques sont souvent associées à la psychothérapie
Voir Trouble de la personnalité paranoiaQUE

Voir Page synthese trouble borderline
Voir Page psychose et trouble borderline
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Paranoide
Désigne une forme de délire chronique, caractéristique de la Schizophrénie.
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Paraphilie
Tout comportement sexuel déviant.
Une paraphilie existe quand la condition spéciale est nécessaire : une personne qui est aussi capable d'avoir des relations avec quelqu'un qui ne possède pas la caractéristique particulière n'est pas un paraphile.
Il a simplement une préférence sexuelle. Dans les manuels et publications médicales et psychologiques, le terme "normal" signifie "habituel", c'est à dire, qui appartient à l'état de la majorité. Il ne signifie pas nécessairement "bien" ou "bon", mais est employé simplement pour dénoter ce que la plupart des personnes sont ou font.
Voir Page paraphilie et borderline

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Pathogénie ou Pathogenèse (ou étiopathogénie)
Recherche et étude du mécanisme des causes et du développement des maladies
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clivage / Partage / Fendage/ Déchirure (splitting)
Le clivage est une façon de diviser le monde en 2 poles, "tout bon" et "tout mauvais". C'est ce que l'on appelle la pénsée noir et blanc, un monde sans "gris". Le clivage est un mécanisme de défensepour se protéger
Voir distortion campaign
Voir Page clivage et borderline
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Pathologie
La pathologie générale est consacrée à l'étude des causes, des processus, des lésions anatomiques, des symptômes et de l'évolution clinique des différents groupes de maladies.
voir syndrome
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Pensée Noir et Blanc (Black and White)
Voir clivage
Voir distortion campaign
Voir Page synthese trouble borderline

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Pervers
L'abord des perversions nécessite une grande prudence clinique.
En effet, sous cette catégorie de manifestations viennent souvent se ranger toutes sortes de considérations, fondées sur des critères moraux, sociaux ou médico-légaux, en tous cas totalement inacceptables dans la mesure où elles restent totalement étrangères au champ psychopathologique, si bien qu'une telle collusion invalide par avance toute compréhension clinique du processus pervers.

En 1915, Freud nous présente quatre types de destins pulsionnels: refoulement, sublimation, renversement dans son contraire, retournement sur la personne propre.
Les perversions actualiseraient dans la réalité des modes de satisfaction sexuelle récusés dans les névroses, mais néanmoins présents dans ces dernières sous des formes travesties telles que les symptômes.
Le déniserait à la psychose ce que le refoulement est à la névrose.
 «Je sais bien… mais quand même…», telle pourrait être la devise du pervers.
Freud en tire une conclusion en faveur de l'existence chez le pervers d'un «clivage du moi», sans que l'on puisse pour autant affirmer qu'il s'agit d'un mécanisme opératoire constitutif des perversions.
Voir pervers narcissique

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Phobie (sociale)
A. Une peur persistante et intense d'une ou plusieurs situations sociales ou bien de situations de performance durant lesquelles le sujet est en contact avec des gens non familiers ou bien potentiellement observé attentivement par autrui. Le sujet craint d'agir (ou de montrer des symptômes anxieux) de façon embarrassante ou humiliante.

B. L'exposition à la situation sociale redoutée provoque de façon quasi systématique une anxiété qui peut prendre la forme d'une Attaque de panique liée à la situation ou bien facilitée par la situation.

C. Le sujet reconnaît le caractère excessif ou irraisonné de la peur.

D. Les situations sociales ou de performance sont évitées ou vécues avec une anxiété et une détresse intenses.

E. L'évitement, l'anticipation anxieuse ou la souffrance dans la (les) situations(s) redoutée(s) sociale(s) ou de performance perturbent , de façon importante, les habitudes de l'individu, ses activités professionnelles (ou scolaires), ou bien ses activités sociales ou ses relations avec autrui, ou bien le fait d'avoir cette phobie s'accompagne d'un sentiment de souffrance important.

F. Pour les individus de moins de 18 ans, on ne porte le diagnostic que si la durée est d'au moins 6 mois.

G. La peur ou le comportement d'évitement n'est pas lié aux effets physiologiques directs d'une substance ni à une affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex. le trouble panique avec ou sans agoraphobie).

H. Si une affection médicale générale ou un autre trouble mental est présent, la peur décrite en A est indépendante de ces troubles; par exemple, le sujet ne redoute pas de bégayer, tremblement d'une maladie de parkison, etc. .

Les caractéristiques habituelles associées à la phobie sociale comprennent une hypersensibilité à la critique, à une évaluation négative ou au rejet, une faible estime de soi ou des sentiments d'infériorité. Les sujets ayant une phobie sociale craignent souvent une évaluation indirecte par les autres tel que de passer un examen.

 Référence: American Psychiatric association, DSM-IV

Voir page trouble de la personnalité évitante
Voir site www.phobiesociale.org
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Prévalence
Nombre de cas d'une maladie, au sein d'une population donnée, à un moment donné
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Psycholeptique
Les psycholeptiques (du grec leptos, «faible», c'est-à-dire «sédatif») ralentissent ou amoindrissent l'activité des fonctions psychiques et ont une fonction sédative
Trois sous-groupes peuvent être distingués:
les hypnotiques (qui font dormir)
les neuroleptiques (tranquillisants majeurs)
les tranquillisants mineurs (anxiolytiques)
(c) Hachette Multimédia
Voir page Traitements du trouble borderline

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Pulsion
La pulsion en psychanalyse s'entend d'un processus dynamique consistant en une poussée (charge énergétique), facteur de motricité qui fait tendre l'organisme vers un but. Selon Freud, une pulsion a sa source dans une excitation corporelle; son but est de supprimer l'état de tension qui règne à la source pulsionnelle; c'est dans l'objet, ou grâce à lui, que la pulsion peut atteindre son but.

