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Trouble de la
personnalité borderline, état limite.
Pourquoi
faire un test et non utiliser directement le DSM
(manuel diagnostic américain) ?
// Pour accéder au test, cliquer ici \\
Effectivement, on peut estimer que cette question est légitime. Il existe le DSM,(manuel diagnostique), DSM que l'AAPEL préconise (pour le diagnostic) et pourtant nous proposons sur le site un test qui ne reprend pas mot pour mot les critères DSM du trouble de la personnalité borderline.Rappel:
L'objet de cette page est donc de répondre au mieux à cette question: "pourquoi un test" ?
- Test en 13 point.
- Questionnaire d'évaluation d'un trouble de la personnalité borderline en 100 points par Alain Tortosa..
Le test utilisé par l'aapel n'est pas un outil diagnostic comme cela est précisé sur la page test, le but de ce test est de servir d'indicateur au même titre qu'un thermomètre indique une température. Le but est donc de permettre à n'importe qui sans la moindre connaissance "psy" de se poser la question "Et si... ?"Quel est exactement l'objectif du test utilisé par l'AAPEL ?
Le test utilisé par l'aapel a pour vocation d'amener (j'ai bien dit "amener", le test n'est qu'une étape bien sur) des personnes souffrant d'un trouble de la personnalité borderline et non diagnostiquées à se poser la question "Et si c'était un trouble de la personnalité borderline DSM" ?"Les tests sur Internet sont-ils une particularité de l'AAPEL ?
Au risque d'être d'une banalité extrême la réponse est "non ce n'est pas une spécificité AAPEL". Les sites proposant aux internautes des tests psys sont extrêmement nombreux...Les livres aussi ? Bien sur !
Je me suis livré à une recherche sur le moteur "google" au moment de l'écriture des ces pages et j'ai facilement trouvé ceci: (ce n'est pas une étude exhaustive, bien sur).
NAMI - National Alliance for the Mentally Ill
"The Internet is helping overcome the stigma of mental illness and will continue to do so. It preserves anonymity while providing information about treatment options, current research, screening tests,..."
"Internet aide à surmonter les stigma de la maladie mentale et continuera à faire ainsi. Il préserve l'anonymat tout en fournissant des informations au sujet des options de traitement, recherches en cours, tests, ..."
trouble bipolaire
http://www. healthyplace.com /Communities /Depression /nimh/bipolar_ screening_test .asp
http://www. support4hope.com /bipolar_disorder /bipolar_test.htm
http://www. dbsalliance.org /questionnaire /screening.asp
http://www. mooddisorders canada.ca /bipolar /bst/
http://www. psycom.net /depression .central .bipolar-screening .html
dépression
http:// depression .about.com /cs /diagnosis /l /bldepscreenquiz .htm
http://www. planetpsych.com /depresstest/
http://www. med.nyu.edu /psych /screens /odst.html
https://www. mentalhealth screening .org /screening /select_screening .asp
http:// allpsych .com /tests /diagnostic /depression .html
http://psydoc-fr .broca .inserm.fr /biblo_bd /Bdepression .html (Liste d'adresses sur la dépression, le stress psychosocial et les coûts en sante mentale proposées par les documentalistes DIC-DOC INSERM - rubrique "Tests d'auto-evaluation")
http:// www.medecine-et-sante. com /calculsettests /angoissedepression .html
personality disorder screening
http://www. med.nyu.edu /psych /screens /personality .html
http://www. 4degreez.com /misc /personality_ disorder_test .mv
http://www. biological unhappiness.com /screen.htm
eating disorder
http:// psychcentral.com /eatingquiz.htm
http://www. caringonline.com /eatdis /misc /edtest.htm
http://www. enfine.com /page10.html#anor
divers
http://www. healthyplace.com /site /tests /psychological.asp (liste de liens vers des sites proposant des tests)
http://www. adaa.org /Public /ScreeningTool.cfm
http://www. ocfoundation.org /ocf1070a.htm
http://www. alcoholscreening .org /screening /index.asp
http:// psychcentral.com /ocdquiz.htm
http://www. winnipeg.cbc.ca /archives /ritalin /test.html
http:// allpsych.com /tests /diagnostic /anxiety.html
http:// www.stop-tabac.ch /fr /test_dependance. html
http:// www.jeu- compulsif .info/index.htm
http://www. servicevie.com /02Sante /Test_medical /Stress/stress.html
http://www. personnalite limite.org /page12.htmlLes tests psy sont courants, ils sont largement pratiqués et permettent à chaque personne de se faire une idée, de se poser la question "Et si..."
L'aapel propose donc aussi son test, test qui n'est pas parfait bien sur, mais qui n'a pas non plus vocation de l'être.
Exemple:Quel est le test le plus présent sur Internet à disposition du public et permettant de se reconnaître (ou pas) dans un trouble de la personnalité borderline ?
Je réinvente ma vie - "Vous valez mieux que vous ne pensez".
