Trouble borderline, résistance à l'aide et mensonges




Attention à ne pas tout prendre "au pied de la lettre", ni de faire sienne l'opinion des autres. Chaque témoignage, ressenti, chaque "vérité" déclarée est dans le but de se faire sa propre opinion. Chaque patient est différent, il est par exemple plus ou moins malade. Chaque non-patient est différent, il est par exemple plus ou moins impliqué. Les circonstances aussi sont différentes. Le but est donc de se faire sa propre opinion le plus honnêtement possible


texte traduit de la page
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Borderline résistance à l'Aide & à la "Vérité"

Les Borderlines sont-ils résistants à l'aide? Pourquoi? Pourquoi les borderlines sont-ils incapables d'entendre la "vérité" de ceux qui les aiment.
Pourquoi les Borderline sont-ils si résistants à l'aide?

Une proportion importante de la résistance de beaucoup de Borderline provient premièrement et grandement de toutes les douleurs et traumatismes qu'ils ont subis. Confiance brisée et trahison, après confiance brisée et trahison et plus souvent que l'inverse, quelqu'un n'arrivant pas à satisfaire ses besoins de base initiaux (principalement des besoins apaisant et consolidant)

Le moi perdu ne sait pas ce dont il a besoin ou ce qu'il veut. Le moi perdu -- le moi du borderline est dans une recherche désespérée d'une manière de satisfaire ses besoins et d'éviter la douleur crée par des couches et des couches de mécanismes de défense - qui sont expérimenté en tant que "comportements". Dans le "perdu"(???) d'une identité instable -- un manque d'identité, souvent, un borderline ne se rend pas compte qu'il a besoin d'aide. Pour eux, la vie est juste comme elle a toujours été, et les blessures, les problèmes, les tourments sont la faute et la responsabilité de chacun d'autre. Beaucoup de borderline non pas la moindre compréhension ou conscience, "savoir" qu'en effet ils ont besoin d'aide. Et dans cette sorte de bouleversement et douleur émotionnelle bien souvent rien ne ressemble à de l'aide. Pour le borderline rien d'offert comme de l'aide n'est "assez bon" avant que le borderline commence à se connaitre lui même et à satisfaire certains de ses propres besoins.

Les Borderlines ne se rendent pas compte de la façon dont ils se sentent (c'est souvent) parce qu'ils sont perdus et emprisonnées dans les murs et les couches qui se sont crées pour se protéger. Ce qui a été mis en place (des choix souvent inconscients) pour aider s'est traduit être plus nuisible que les blessures originales. Alors que les borderline vieillissent, leur mécanismes de défenses maladaptatés, particulièrement dans leur relation à autrui, continuent à aggraver les dégats qu'en premier lieu le borderline essayait à l'origine de supporter et ou d'échapper.

Ceci laisse le borderline perdu dans un labyrinthe de pensées cognitives tordues, convictions illogiques (souvent incontestées) et au beau milieu d'hypothèses après hypothèses.

Souvent, pour beaucoup de Borderline, n'importe qui qui essaye de leur dire quelque chose de différent que ce qu'ils "pensent" savoir est vu comme "leur mentir".

Quand quelqu'un est au milieu du trouble borderline -- rappelez-vous -- IL NE SAIT PAS QUI IL EST -- CE QU'IL VEUT -- CE DONT IL A BESOIN -- CE QU'IL VAUT -- CE QUI FONCTIONNE, CE QUI NE FONCTIONNE PAS. Et les borderlines ne savent pas comment se lier aux autres parce qu'ils ne savent pas se relier à eux-mêmes. Ils sont perdus. C'est l'endroit le plus profond et le plus desesperement-stérile où être.
Il est plein de vide et d'incertitude. Cela conduit les borderlines à exiger un sens rigide de l'ordre -- ce peut être un ordre désordonné, ou un chaos-ordonné, mais les borderlines se cramponnent à la mal adaptation et l'inproductivité (émotionnelle)(modèles malsains) car en l'absence de connaîssance d'eux-mêmes de modèles -- ou d'attentes, c'est tout ce qu'ils savent faire. En conséquence, beaucoup de borderlines développent des attentes extrêmement rigides de ceux autour d'eux qu'ils regardent, clairement, pour se définir eux-mêmes.

La résistance se produit parce que chaque chose et tout chose qui ne se déroule pas selon les attentes du borderline provoque la sensation de perte de controle et cela aggrave leur sentiment fondamental d'abandon et leur incapacité globale à gérer leur vulnérabilité.
Chaque chose et toute chose qui de quelque facon menace le sentiment de "controle" du borderline (aussi irrationnel et illusoire que puisse être ce sentiment de controle) sera mis en relation avec la plus grosse part de résistance parce que cela re-déclenchera  leur "douleur originel" -- qui est le plus souvent une "blessure abandonnée" et leur laissera le sentiment comme s'ils étaient encore annihilés dans cet "ici et maintenant" -- si vrai que ce qui se produit est qu'ils re-éprouvent de "vieux" sentiment du passé, en quoi est leur "ici et maintenant" et dans ce qui alors devient une réalité pseudo-dissociative déclenchée par une menace percue vers un moi pour lequel ils ont déja si peu (et encore si il en ont) de compréhension.