En allemand, il existe deux termes: Instinkt et Trieb pour évoquer la notion de pulsion.
Pour Freud
Quand il parle d'Instinkt, c'est pour qualifier un comportement animal, caractéristique de l'espèce considérée et adapté à son objet.
Le terme de Trieb, au contraire, met en évidence la notion de «poussée» propre à la pulsion chez l'être humain.

Voir Page synthese trouble borderline, impulsivité

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Psychopathologie
Science des maladies mentales
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psychoses
Une psychose est un trouble mental caractérisé par la perte du contact avec la réalité, une désorganisation de la personnalité, et la transformation délirante du vécu.

Les psychoses se distinguent ainsi des névroses, dans lesquelles le patient garde la notion du réel, même si parfois il en maîtrise mal l'interprétation. Dans une névrose, le sujet garde un esprit critique vis à vis de sa maladie.

Les psychoses chroniques regroupent les délires chroniques, la Schizophrénie, la paranoïa , la psychose hallucinatoire chronique (les hallucinations psychiatriques), la psychose maniaco-dépressive.

Les psychoses aiguës se manifestent essentiellement par les bouffées délirantes aiguës, la manie aiguë, et certains états schizophréniques.

Voir Page psychose et trouble borderline
Voir Page synthese trouble borderline

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Relation d'Objet
Rapport structurant qu'entretient le sujet avec son environnement et qui est cause et effet de l'organisation de sa personnalité.
Les théoriciens de la relation d'objet ont tous ont en commun de privilégier la relation de l'enfant à sa mère (et à son père).

Le plus radical sera W.R. Fairbairn pour qui l'enfant n'est pas à la recherche du plaisir mais à la recherche de l'objet. Il n'hésite pas à faire disparaître la théorie des pulsions.
Michael Balint, tout en mettant l'accent sur la dépendance de l'enfant envers sa mère et sur le défaut fondamental qu'il y a entre les besoins de l'enfant et les soins reçus, conservera l'idée de la pulsion mais la placera sous la domination du lien de l'enfant à sa mère.
Voir objet

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Relation transférentielle (transférielle)
Relation entre le psy et le patient ou entre 2 personnes (le malade et celui qui tente de soigner)
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Schizophrénie
C'est une psychose, qui se manifeste par la désintégration de la personnalité, et par la perte du contact avec la réalité.
C'est la maladie mentale chronique la plus fréquente. Elle frappe près de 1% de la population des pays économiquement développés, autant les filles que les garçons, entre 15 et 35 ans.

Il n'y a pas une, mais des Schizophrénies, dont les caractères communs sont les suivants :
- L'âge de début, de la post-puberté à la trentaine, peut influer sur les formes de la maladie.
- Elles s'accompagnent d'un fléchissement de l'élan vital et de l'activité mentale (perte d'intérêt);
- Le trouble fondamental réside dans la dissociation mentale, la discordance.
- L'inhibition de l'activité mentale favorise un repli sur soi, ou autisme, avec apparition de fantasmes délirants ou hallucinatoires.
- Des symptômes physiques sont souvent associés : psychomoteurs (catatonie), végétatifs ou neuroendocriniens.

Les formes de début sont très variées.
Dans beaucoup de cas, la Schizophrénie est précédée par des "états schizoïdes" qui permettent encore à l'individu de mener une vie quasi normale en apparence et qui ne constituent qu'une accentuation de ses particularités caractérielles.
L'entourage essaie souvent de minimiser le caractère pathologique de ces comportements, et fournit des explications : cause somatique, paresse, crise de croissance, crise d'adolescence, considération de l'échec comme la cause et non comme la conséquence de la perte d'efficience.
Dans d'autres cas, le début est brutal. Un tiers des schizophrènes ne passent pas par les phases préliminaires et leur prédisposition mise à part, ils s'installent rapidement dans leur délire. Dès lors, ces malades sont plongés dans une indifférence absolue. Ils éprouvent l'impression d'être dédoublés.

La cause est inconnue actuellement.
Cependant, il existe probablement un facteur biologique qui reste inconnu. Deux voies de recherche sont suivies actuellement : la première étudie les neurotransmetteurs et les récepteurs, l'autre étudie le développement des structures cérébrales. Dans les deux, un facteur génétique pourrait intervenir.

Il est souvent nécessaire d'hospitaliser ces patients, en particulier au début de la maladie.
Les médicaments (neuroleptiques : Solian, Haldol) peuvent atténuer les symptômes, ainsi qu'une psychothérapie et un suivi dans une structure de soins
voir Trouble de la personnalité schizoïde
voir Déréalisation
voir Dépersonnalisation
voir Illusions Hypnagogiques
voir Idées paranoïdes

Voir page trouble borderline et schyz0phrénie
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Sérotonine
La sérotonine ou 5-OH-tryptamine est un dérivé du tryptophane, par hydroxylation du Carbone n°5 (5-OH-tryptophane) puis décarboxylation.
Cette voie métabolique existe dans les neurones sérotoninergiques dont cette molécule est le neurotransmetteur spécifique.
La sérotonine intervient dans les mécanismes nerveux du sommeil. Elle est vasoconstrictrice et hypertensive. Elle est libérée également lors du processus inflammatoire et du choc anaphylactique.
La sérotonine est synthétisée par les cellules argentaffines de l'intestin, puis transportée par les plaquettes et les mastocytes et enfin stockée dans les tissus.
http://www. chups. jussieu. fr /polys/biochimie/ MIbioch/ POLY.Chp.6.19 .html
Voir pages serotonine et  Traitements du trouble borderline