De J.E. Young et J.S. Klosko
Montréal, Éditions de l'Homme, 2OO3. 361 p.
"... Dans cet ouvrage, les auteurs font appel aux ressources innovatrices de la thérapie cognitive dans le but de vous aider à identifier et à modifier vos pensées, vos sentiments et vos comportements inefficaces. Ils décrivent onze schémas fondamentaux, élaborent pour chacun un test diagnostique et proposent des méthodes progressives pour vous aider à surmonter vos anciennes blessures, vos croyances nocives et vos comportements négatifs"Exemple:
Borderline, retrouver son équilibre
De Dominique Page
Odile Jacob, 2006
"Est ce que j'ai un trouble de personnalité borderline ? La liste de question que vous trouverez ci-après ne peut en aucun cas vous permettre de poser un diagnostic définitif..."
Sans hésiter le DSM qui se présente comme un test. Cinq points positifs ou plus sur les neuf points font ressortir un trouble de la personnalité borderline tel que précisé dans le DSM IV..Comment le test utilisé par l'AAPEL se présente ?
Au moment où ces lignes sont écrites, je suis allé sur le moteur de recherche google.com et j'ai tapé "borderline "frantic efforts to avoid real or imagined abandonment" (1er critère DSM du trouble) et j'ai obtenu plus de 600 sites
Preuve en est qu'il est extrêmement facile pour quiconque d'avoir accès à un test pour trouble de la personnalité borderline.Le test utilisé par l'AAPEL n'a donc rien d'original à la seule différence qu'il reformule de façon plus claire des critères du DSM et qu'il n'a pas pour objet un auto-diagnostic mais de permettre de se reconnaître (ou pas) dans un trouble de la personnalité borderline et ce dans le but de consulter un spécialiste.
Rien de plus simple, 13 points dérivés des critères DSM (voir tableau de comparaison dans cette même page), si vous avez plus de 5 cinq points de façon régulière (que c'est plutôt récurrent chez vous) alors il y a une possibilité que vous souffriez d'un trouble de la personnalité borderline et nous vous engageons dans un premier temps à lire le site de l'aapel, à remplir éventuellement un questionnaire de 85 questions disponible sur le site (questionnaire qui lui n'a pas vocation de "test" mais de "faire le point"), puis de consulter un spécialiste du trouble de la personnalité borderlinePourquoi ne pas utiliser les critères DSM pour le test ?
Il est bien sur précisé en larges caractères sur chaque bas de page du site qu'il faut consulter un spécialistes (ce que certains détracteurs "oublient" parfois de préciser lors de leurs "critiques").
Tout simplement parce qu'ils sont des fois totalement incompréhensibles pour une personne qui n'a aucune culture psy.Comparaison test utilisé par l'aapel / DSM IV
Par exemple le point 9 du DSM IV pour le trouble borderline dit "survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs sévères"...
Sans culture psy, impossible de comprendre cette phrase qui dit en gros "quand une personne souffrant d'un trouble de la personnalité borderline est soumise à un fort stress, elle peut avoir de façon provisoire le sentiment d'être victime d'un complot contre sa personne (parano) ou quitter la réalité (sentiment irréel d’être plus la, une façon de fuir)"Au même titre que les 500 000 sites qui proposent des tests, nous pensons qu'il est plus aisé d'amener un futur patient à se reconnaître dans une pathologie en utilisant un test simplifié et non les critères DSM de la dite pathologie. (le DSM est réservé comme outil diagnostic aux professionnels).
Ce tableau de comparaison est à titre didactique, il n'a pas pour vocation de prouver que le test utilisé par l'aapel serait une reprise du DSM car ce test a une vocation d'indicateur, pas de diagnostic. Il permet juste de voir que les points utilisés dans le test ne reposent pas sur du vide mais s'inspirent vraiment du DSM
test utilisé par l'aapel Inspiré du DSM IV Problèmes relationnels 2. Mode de relations inter-personnelles
1. Efforts effrénés pour éviter les abandons...
8. Colères intenses et inappropriées, etcIncapacité à gérer ses émotions ou victime de ses émotions 4. Impulsivité...
6. Instabilité affective..
8. Colères intenses et inappropriées, etcChangements d’humeurs soudains, intenses rapides ou fréquents 6. Instabilité affective due à une réactivité marquée de l'humeur
8. Colères intenses et inappropriées, etcAnxiété 6. (p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours) Relations de type Amour / Haine. Pense autrui en Tout Bon / Tout Mauvais sans compromis 2. Mode de relations inter-personnelles instables et intenses caractérisées par l'alternance entre les positions extrêmes d'idéalisation excessive et de dévalorisation, etc Sentiment d’être une " victime ", incapacité à accepter ses propres responsabilités 9. Survenue transitoire dans des situations de stress d'une idéation persécutoire, etc Sentiment de déprime, tristesse ou de vide 5. Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires...
