Introduction - rappel Actions Etat des lieux Auteurs du site

Échanger du vécu et des expériences Sensibiliser à la pathologie "borderline" Prévenir le trouble borderline Orienter vers des spécialistes et des structures adaptées Informer sur la pathologie et ses traitements Rassurer les personnes en souffrance et les proches.

• Soutenir les personnes souffrant d'un trouble de la personnalité. En particulier l'état limite Borderline.

• Soutenir les  "NON" (non-malades), ceux qui savent, soutiennent, les proches, les familles des patients et qui hélas bien souvent ne sont ni crus ni aidés.

• Informer des progrès de la neuroscience et des traitements disponibles notamment en terme de psychothérapies.

• Elles ne pensent pas être "sauvables" ou ne pensent pas le "mériter" alors que l'on peut "s'en sortir".


• Elles en ont "l'habitude" et ont tendance à penser que la souffrance fait partie de la "normalité" de la vie.


• Elles ont tendance à penser que c'est leur "nature" d'être ainsi et non une maladie qui se traite.


• Elles ont une vraie solitude intérieure basée sur leur quasi impossibilité à se confier vraiment (pas même à leurs proches), leurs émotions prenant le dessus.


• Elles sont souvent dans l'incapacité d'avoir une vie épanouie (conjoint, enfants, amis, ...) comme "tout le monde".


• Elles ont souvent été "sur-quelque chose": sur-protégées ou sur-étouffées ou sur-abandonnées ou maltraitées. Leur problèmes étant souvent minimisés ou ignorés depuis toujours (?) par leur entourage.


• Elles sont capables de camoufler leur mal-être pendant des années (cela complique les prises de conscience et favorise le déni).


• Elles sont adultes mais avec parfois le sentiment d'avoir un esprit d'enfant perturbé ou plutôt des réactions émotionnelles enfantines, et communiquer avec elles est extrêmement délicat.

• Ils cherchent à trouver le "bon" praticien à même d'aider la personne qui souffre (ce qui ne semble pas tâche aisée) alors même que le premier point à résoudre est de convaincre le patient qu'il peut s'en sortir.


• Ils sont parfois face aux mensonges(inconscients?) ou au déni de la personne qui souffre et parfois face à sa campagne de dénigrement du type: "C'est LUI (elle), le (la) malade, pas moi".


• Ils sont bien souvent complices des mensonges de la personne qui souffre.


• Ils sont très souvent non crus par l'entourage de la personne qui souffre car la personne qui souffre peut donner une apparence de "normalité". Ils doivent donc convaincre de cette réalité mais en ne culpabilisant pas inutilement l'entourage.



• Ils ont surtout à convaincre la personne qui souffre d'ouvrir les yeux sur sa situation et à vouloir s'en sortir par elle-même mais comme on le ferait face à une personne qui (au début) ne peut dire son problème avec des mots.



• Ils doivent parfois faire face à la justice, étant injustement accusés de harcèlement, violence, viol de vie privée, ...
(Eux parlent d'assistance à personne en danger et luttent contre l'emprise parfois exercée par l'entourage).


• Ils leurs faut enfin "tenir le coup" et ne pas "craquer" devant l'ampleur de la tâche à accomplir. Bien souvent ils rentrent en thérapie avant le malade lui-même.

• Communication

Faire connaître la maladie auprès du public: "Il n'y a rien de honteux à souffrir d'un trouble, à être malade"
• Rien d'exceptionnel: 2 à 3% de la population. Avec l'entourage ça fait plus de 10% de la population impliquée.
• 20 à 25% des patients traités pour des troubles psychiatriques auraient ce trouble de la personnalité.
• Gravité de la maladie (souffrance, handicaps, risque de suicide des dizaines de fois supérieur au reste de la population)
• 30% des suicides seraient par des personnes ayant un trouble de la personnalité
• Voir données et Statistiques

Par
• Le site Internet, la page Facebook
• Des Articles de presse, publication d'ouvrages, émissions de radio, TV, oeuvres de fiction
• Conférences, séminaires, ...
Sensibiliser les pouvoirs publics au problème (La non-prise en compte a un coût élevé pour la collectivité)
 