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Noradrénaline
La noradrénaline est un neurotransmetteur dérivé de la Phénylalanine ou de la Tyrosine et sécrétée par les synapses des neurones noradrénergiques du système nerveux central, par les neurones post-ganglionnaires du système orthosympathique et par la médullosurrénale
http://www. chups. jussieu.fr/ polys/biochimie /MIbioch /POLY.Chp .6.20.html
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Somatisation
De façon générale, on parle de somatisation lorsque des symptômes physiques (ex: douleur à la tête, à l'abdomen, au dos, aux articulations, à la poitrine, lors des menstruations, durant les rapports sexuels, symptômes gastro-intestinaux, etc.) ne peuvent être expliqués complètement par une affection médicale ou par les effets directs d'une substance et que l'on fait l'hypothèse que les causes de ces symptômes seraient plutôt psychologiques. Pour le "trouble somatisation" des critères précis doivent être rencontrés.
Voir Page trouble borderline et somatisation
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Séméiologie
Etude des maladies en detail point par poi
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Symbiose
Fusion
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Symptome
Manifestations, signes d'une maladie permettant de poser un diagnostic.
Voir Page synthese trouble borderline

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Symptomatologie
Partie de la médecine étudiant les symptômes des maladies
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Syndrome
Ensemble de symptômes (signes) sans cause spécifique, que le malade est susceptible d'avoir en même temps lors de certaines maladies.
Autrement dit, un syndrome est l'ensemble des signes et des symptômes qui caractérisent une maladie, mais la maladie ne doit pas être confondue avec le syndrome. En effet, l'absence de cause spécifique différencie en théorie le syndrome de la maladie. Néanmoins, en pratique, beaucoup de personnes utilisent le terme de syndrome pour celui de maladie ou inversement.
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Système limbique
Ensemble de structures du cerveau (ex: hippocampe, corps mammilaire, gyrus cingulaire) impliquées dans la mémoire et les émotions.
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Transexualisme ou trouble d'identité de genre
voir page trouble de genre et borderline
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Transfert
Phénomène qu'on observe dans la thérapie psychanalytique.
Il s'agit de la tendance du client à faire du psychanalyste l'objet de réactions émotives.
En fait, ces réactions émotives sont dirigées à l'endroit d'autres personnes importantes dans la vie du patient.
Le transfert aide le psychanalyste à comprendre les réactions du patient à l'égard des autres.
Voir contre transfert
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Trouble Bipolaire (Bipolar Disorder) appelé aussi trouble maniaco depressif ou cyclothymique - (DSM IV)
"La maladie des extrêmes "
Si chaque être humain connaît des hauts et des bas, le maniaco-dépressif les vit d'une manière extrême et pathologique. D'où la nécessité d'une prise en charge médicale.

Le trouble bipolaire de type I est caractérisé par la survenue d'un ou plusieurs épisode(s) maniaque(s) ou mixte(s) (dans un épisode mixte, les critères d'un épisode maniaque et d'un épisode dépressif majeur sont rencontrés simultanément). Il peut y avoir des épisodes hypomaniaques . Il n'y a pas nécessairement d'épisode dépressif majeur.

Le trouble bipolaire de type II est caractérisé par la survenue d'un ou plusieurs épisodes dépressifs majeurs accompagnés d'au moins un épisode hypomaniaque (voir les critères plus bas). Il n'y a pas d'épisode maniaque ou mixte.

Le trouble cyclothymique est caractérisé par une alternance de nombreux épisodes hypomaniaques (ne rencontrant pas tous les critères d'un épisode maniaque) et dépressifs ne rencontrant pas tous les critères d'une dépression majeure.

Critères d'un épisode de dépression majeure:

voir depression
voir Trouble bipolaire ou borderline

Critères d'un épisode MANIAQUE:

(La définition médicale de la manie ne correspond pas au sens que le grand public donne généralement à ce mot. le maniaque n’est PAS un obsédé de l’ordre et du rangement avec quelques petites lubies)
A. Une période nettement délimitée durant laquelle l'humeur est élevée de façon anormale et persistante (euphorie, enthousiasme ou irritabilité) pendant au moins une semaine (ou toute autre durée si une hospitalisation est nécessaire).
B. Au cours de cette période de perturbation de l'humeur, au moins 3 des symptômes suivants (4 si l'humeur est seulement irritable) ont persisté avec une intensité suffisante:

1. augmentation de l'estime de soi ou idées de grandeur.
2. réduction du besoin de sommeil (p. ex., le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil).
3. plus grande communicabilité que d'habitude ou désir de parler constamment.
4. fuite des idées ou sensations subjectives que les idées défilent.
5. distractibilité (p. ex., l'attention est trop facilement attirée par des stimulus extérieurs sans importance ou insignifiants).
6. augmentation de l'activité orientée vers un but (social, professionnel, scolaire ou sexuel) ou agitation psychomotrice.
7. engagement excessif dans des activités agréables mais à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex.., la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).
C. Les symptômes ne répondent pas aux critères d'un épisode mixte.
D. La perturbation de l'humeur est suffisamment sévère pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel, des activités sociales ou des relations interpersonnelles, ou pour nécessiter l'hospitalisation afin de prévenir des conséquences dommageables pour le sujet ou pour autrui, ou bien il existe des caractéristiques psychotiques.
E. Les symptômes ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d'une substance (p. ex. substance donnant lieu à abus, médicament ou autre traitement) ou d'une affection médicale générale (p. ex., hyperthyroïdie).

