AAPEL
Trouble borderline état limite
Les larmes, pleurer, témoignage borderline.

Les larmes pour un oui ou pour un non cela m'arrive beaucoup moins maintenant.
Je pleure parfois de rage lorsque j'ai perdu quelque chose (cela fonctionne avec la crise de rage)

Quand j'étais en 6e (11 ans), une fois j'avais perdu mon carnet de correspondance (il était en fait dans mon foutoir, sur mon bureau !), j'ai eu une angoisse affreuse, j'ai piqué une crise de rage, avec larmes, panique, je criais en pleurant " mon carnet ! Je veux mon carnet ! ", j'ai tout foutu en l'air, déchiré des livres même, cassé des stylos, et j'ai fini par le retrouver, mais j'ai mis du temps à me calmer.
Je pleure ou j'ai envie de pleurer quand on me fait une remarque qui me blesse
Je me rappelle certaines réunions où on me blaguait sur mon "bordel" légendaire, mon laisser-aller, ça faisait rire tout le monde et moi ça me donnait envie de pleurer
J'attirais les critiques et les moqueries quand j'étais plus jeune, car ça amusait les autres de me voir pleurer ou crier
Je pense que moi je ne suis pas capable de parler de moi, de mes problèmes à quelqu’un, car je suis immédiatement envahie par la colère ou les pleurs
Je pleure quand à la Tv il y a quelque chose de triste
Je ne peux pas regarder des reportages ou on montre des choses tragiques, comme la mère qui pleure devant le corps de son enfant ou des blessés qui crient, sans me mettre à pleurer, sans me sentir très mal.
Je peux pleurer si je m'engueule avec quelqu’un, la colère devient de la tristesse.
En fait c'est comme un barrage qui casse, l'eau se répand en torrents fous et n'importe comment.
Si un prof me faisait une remarque dégueu (il y en avait de vieux dégueulasses) du genre "T... vous ne ferez jamais rien" "T...vous êtes vraiment stupide" etc...je pouvais pleurer, mais en général c'était après les cours, dans les couloirs, j'arrivais à me retenir jusqu'à la fin.

Si je m'engueule avec quelqu'un, du genre une copine m'engueule. Ben oui je ne supporte pas la moindre critique, en plus quand c'est une copine, en géneral elle n'a pas droit à ma crise de colère ou se faire envoyer bouler donc j'encaisse en general et ça me donne envie de pleurer.
Exemple d'une critique d'une copine "Toi tu dis toujours que tu vas faire les choses et tu ne fais jamais rien, on peut pas te faire confiance" "t''es une vraie plaie ... j'en ai marre" "bon écoutes tu radotes, ça fait 3 fois que je t'entends raconter ça (c'était du 2e degré !)"
Alors la, ça rejoint le truc où j'ai pas du tout confiance en moi, je peux devenir très violente ou me mettre à chialer, de toute façon je chialais ou pendant ou après, seule.
Quand je dis que je m'engueule avec la copine d'ailleurs je devrais plutot dire je me fais engueler par la copine, disons que quand je suis seule avec je peux répondre et me mettre en boule, par contre dès qu'il y a des témoins la, j'encaisse sans rien dire, comme une petite fille presque. Par contre quand j'étais plus petite en géneral je répondais voire meme je cognais.


Avant, quand j'étais plus jeune, et surtout ado :
Je pleurais parfois sans savoir vraiment pourquoi, à part que j'étais triste ou vide
Il m'est arrivé d'avoir des projets de suicide où j'aurais pu le faire, mais mon humeur était très instable, j'avais envie d'y passer à 10h, j'en pleurais même, et puis à 12h je pensais à autre chose, à 18h de nouveau j'y pensais, et puis de nouveau mon état changeait. J'aurais pu mourir à cet age, ça ne s'est pas fait.

Je pleurais à la moindre remarque même anodine.
Mes parents voyaient bien que la moindre remarque me mettait ou en colère ou me faisait pleurer et me rendait triste très longtemps, mais ils ne se sont pas inquiétés.
Il m'arrivait fréquemment de pleurer, seule dans ma chambre, et parfois mes parents m'ont vue, et bien ils ne me disaient pas autre chose que "tu devrais avoir plus d'amis, ça irait mieux, secoue toi".