Une autre raison clef qui fait que les borderlines sont si résistant à l'aide nait souvent de la réalité que très souvent ils n'ont pas reçu l'aide dont ils avaient besoins.

Il est également très difficile de percevoir que quelque chose ou quelqu'un "vous aide" quand tout ce que vous ressentez est perdu, impuissance, hors de la controle, irréealité et une quantité incroyable de douleur émotionnelles -- ou pour quelques borderline l'opposé -- une absence de la douleur ressentie qui est remplacée par un sens non diminué de "torpeur" et de "néant" -- un sentiment comme celui de ne pas vraiment exister et quoiqu'il se produise ne s'est pas vraiment produit.

La deuxième question du même non-borderline: Qu'en est-il de la vérité qu'il ne veulent ou ne peuvent pas entendre?

Pour connaitre "la vérité" ou n'importe quel degré de la "vérité" un borderline doit pouvoir envisager et accepter émotionnellement  qu'il existe des possibilités et des choix en dehors du royaume de son actuelle compréhension des choses. Souvent en essayant de s'ouvrir à, conduit un borderline à se sentir totalement en perte de tout controle et en extrême insécurité.

Les borderlines croient souvent que ce qu'ils perçoivent et "savent" est la vérité -- en fait c'est sans aucun doute la vérité du borderline -- et ainsi quand quelqu'un se met à leur indiquer la "vérité", le borderline se sentira souvent manipulé et qu'on lui ment. Quoi que ce soit de menacant peut augmenter le niveau de la projection et de transfert de la part du borderline.

La vie dans les pièces de la réalité borderline dans les "petits snipets (???)" noirs et blancs du grand écran; dans la réalité de dissocation-déclenchée n'est pas la vie car elle dévoile pour d'autres du "grand écran". Les borderline, vivent avec émotion et cognitivement dans un univers parallele. Un langage de relative santé émotionnelle et de cognition n'est pas un langage borderline. Ce n'est pas que les borderline ne veulent pas entendre la vérité, c'est qu'ils ne parlent pas la même langue -- émotionnellement.

Le problème central dans tout de ceci est le sens instable du moi du borderline. Du fait que les borderline ne savent pas qui ils sont ou ce qu'ils aiment, veulent ou leur besoins, ils sont souvent dans l'incapacité de distinguer rationnellement ce qui est "vérité" et ce qui ne l'est pas.

Pour beaucoup de borderlines, vivant en l'absence d'un moi connu la "vérité" est ce qu'ils décident qu'elle "soit". La "vérité" est ce qui est commode. La "vérité" est souvent les mensonges et les manipulations que les borderlines rejouent afin de récapituler leur passé à un point de compréhension ou à un point d'une auto-conscience qui pourrait traverser les déformations cognitives et les pensées illogiques ou "la pensée puante". Quand une est la  "pensée puante" le concept de vérité est étranger. Il n'y a aucun sens équilibré de quoique ce soit sur lequel baser une croyance que A - est vrai ce qui signifie que B - ne l'est pas.

Les borderline peuvent être extrêmement intellectuellement concients d'eux même de beaucoup de manières. Ce qui n'est pas de pair avec cette prouesse intellectuelle est leur QI émotionnel. Les borderlines sont souvent perdus, des enfants blessés trainant dans des corps d'adulte. Un enfant peut-il "entendre la vérité" s'il ne peut pas la contempler/ y réfléchir ? Un enfant peut-il "entendre la vérité" avant d'avoir atteind un certain stade de developpement ? NON! C'est pourquoi les borderlines sont souvent incompris par les autres car ils sont perdus dans eux-mêmes.

La manière dont j'ai commencé à "entendre la vérité" a été en mûrissant émotionnellement -- en étant re-parenté, à la fois par moi, et par des therapeutes. J'ai dû être re-enseigné et ré-éduqué au sujet de tellement que j'avais appris qui était maladapté. Je ne pouvais pas apprendre beaucoup de choses pendant de longues périodes. J'ai appris seulement après que j'en ai eu grand besoin -- et après (comme je l'ai dit avant) j'en suis arrivé à savoir que la douleur que j'avais en moi était largement plus grande que la douleur j'allais avoir pour apprendre à supporter et gérer afin de changer.

La résistance est souvent vue par les professionnels lorqu'un patient ou un client ne fait pas ce qu'ils veulent qu'ils fassent -- c'est-à-dire quand certain s'attendent à des résultats ne peuvent pas être atteint et réalisé. Parfois une personne n'est simplement pas encore prête. Parfois une personne avec le trouble borderline ne peut pas entendre "votre vérité" quand vous voulez/avez besoin plus que vous pouvez se rapporter à, tolérer, entendre ou découvrir leurs "vérités" plus longtemps.

...

Il y a un pont entre les deux mondes. Afin de marcher dessus et de traverser chaque côté, borderline ou non-borderline doit apprendre à comprendre et pratiquer la responsabilité personnelle. Chaque côté doit arriver à terme, en premier, avec sa propre vérité, et puis essayer de se réunir au milieu de l'impossibilité. Chaque côté doit être disposé, prêt et apte. Si un côté n'est pas prêt, ou disposé ou capable de alors ils ne commenceront pas à traverser le pont sur lequel l'autre se tient -- espérant, voulant et ayant besoin.......

Mme. © A.j. Mahari - 2000.


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