Critères d'un épisode HYPOMANIAQUE:

A. Une période nettement délimitée durant laquelle l'humeur est élevée de façon persistante, expansive ou irritable, clairement différente de l'humeur non dépressive habituelle, et ce tous les jours pendant au moins 4 jours.
B. Au cours de cette période de perturbation de l'humeur, au moins 3 des symptômes décrits (quatre si l'humeur est seulement irritable) ont persisté avec une intensité significative.

1. augmentation de l'estime de soi ou idées de grandeur.
2. réduction du besoin de sommeil (p. ex., le sujet se sent reposé après seulement 3 heures de sommeil).
3. plus grande communicabilité que d'habitude ou désir de parler constamment.
4. fuite des idées ou sensations subjectives que les idées défilent.
5. distractibilité (p. ex., l'attention est trop facilement attirée par des stimulus extérieurs sans importance ou insignifiants).
6. engagement excessif dans des activités agréables mais à potentiel élevé de conséquences dommageables (p. ex.., la personne se lance sans retenue dans des achats inconsidérés, des conduites sexuelles inconséquentes ou des investissements commerciaux déraisonnables).
C. L'épisode s'accompagne de modifications indiscutables du fonctionnement, qui diffère de celui du sujet hors période symptomatique.
D. La perturbation de l'humeur et la modification du fonctionnement sont manifestes pour les autres.
E. La sévérité de l'épisode n'est pas suffisante pour entraîner une altération marquée du fonctionnement professionnel ou social, ou pour nécessiter l'hospitalisation, et il n'existe pas de caractéristiques psychotiques.
F. Les symptômes ne sont pas dus aux effets physiologiques directs d'une substance ou d'une affection médicale générale.
Voir Page synthese trouble borderline

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Trouble Déficit de l'Attention avec ou sans Hyperactivité(DSM IV)
Attention Deficit with or without Hyperactivity, abrégé en anglais par   A.D.H.D.
Pour pouvoir poser un diagnostic positif, le D.S.M. exige depuis 1994 qu'en plus de répondre aux critères symptomatiques, le jeune présente aussi des problèmes de fonctionnement social (ou d'adaptation sociale) dans au moins deux (2) contextes de son microsystème: maison, amis, écoles

A. Présence soit de (1), soit de (2):

(1) six des symptômes suivants d'inattention (ou plus) ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui est inadapté ou ne correspond pas au niveau de développement de l'enfant:

Inattention
(a) souvent, ne parvient pas à prêter attention aux détails, ou fait des fautes d'étourderie dans les devoirs scolaires, le travail ou d'autres activités
(b) a souvent du mal à soutenir son attention au travail ou dans les jeux
(c) semble souvent ne pas écouter quand on lui parle personnellement
(d) souvent, ne se conforme pas aux consignes et ne parvient pas à mener à terme ses devoirs scolaires, ses tâches domestiques ou ses obligations professionnelles (cela n'est pas dû à un comportement d'opposition, ni à une incapacité à comprendre les consignes)
(e) a souvent du mal à organiser ses travaux ou ses activités
(f) souvent, évite, a en aversion, ou fait à contrecoeur les tâches qui nécessitent un effort mental soutenu (comme le travail scolaire ou les devoirs à la maison)
(g) perd souvent les objets nécessaires à son travail ou à ses activités (p.ex., jouets, cahiers de devoirs, crayons, livres ou outils)
(h) souvent, se laisse facilement distraire par des stimulus externes
(i) a des oublis fréquents dans la vie quotidienne

(2) six des symptômes suivants d'hyperactivité-impulsivité (ou plus)ont persisté pendant au moins 6 mois, à un degré qui est inadapté et ne correspond pas au niveau de développement de l'enfant:

Hyperactivité
(a) remue souvent les mains ou les pieds, ou se tortille sur son siège
(b) se lève souvent en classe ou dans d'autres situations où il est supposé rester assis
(c) souvent, court ou grimpe partout, dans des situations où cela est inapproprié (chez les adolescents ou les adultes, ce symptômes peut se limiter à un sentiment subjectif d'impatience motrice)
(d) a souvent du mal à se tenir tranquille dans les jeux ou les activités de loisir
(e) est souvent "sur la brèche" ou agit souvent comme s'il était "monté sur ressorts"
(f) parle souvent trop

Impulsivité
(g) laisse souvent échapper la réponse à une question qui n'est pas encore entièrement posée
(h) a souvent du mal à attendre son tour
(i) interrompt souvent les autres ou impose sa présence (p. ex., fait irruption dans les conversions ou dans les jeux)

B. Certains des symptômes d'hyperactivité-impulsivité ou d'inattention ayant provoqué une gêne fonctionnelle étaient présents avant l'âge de 7 ans.

C. Présence d'un certain degré de gêne fonctionnelle liée aux symptômes dans deux, ou plus de deux types d'environnement différents (p. ex., à l'école - ou au travail- et à la maison).

D. On doit mettre clairement en évidence une altération cliniquement significative du fonctionnement social, scolaire ou professionnel.

E. Les symptômes ne surviennent pas exclusivement au cours d'un trouble envahissant du développement (autisme,asperger,...), d'une Schizophrénie ou d'un autre trouble psychotique, et ils ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex., trouble de l'humeur (bipolaire, dépression,etc), trouble anxieux (angoisse généralisée, stress post traumatique, etc), trouble diss.ociatif ou trouble de la personnalité).