 
• Santé - Formation
• Recenser les praticiens Francophones au fait du trouble "état limite" ou "borderline" (il y a des carences)
• Sensibiliser des praticiens (en partant du médecin de famille ou de la médecine du travail) au problème
• Sensibiliser la médecine du travail
• Sensibiliser les organismes d'assurance maladie
 
..
• Réflexions éthiques et morales
• Introduire dans les esprits (le droit) et dans certaines circonstances graves, "une forme de devoir d'ingérence humaine".
Nous n'avons pas le droit moral de laisser toute une partie de la population souffrir d'une maladie QUI SE SOIGNE !
(En respectant le droit du patient. Il s'agit de convaincre et surtout pas de contraindre) .
• La loi parle de consentement "libre et éclairé" du patient.

La question est: "Une personne souffrant d'un trouble de la personnalité Borderline Etat Limite, c'est à dire pensant avoir (à tort) un quotient émotionnel enfantin, une incapacité à parler d'elle même, un manque total de confiance en elle, une dépendance vis à vis de ..., et de plus dans le déni, peut-elle émettre un avis libre et éclairé ?" .
• Ne devrions pas de plus entamer une réflexion sur
"L'obligation de diagnostic" (ce qui n'a rien à voir avec l'obligation de soin).

Une fois de plus:
Comment une personne
• qui ne sait pas (vraiment) qu'elle est malade, qui pense que c'est sa "nature" d'être ainsi
• qui ne sait pas que sa maladie se traite et que ses souffrances peuvent disparaître
  
• qui parfois même est empêchée par son entourage qui refuse de voir la vérité en face
pourrait-elle disposer d'un avis "libre et éclairé" et décider par elle-même, sans le moindre "coup de pouce", de se diagnostiquer puis se soigner ?


• Droit et dignité du malade et de son entourage.

• Droit à l'information et au diagnostic

• Il y a aujourd'hui dans les pays Francophones et surtout en France un vide quasi total à ce sujet en direction du grand public.

• L'association doit pouvoir avoir une forte image positive grâce au soulagement qu'elle pourrait apporter.

Nous aimerions entendre de plus en plus la phrase suivante:
"Ma vie a basculé le jour où j'ai découvert que je n'étais pas seul(e) dans ce cas"
C'est déjà le cas

Auteurs du contenu:
Auteur principal :  fondateur de l'Aapel (non médecin)
Autres auteurs:  Patients, proches, familles et professionnels (informations précisées sur chacune des pages concernées avec leurs titres s'ils sont professionnels de santé)
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Nous croyons que la liberté de pensée passe par une information la plus large et la plus honnête possible.
 
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Auteur , auteur du livre "le trouble de la personnalité borderline" et du livre "dans l'emotion d'une borderline", fondateur de l'AAPEL,
Association d'Aide aux Personnes souffrant d'Etat Limite ou trouble de la personnalité borderline ainsi que leurs proches.
Association loi 1901.
AAPEL est une marque déposée de "Ass Aide Personnes Etat Limite"

Page crée le 9 novembre 2002
Dernière mise à jour 2020.
 

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Mise en garde:
Toutes les informations présentes sur ce site sont dans le but d'aider à comprendre une maladie pour le moins "particulière" et déroutante
Mais aussi et surtout à soutenir les personnes qui souffrent, malades ou pas. En tous les cas, il est INDISPENSABLE d'avoir recours à un médecin psychiatre et ou psychothérapeute spécialiste de la maladie pour confirmer ou infirmer un diagnostic
Quoiqu'il en soit le nom d'une maladie importe peu, ce qui compte, c'est d'appliquer le "bon" traitement à chaque malade
Rappelons que seul un médecin (en France et de nombreux pays) peut délivrer des médicaments.
Ce site n'a PAS vocation d'établir des diagnostics à distance NI de se substituer aux médecins.
Le patient doit consulter un médecin.