Je pleurais parfois quand j'étais saoule (4 fois)

Je pleurais aussi de rage et d'angoisse très souvent

Je me couchais à 21h sonnante et je m'angoissais à l'idée de ne pas avoir mes 10 h de sommeil, donc fatalement je faisais de l'insomnie, et j'en pleurais de rage et d'angoisse quand je voyais inscrit 23h sur le réveil
Pour mon anniversaire, je ne supportais pas que mes parents me cachent mes cadeaux ça me mettait en fureur de ne pas les trouver. Ca me mettait hors de moi, je pleurais même pour qu'ils le disent. Pourquoi je faisais ça, je ne sais pas trop l'expliquer, je n'ai jamais aimé l'inconnu, je n'ai jamais non plus supporté l'attente, l'incertitude
Je suppose que c'était ça aussi, l'incertitude pendant 1 mois ou plus m'était insupportable, l'angoisse de l'inconnu et l'attente.

Je pleurais quand on me grondait
Ca, c'est surtout avec ma mère, elle criait beaucoup et nous faisait peur, à moi surtout car elle me dénigrait beaucoup, je regrette de le dire mais c'est vrai.
Il y avait une chanson de "the cure", quand je l'entendais j'avais l'impression d'entendre ma mère hurler : "MA FiiiiiiiiiiiiiiLLE!!!" Et donc elle me grondait, souvent de manière humiliante, c'est à dire devant d'autres personnes, de la famille ou autres "toi, t'es qu'une emmerdeuse" "Non mais vraiment, on peut pas te faire confiance !"
Dans ce cas, je pleurais, de peur d'abord, de honte ensuite, surtout quand ça se passait devant toute la famille, ça fichait vraiment honte, je me rappelle que je baissais la tête, je n'osais regarder personne, je sentais mon visage devenir rouge, et si ça se poursuivait, c'étaient les larmes à coup sur.
Elle hurlait en plus, ça me terrifiait.
Ma grand-mère un jour lui a dit "mais enfin ça va pas, tu ne te rends pas compte, tu lui hurles dessus !".
Quand mon père me grondait par contre j'en avais strictement rien à faire, on se moquait de lui avec mes frères.

 je détestais l'injustice, quand j'étais accusée à tort, je me foutais en pleurs, dans tous mes états "mais c'est pas moi!!! C’est pas moi!!" Je hurlais, je ne supportais pas en plus que l'on ne me croie pas, je faisais presque une crise de nerfs.


Je pleurais quand j'avais eu une mauvaise note
Ca dépendait des matières mais effectivement, ça m'est arrivé d'avoir un 5 en math parce que je n'avais rien fait, je pleurais car c'était mon monde qui s'écroulait, tout de suite je voyais le redoublement inévitable (même si j'avais eu des bonnes notes avant) pour moi c'était la fin du monde. Ca c'était au lycée, au collège par contre je pleurais surtout parce que j'avais peur de la réaction de ma mère.
Avec l'aimable collaboration de Fl..

Je veux vous aider ou aider un proche

 
Je veux adherer à l'association AAPEL

 
Je veux en savoir plus sur l'AAPEL et sa vocation

 
Je veux vous contacter
.


AAPEL - retour page synthese trouble de la personnalité Etat limite Borderline

Mise en garde:
Toutes les informations présentes sur ce site sont dans le but d'aider à comprendre une maladie pour le moins "particulière" et déroutante
Mais aussi et surtout à soutenir les personnes qui souffrent, malades ou pas. En tous les cas, il est INDISPENSABLE d'avoir recours à un médecin psychiatre et ou psychothérapeute spécialiste de la maladie pour confirmer ou infirmer un diagnostic
Quoiqu'il en soit le nom d'une maladie importe peu, ce qui compte, c'est d'appliquer le "bon" traitement à chaque malade
 
 

2020