D'autres caractéristiques, ne servant pas à poser le diagnostic, sont souvent présentes, selon l'âge:
une faible tolérance à la frustration, des accès de colère, de l'autoritarisme, de l'entêtement, une insistance fréquente et excessive à ce que les demandes soient satisfaites, une labilité de l'humeur, une démoralisation, une dysphorie, des réactions de rejet de la part des autres et une faible estime de soi.

Ce trouble est souvent mal compris, le manque d'application pour les tâches étant souvent interprété comme de la paresse, un refus des responsabilités ou un comportement d'opposition.
Les relations familiales sont souvent tendues, d'autant plus que les variations dans la symptomatologie font croire aux parents que la mauvaise conduite est délibérée. La symptomatologie a tendance à s'aggraver dans les situations qui demandent un effort intellectuel soutenu ou celles qui manquent d'attrait et de nouveauté.

Référence: American Psychiatric association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p

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voir Page Trouble TDA ou borderline
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Trouble de l'identité dissociative (Dissociative Identity Disorder) appelé aussi trouble de la personnalité multiple (DSM IV)
Les patients présentant ce trouble Disso.ciatif souffrent de l'alternance de deux états ou plus de personnalités distinctes avec la mémoire altérée entre les états de personnalité.

A. Présence de deux identités distinctes ou plus ou de personnalité (chacun avec ses propres modèles de perception relativement durables, de pensées à propos de l'environnement et de soi).

B. Au moins deux de ces identités ou personnalités prennent le contrôle du comportement de la personne.

C. Incapacité à se rappeler des informations personnelles importantes qui sont trop étendues pour être expliquée par une simple perte de mémoire ordinaire.

D. La perturbation n'est pas due aux effets physiologiques directs d'une substance (par exemple, trou de mémoire ou comportement chaotique pendant intoxication alcoolique ) ou d'un état médical général (par exemple, saisies partielles complexes). Note: Chez les enfants, les symptômes ne sont pas attribuables aux amis imaginaires ou à tout autre jeu d'imagination.

En outre: la personnalité multiple, MPD, divise la personnalité (splitting / clivage)
Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
Traitement par thérapie (médication contre-indiquée généralement)
Voir troubles de la personnalité

Voir page dissociation et borderline

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Trouble de stress post traumatique (Posttraumatic Stress Disorder)(DSM IV)
A. La personne a été exposée à un évènement traumatique dans lequel les 2 éléments suivants étaient présents:

(1) la personne a expérimenté, était témoin, ou  a été confronté à un évènement ou des évènements qui impliquent réelles ou menaces de mort ou blessure réelle, ou menace à son intégrité physique de soi-même ou d'autres
(2) La réaction de la personne a impliqué une peur intense, impuissance ou horreur.
Note: Pour les enfants, cela peut se manifester par des comportements désorganisés ou agités.

B. L'évenement traumatique est réexpérimenté de facon persistante dans une (ou plus) des facons suivantes:

(1) Souvenirs de l'évènement récurrent et envahissant, incluant images, pensées, ou perceptions.
Note: Pour les jeunes enfants, la repétition d'une jeu peut apparaitre dans lesquels les themes ou aspects du traumastimes sont exprimés.
(2) Rêves pénibles et récurrents sur l'évènement.
Note: Pour les enfants, cela peut être des cauchemars sans contenu reconnaissable.
(3) Agir ou se sentir comme si l'évènement traumatique était récurrent (inclu la sensation de revivre l'expérience, illusions, hallucinations, et épisodes de flashback dissociatif, incluant ceux qui se produisent durant l'éveil ou lors d'ivresse).
Note: Pour les jeunes enfants, une reconstitution du trauma specifique peut se produire.
(4) Detresse psychologque intense à l'exposition de signaux externes ou internes qui symbolisent ou ressemblent à un aspect de l'evènement traumatique.
(5) Réactions physiologiques à l'exposition de signaux externes ou internes qui symbolisent ou ressemblent à un aspect de l'evènement traumatique.

C. Refus persistant de stimuli associés au traumatisme (non present avant le traumatisme), comme indiqué par trois (ou plus) des symptomes suivants:

(1) efforts pour eviter les pensées, impressions ou conversations associées au traumatisme
(2) efforts pour éviter des activités, endroits, ou personnes qui éveillent des souvenirs du traumatisme
(3) incapacité à se remémorer un aspect important du traumatisme
(4) diminution marquée de l'interet ou de la participation à des activités significatives
(5) sentiment de détachement ou de séparation des autres
(6) gamme réduite d'affect (ex., incapable d'avoir des sentiments amoureux)
(7) sentiment de futur raccourci (ex., n'aspire pas à une carrière, mariage, enfants, ou une vie normale)

D. Symptomes persistants d'excitation accrue (non present avant le trauma), comme indiqué par deux (ou plus) des symptomes suivants:

(1) difficulté à s'endormir ou rester endormi
(2) irritabilité ou crises de colère
(3) difficulté à se concentrer
(4) hypervigilance
(5) réaction effrayées exaggerées

E. Durée du trouble (symptomes des Criteres B, C, et D) est plus d'un mois.

F. Le trouble entraine une detresse cliniquement significative ou des troubles en société, professionnel, ou autres domaines de fonctionnement.

