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Le trouble borderline est un trouble mental (psychopathologique) et il est alors de fait "logique" que les critères diagnostiques DSM du trouble fassent ressortir les "dysfonctionnements" de la personne qui en souffre et non l'inverse. (voir petit test).Que veut dire le mot émophane?
Je trouve cette vision "injuste" (même si elle est indispensable sur le plan médical), injuste car elle ne montre pas les cotés "positifs" d'une personne souffrant d'état limite.
Sans compter que les "borderline" ont plutôt une mauvaise réputation (souvent justifiée)...
Je sais bien que ce n'est pas vraiment dans les habitudes des "borderline" de se définir de façon "positive" (sauf ceux qui sont dans le déni ou le clivage et qui peuvent chercher à présenter une "image").
C'est justement pour cela que je me suis mis à chercher une vision positive du trouble borderline, que j'ai nommé "émophane" et ce afin de dé-stigmatiser les personnes qui souffrent de cette pathologie..
Encore une fois l’objet n'est absolument pas de faire des "borderlines" des "êtres supposés supérieurs" ou d'imaginer une sorte de secte. Il s'agit simplement de rééquilibrer la balance. L'objet n'est pas non plus d'effacer ou de nier l’existence de pathologies et de troubles de la personnalité ou de déresponsabiliser les personnes souffrant de trouble borderline. Le trouble borderline est et demeure un trouble de la personnalité (avec des critères diagnostiques) qui engendre de grandes souffrances.
Notons que d'une certaine façon, une personne qui aurait tous les traits positifs de l'émophane serait de fait en souffrance dans un monde bien peu émophane. Bien entendu elle ne pourrait pas non plus être narcissique ou se sentir supérieure de quelque façon que ce soit car cela serait incompatible avec les traits de l'émophane.
Tout ceci n'a rien à voir non plus avec un QI ou une intelligence dite supérieure car il est possible de trouver aussi bien des "saints" que des dictateurs psychopathes parmi les génies
(L'idée d'une vision positive du trouble borderline m'est venue en regardant notamment les travaux de Carol Gray et Tony Attwood sur le trouble d'Asperger, “The Discovery of "Aspie" Criteria”, The Gray Center for Social Learning and Understanding), l'objet étant de déstigmatiser un trouble.
Une personne émophane est une personne qui répond aux critères ou canons de l'émophanie.Quelles sont les traits de caractères d'une personne émophane (ou de l'émophanie)
Qui suis-je ?Bien sur que non et je rajouterais "encore heureux !" Une personne "émophane" peut n'avoir aucun trouble psychopathologique comme elle peut avoir développé des troubles psy comme par exemple un trouble de la personnalité évitante, un trouble de la personnalité borderline, etc..
Un trouble borderline n'est certainement pas le "moyen d'accès" aux traits de l'émophane, au contraire même, le trouble borderline constitue une barrière à l'expression des traits émophanes.
Une des grosses craintes des personnes souffrant de trouble borderline est notamment de "se perdre" dans une thérapie.Et un "borderline" sans trouble borderline, c'est quoi ?Nombreuses sont celles qui pensent (à tort) que c'est leur trouble borderline qui a fait d'elles ce qu'elles sont...
De ce fait, certaines peuvent rejeter violemment le diagnostic de trouble de la personnalité borderline car dans leur tête, elles ne seraient plus "elles" mais "leur trouble" (une espèce de "je ne suis plus moi car moi c'est un trouble"), situation au combien déstabilisante...Leur discours est alors "si je suis sensible c'est parce que j'ai un trouble borderline"... ainsi que "qui serais-je sans ce trouble ?"
La vérité en est que "ce n'est pas parce que je souffre d'un trouble borderline que je suis sensible, mais parce que je suis sensible que je faisais parti d'une population à risque pour développer un trouble borderline"
De ce fait, "guérir d'un trouble borderline ce n'est pas me débarrasser de ma sensibilité mais uniquement me débarrasser de mon trouble borderline", il n'y a donc pas risque de se "perdre" dans une thérapie.
Et bien, en théorie, c'est un émophane !Mais être émophane, ça peut faire mal !
Emophane qui peut alors choisir de mettre ses "qualités" d'émophane au service de lui même et des autres et non plus au service de sa propre autodestruction et autres clivages.
Qui vous dit le contraire... Oui, ça peut faire mal d'être émophane et ce d'autant plus que le monde dans lequel nous vivons serait "non-émophane"Ce qu'ils en disent:
Mais pour autant:Et si vous aviez le choix entre rester emophane et devenir, avec une baquette magique, "non-émophane"... Pensez-vous que le non-émophane que vous seriez devenu pourrait s'aimer ? Je crains que non.
- Un monde "émophane" ne serait-il pas plus "beau" (avec moins de destructions, de conflits, de guerres) ? Je le pense.
- Etre émophane, n'est ce pas véhiculer de "belles" valeurs ? Je le pense.
- Devriez-vous alors avoir "honte" d'être émophane ? Je ne le pense pas.
Alors pourquoi faudrait-il voir comme un "drame" le fait d'être émophane alors que vous pourriez plus voir cela comme un cadeau !
"Vous avez raison en disant que certains traits que nous voyons exagérés de façon destructrice chez des personnes souffrant de trouble borderline sont des traits que nous voyons chez les individus "normaux" et des traits qui, dans la modération ou sous une gestion efficace, peuvent être sain et avantageux. Votre caractérisation aide à "dé-diaboliser" le trouble borderline" (Daniel C Claiborn Ph.D. - Claiborn and Associates, Inc. - Kansas USA).Mini-sondage:
Quelques petits poèmesCliquez pour participer au mini-sondage "Etes-vous émophane ?" Quelques résultats: (d'autres lectures sont possibles bien sur)
Sur un échantillon de plus d'un millier de personnes ayant participées à ce "sondage", nous avons retenu les personnes ayant données leur nom ou prénom, qui disent avoir été diagnostiquées, qui ont fournie l'année de leur diagnostic et avec un maximum de 2 réponses de type "je ne sais pas". Ont été comptabilisées comme "oui", les réponses "oui" et "Au fond de moi oui même si j'ai des problèmes pour l'appliquer".Nous avons ainsi retenu plusieurs centaines de réponses.
Résultats:81% de femmes et 19% d'hommes
Sur les 16 points, les personnes interrogées avaient une moyenne de 14,7 points (soit 94% des criteres de l'émophane) (mini 10 points, maxi 16 points)
Les résultats évoluent entre un minimum de 86% et un maximum de 99% selon les 16 critères
Les 3 critères les plus "faibles" étaient "modestie 86%", "naiveté 86%" et "creativité 86%"
Les 2 critères les plus "élevés" étaient "curiosité 99%" et "altruiste 98%".
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