Chronique: Si les symptimes durent plus de 3 mois
Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
Voir troubles de la personnalité

Voir page stress post traumatique et borderline

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Trouble de la personnalité (Personality Disorder) (DSM IV)
Le trouble de la personnalité est en général sérieux, c'est-à-dire qu'il nuit véritablement à l'adaptation de la personne.
Il ne s'agit pas de quelques petits défauts ou travers que tout le monde peut avoir.
Voici les critères diagnostiques généraux des troubles de la personnalité: Le diagnostic de trouble de la personnalité est difficile à poser, plusieurs facteurs étant à considérer: durabilité des traits dans le temps, différences inter-culturelles, réponses à des stress spécifiques, liens avec d'autres troubles mentaux, consommation de substance et en tenant compte que les traits ne sont pas considérés comme un problème par le sujet qui a tendance à ne pas les mentionner.
Le DSM-IV définit 10 troubles de la personnalité. La plupart d'entre nous pouvons présenter quelques traits de quelques unes de ces personnalités sans toutefois qu'il y ait lieu de diagnostiquer un ou des troubles.
D'autre part, il arrive que plus d'un trouble se retrouvent chez une même personne. Nous présentons dans ce qui suit les critères qui permettent de reconnaître chacun des 10 troubles de la personnalité. N'oubliez pas toutefois que pour diagnostiquer un trouble particulier, il faut considérer les critères généraux d'un trouble de la personnalité.
Critères généraux d'un trouble de la personnalité
  1. "La personnalité paranoïaque est caractérisée par une méfiance soupçonneuse envers les autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes." (manque de confiance)
  2. "La personnalité schizoïde est caractérisée par un détachement des relations sociales et une restriction de la variété des expressions émotionnelles." (seule sans vrais amis)
  3. "La personnalité schizotypique est caractérisée par des compétences réduites dans les relations avec les proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles et des conduites excentriques." (monde imaginaire)
  4. "La personnalité antisociale est caractérisée par un mépris et une transgression des droits d'autrui." (mépris des autres)
  5. "La personnalité "borderline" ou "état limite" est caractérisée par une impulsivité marquée et une instabilité des relations interpersonnelles, de l'image de soi et des affects." Ce trouble est souvent passablement sévère. (adulte et enfant dans un même corps)
  6. "La personnalité histrionique est caractérisée par des réponses émotionnelles excessives et une quête d'attention." ("remarquez-moi")
  7. "La personnalité narcissique est caractérisée par des fantaisies ou des comportements grandioses, un besoin d'être admiré et un manque d'empathie." (s'aime elle-même)
  8. "La personnalité évitante est caractérisée par une inhibition sociale, par des sentiments de ne pas être à la hauteur et une hypersensibilité au jugement négatif d'autrui." (pas à la hauteur)
  9. "La personnalité dépendante est caractérisée par un comportement soumis et "collant" lié à un besoin excessif d'être pris en charge." (pas réellement autonome)
  10. "La personnalité obsessionnelle-compulsive est caractérisée par une préoccupation par l'ordre, la perfection et le contrôle." (prisonnière de comportements)
Le trouble de la personnalité non spécifié est une catégorie prévue pour les cas où une personne rencontre les critères généraux d'un trouble de la personnalité et présente des traits de plusieurs troubles différents de la personnalité mais sans rencontrer complètement les critères d'aucun trouble.
Deux autres troubles de la personnalité ne sont pas reconnus par le DSM-IV mais sont à l'étude: la personnalité dépressive (mode envahissant de cognitions et de comportements dépressifs, à distinguer des diagnostics de dépression comme tels) et la personnalité passive-agressive (mode envahissant d'attitudes négativistes et de résistance passive aux demandes de fournir une performance adéquate).
Référence: American Psychiatric association, DSM-IV

Voir aussi "trouble de personnalité multiple" dont le nom exact est "trouble de l'identité dissociative" (deux personnes à la fois)

Voir page les troubles de la personnalité, vision de l'aapel

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Trouble de la personnalité paranoïaque (DSM IV) Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
Traitement par thérapie (médication contre-indiquée généralement)
Voir troubles de la personnalité
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Trouble de la personnalité schizoïde (Schizoid Personality Disorder)(DSM IV)
A. Mode général de détachement par rapport aux relations sociales et restriction de la variété des expressions émotionnelles dans les rapports avec autrui, qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes:
1. le sujet ne recherche, ni n'apprécie, les relations proches y compris les relations intrafamiliales
2. choisit presque toujours des activités solitaires
3. n'a que peu ou pas d'intérêt pour les relations sexuelles avec d'autres personnes
4. n'éprouve du plaisir que dans de rares activités, sinon dans aucune
5. n'a pas d'amis proches ou de confidents, en dehors de ses parents du premier degré
6. semble indifférent aux éloges et à la critique d'autrui
7. fait preuve de froideur, de détachement, ou d'émoussement de l'affectivité.

B. Ne survient pas exclusivement pendant l'évolution d'une Schizophrénie, d'un trouble de l'humeur avec caractéristiques psychotiques, d'un autre trouble psychotique ou d'un trouble envahissant du développement et n'est pas dû aux effets physiologiques directs d'une affection médicale générale.

Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
Traitement essentiellement par thérapie
Voir troubles de la personnalité
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Trouble de la personnalité schizotypique (Schizotypal Personality Disorder)(DSM IV)
A. Mode général de déficit social et interpersonnel marqué par une gêne aiguë et des compétences réduites dans les relations proches, par des distorsions cognitives et perceptuelles, et par des conduites excentriques. Le trouble apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:
1. idées de référence (à l'exception des idées délirantes de référence) c'est-à-dire, croyance erronée selon laquelle les événements, les objets ou les autres personnes de l'environnement immédiat du sujet ont une signification particulière et inhabituelle.
2. croyances bizarres ou pensée magique qui influencent le comportement et qui ne sont pas en rapport avec les normes d'un sous-groupe culturel (par exemple superstition, croyance dans un don de voyance, dans la télépathie ou dans un "sixième" sens; chez les enfants et les adolescents, rêveries ou préoccupations bizarres)
3. perceptions inhabituelles, notamment illusions corporelles
4. pensée et langage bizarres (par exemple vagues, circonstanciés, métaphoriques, alambiqués ou stéréotypés)
5. idéation méfiante ou persécutoire
6. inadéquation ou pauvreté des affects
7. comportements ou aspect bizarre, excentrique ou singulier
8. absence d'amis proches ou de confidents en dehors des parents du premier degré
9. anxiété excessive en situation sociale qui ne diminue pas quand le sujet se familiarise avec la situation et qui est due à des craintes persécutoires plutôt qu'à un jugement négatif de soi-même.

B. Ne survient pas exclusivement pendant l'évolution d'une Schizophrénie, d'un trouble de l'humeur avec caractéristiques psychotiques, d'un autre trouble psychotique ou d'un trouble envahissant du développement.

Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
Voir troubles de la personnalité
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Trouble de la personnalité antisociale (Antisocial Personality Disorder)(DSM IV)
A. Mode général de mépris et de transgression des droits d'autrui qui survient depuis l'âge de 15 ans, comme en témoignent au moins trois des manifestations suivantes:
1. incapacité de se conformer aux normes sociales qui déterminent les comportements légaux, comme l'indique la répétition de comportements passibles d'arrestation
2. tendance à tromper par profit ou par plaisir, indiquée par des mensonges répétés, l'utilisation de pseudonymes ou des escroqueries
3. impulsivité ou incapacité à planifier à l'avance
4. irritabilité ou agressivité, indiquées par la répétition de bagarres ou d'agressions
5. mépris inconsidéré pour sa sécurité ou celle d'autrui
6. irresponsabilité persistante, indiquée par l'incapacité répétée d'assumer un emploi stable ou d'honorer des obligations financières
7. absence de remords, indiquée par le fait d'être indifférent ou de se justifier après avoir blessé, maltraité ou volé autrui

B. Âge au moins égal à 18 ans
C. Manifestations d'un trouble des conduites débutant avant l'âge de 15 ans.
D. Les comportements antisociaux ne surviennent pas exclusivement pendant l'évolution d'une Schizophrénie ou d'un épisode maniaque.

Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
L'expression « personnalité antisociale » est la version moderne du concept de « psychopathe » et « sociopathe »
Voir troubles de la personnalité
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Trouble de la personnalité borderline (borderline Personality Disorder) ou Etat limite (DSM IV)
Mode général d'instabilité des relations interpersonnelles, de l'image de soi et des affects avec une impulsivité marquée, qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:
1. Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés
2. Mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation (voir clivage )
3. Perturbation de l'identité: instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi
4. Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex.., dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie)
5. Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations
6. Instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur (p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)
7. Sentiments chroniques de vide
8. Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées)
9. Survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères
Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
Traitement par fluoxétine et thérapie. On peut parler de "guérison"
Voir Articles et Déni ou BP Distortion Campaign
Voir Décom pensation
Voir troubles de la personnalité
Voir définition du trouble borderline pour le CIM
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Trouble de la personnalité histrionique (Histrionic Personality Disorder)(DSM IV)
A. Il s'agit d'un mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d'attention, qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:
1. le sujet est mal à l'aise dans les situations où il n'est pas au centre de l'attention d'autrui
2. l'interaction avec autrui est souvent caractérisée par un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une attitude provoquante
3. expression émotionnelle superficielle et rapidement changeante
4. utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l'attention sur soi
5. manière de parler trop subjective mais pauvre en détails
6. dramatisation, théâtralisme et exagération de l'expression émotionnelle
7. suggestibilité, est facilement influencé par autrui ou par les circonstances
8. considère que ses relations sont plus intimes qu'elles ne le sont en réalité.
Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
Voir troubles de la personnalité
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Trouble de la personnalité narcissique (Narcissistic Personality Disorder) (DSM IV)
Il s'agit d'un mode général de fantaisies ou de comportements grandioses, de besoin d'être admiré et de manque d'empathie qui apparaissent au début de l'âge adulte et sont présents dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:
1. le sujet a un sens grandiose de sa propre importance (p. ex., surestime ses réalisations et ses capacités, s'attend à être reconnu comme supérieur sans avoir accompli quelque chose en rapport)
2. est absorbé par des fantaisies de succès illimité, de pouvoir, de splendeur, de beauté ou d'amour idéal
3. pense être "spécial" et unique et ne pouvoir être admis ou compris que par des institutions ou des gens spéciaux et de haut niveau
4. besoin excessif d'être admiré
5. pense que tout lui est dû: s'attend sans raison à bénéficier d'un traitement particulièrement favorable et à ce que ses désirs soient automatiquement satisfaits
6. exploite l'autre dans les relations interpersonnelles: utilise autrui pour parvenir à ses propres fins
7. manque d'empathie: n'est pas disposé à reconnaître ou à partager les sentiments et les besoins d'autrui
8. envie souvent les autres, et croit que les autres l'envient
9. fait preuve d'attitudes et de comportements arrogants et hautains
Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
Voir troubles de la personnalité
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Trouble de la personnalité évitante (Avoidant Personality Disorder)(DSM IV)
Il s'agit d'un mode général d'inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d'hypersensibilité au jugement négatif d'autrui qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes:
1. le sujet évite les activités sociales professionnelles qui impliquent des contacts importants avec autrui par crainte d'être critiqué, désapprouvé ou rejeté
2. réticence à s'impliquer avec autrui à moins d'être certain d'être aimé
3. est réservé dans les relations intimes par crainte d'être exposé à la honte et au ridicule
4. craint d'être critiqué ou rejeté dans les situations sociales
5. est inhibé dans les situations interpersonnelles nouvelles à cause d'un sentiment de ne pas être à la hauteur
6. se perçoit comme socialement incompétent, sans attrait ou inférieur aux autres
7. est particulièrement réticent à prendre des risques personnels ou à s'engager dans de nouvelles activités par crainte d'éprouver de l'embarras
Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
Traitement par thérapie essentiellement
Voir troubles de la personnalité
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Trouble de la personnalité dépendante (Dependent Personality Disorder)(DSM IV)
Besoin général et excessif d'être pris en charge qui conduit à un comportement soumis et "collant" et à une peur de la séparation, qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins cinq des manifestations suivantes:
(1) le sujet a du mal à prendre des décisions dans la vie courante sans être rassuré ou conseillé de manière excessive par autrui
(2) a besoin que d'autres assument les responsabilités dans la plupart des domaines importants de sa vie
(3) a du mal à exprimer un désaccord avec autrui de peur de perdre son soutien ou son approbation. NB: ne pas tenir compte d'une crainte réaliste de sanctions
(4) a du mal à initier des projets ou à faire des choses seul (par manque de confiance en son propre jugement ou en ses propres capacités plutôt que par manque de motivation ou d'énergie)
(5) cherche à outrance à obtenir le soutien et l'appui d'autrui, au point de faire volontairement des choses désagréables
(6) se sent mal à l'aise ou impuissant quand il est seul par crainte exagérée d'être incapable de se débrouiller
(7) lorsqu'une relation proche se termine, cherche de manière urgente une autre relation qui puisse assurer les soins et le soutien dont il a besoin
(8) est préoccupé de manière irréaliste par la crainte d'être laissé à se débrouiller seul
Mentionnons que la personnalité dépendante coexiste souvent avec d'autres problèmes de personnalité et de l'humeur difficiles à distinguer. Le degré selon lequel des comportements dépendants sont considérés comme adaptés varie selon l'âge et le groupe socioculturel.

Référence: American Psychiatric association, DSM-IV
Traitement par thérapie essentiellement
Voir troubles de la personnalité

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Trouble de la personnalité obsessionnelle-compulsive (Obsessive-Compulsive Personality Disorder) (DSM IV)
Il s'agit d'un mode général de préoccupation par l'ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d'une souplesse, d'une ouverture et de l'efficacité qui apparaît au début de l'âge adulte et est présent dans des contextes divers, comme en témoignent au moins quatre des manifestations suivantes:
1. Préoccupations par les détails, les règles, les inventaires, l'organisation ou les plans au point que le but principal de l'activité est perdu de vue
2. Perfectionnisme qui entrave l'achèvement des tâches (p. ex., incapacité d'achever un projet parce que des exigences personnelles trop strictes ne sont pas remplies)
3. Dévotion excessive pour le travail et la productivité à l'exclusion des loisirs et des amitiés (sans que cela soit expliqué par des impératifs économiques évidents)
4. Est trop consciencieux, scrupuleux et rigide sur des questions de morale, d'éthique ou de valeurs (sans que cela soit expliqué par une appartenance religieuse ou culturelle)
5. Incapacité de jeter des objets usés ou sans utilité même si ceux-ci n'ont pas de valeur sentimentale
6. Réticence à déléguer des tâches ou à travailler avec autrui à moins que les autres se soumettent exactement à sa manière de faire les choses
7. Se montre avare avec l'argent pour soi-même et les autres; l'argent est perçu comme quelques chose qui doit être thésaurisé en vue de catastrophe futures
8. Se montre rigide et têtu
Référence: American Psychiatric association, DSM-IV,
Voir névrose obsessionnelle
Voir troubles de la personnalité
Voir page trouble borderline vision de l'aapel

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CIM-10 / F 60.3 - Personnalité émotionnellement labile(instable)(CIM 10)
Trouble de la personnalité caractérisé par une tendance à agir avec impulsivité et sans considération pour les conséquences possibles, associée à une instabilité de l'humeur. Les capacités d'anticipation sont souvent très réduites et des éclats de colère peuvent conduire à de la violence ou à des comportements explosifs; ceux-ci sont volontiers déclenchés lorsque les actes impulsifs sont contrariés ou critiqués par autrui.
Deux variantes de ce trouble de la personnalité sont spécifiées; toutes deux ont en commun l'impulsivité et le manque de contrôle de soi.
F60.30 type impulsif
Les caractéristiques prédominantes sont l'instabilité émotionnelle et le manque de contrôle des impulsions. Des accès de violence ou des comportements menaçants sont courants, particulièrement lorsque le sujet est critiqué par autrui.

F60.31 type borderline
Plusieurs des caractéristiques de la personnalité émotionnellement labile sont présentes; de plus, l'image de soi, les objectifs et les préférences personnelles (y compris sexuelles) sont perturbés ou incertains et des sentiments permanents de vide sont habituellement présents. Une tendance à s'engager dans des relations intenses et instables conduit souvent le sujet à des crises émotionnelles et peut être associée à des efforts démesurés pour éviter les abandons et à des menaces répétées de suicide ou à des gestes auto-agressifs (ceux-ci peuvent également survenir sans facteurs déclenchants manifestes).
Définition du trouble borderline pour le dsm 4

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Mise en garde:
Toutes les informations présentes sur ce site sont dans le but d'aider à comprendre une maladie pour le moins "particulière" et déroutante
Mais aussi et surtout à soutenir les personnes qui souffrent, malades ou pas. En tous les cas, il est INDISPENSABLE d'avoir recours à un médecin psychiatre et ou psychothérapeute spécialiste de la maladie pour confirmer ou infirmer un diagnostic
 

mise à jour 2020 - Auteur Alain Tortosa


 
 

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