7. Sentiments chroniques de vide, etcAccès de colère fréquents ou imprévisibles (extériorisés ou pas) 8. Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère Image de soi instable 3. Perturbation de l'identité: instabilité marquée et persistante de l'image ou de la notion de soi Peur de l’abandon 1. Efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés Comportements impulsifs autodestructeurs comme la Boulimie, Sexualité à risque, Anorexie, Dépenses incontrôlées, Alcool, Drogue, Conduite dangereuse, Abus de médicaments, … 4. Impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet (p. ex.., dépenses, sexualité, toxicomanie, conduite automobile dangereuse, crises de boulimie) Attaques de rage 8. Colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère (p. ex., fréquentes manifestations de mauvaise humeur, colère constante ou bagarres répétées) Tentatives de suicides ou d’automutilation comme se couper, se brûler, se griffer 5. Répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d'automutilations
Oui, absolument !Quels peuvent êtres les inconvénients d'un test, quelle que soit son origine ?
Par exemple, l'IPDE est un questionnaire de 100 points d'entrée qui se fait en face à face patient, psy... le questionnaire est semi structuré, c'est à dire que le psy pose des questions et selon les reponses du patient, pose d'autres questions prédefinies et note le resultat final entre 0 et 2 pour chaque question.
Ce questionnaire de diagnostic de trouble de la personnalité adopté par l'OMS(compatible CIM et DSM) est long à faire... il faut compter 4 heures environ.
C'est pourquoi il existe une version "light" de l'IPDE appelée "screening". Cette version light est sous la forme de 94 questions (il regroupe l'ensemble des troubles de la personnalité et pas uniquement borderline), questions pour lesquelles le patient répond "oui" ou "non". Il existe en version informatisée, version dans laquelle le patient peut répondre seul aux questions face à l'ordinateur.
Bien entendu les questions ne reprennent pas les phrases du DSM au même titre que le test utilisé par l'AAPEL ne reprend pas les phrases du DSM (voir tableau de comparaison ci dessus)
Exemple de question de l'IPDE screen "Je laisse voir mes sentiments à tout le monde ?" "oui / non"Le test utilisé par l'AAPEL n'est pas un outil diagnostic à proprement parlé au même titre que l'IPDE screen de l'OMS n'est pas non plus un outil diagnostic...
Et bien tout simplement de se tromper et non d'avoir raison !Quels sont les faux possibles en matière de test ? (là encore, quel que soit le test)Le risque est donc bien dans les FAUX (les erreurs).
- Si un test dit "non pas de risque de trouble" et qu'il a raison, on ne va pas se plaindre
- Si un test dit "oui, risque de trouble" et qu'il a raison, on ne va pas non plus se plaindre, le test a rempli sa mission
Il existe 2 types de "faux", les "faux positifs" et les "faux négatifs".Le risque de faux négatifs avec le test utilisé par l'aapel.
- Un faux positif est quand un questionnaire dit "oui il y a risque de trouble" mais qu'il se trompe
- Un faux négatif est quand un questionnaire dit "non, il n'y a pas de risque de trouble" mais qu'il se trompe.
Donc un faux négatif existerait dans le cas où le test utilisé par l'AAPEL dirait "non, non toi tu n'as pas de risque de trouble borderline" alors même que la personne souffrirait d'un trouble borderline !Quel est le risque de faux positifs avec le test utilisé par l'aapel ?Bien entendu on ne peut pas parler de faux négatif si une personne répond à coté aux questions.
En effet, si une personne répond "non je ne suis pas angoissée", soit parce qu'elle ment, soit parce qu'elle est non consciente de son angoisse, le pauvre test n'y est pour rien... ce risque est du même ordre en prenant les questions du DSM et probablement amplifié par le fait que l'on peut ne pas bien comprendre certaines questions.Pour qu'un test soit crédible on doit partir du principe que les réponses de celui qui le passe sont crédibles, sinon ça veut plus rien dire (il appartient au praticien de vérifier la crédibilité de son patient dans son travail avec celui ci mais c'est du domaine de l'après test)
Nous nous plaçons donc dans le cas où une personne qui serait bien consciente d'elle meme et qui répondrait sincèrement aux questions auraient comme résultats "non pas de risque"
Le test reprenant les critères et des problématiques liées au trouble borderline (voir tableau), nous n'avons JAMAIS rencontré ce cas de figure... et je pense que le test utilisé par l'AAPEL ne peut PAS faire de faux négatifs !
Encore une fois, il s'agit d'un test et non d'un outil diagnostic... une personne qui aurait un résultat négatif au test aapel et qui aurait quand même des doutes devrait aller consulter un spécialiste du trouble de la personnalité borderline pour s'en assurer.
Pour disposer d'une réponse scientifiquement vérifiée, il faudrait disposer de moyens que nous n'avons pas. Si vous disposez d'un budget pour faire évaluer des personnes en double aveugle avec ce test et avec un test éprouvé, n'hésitez pas à nous contacter, nous sommes preneurs !"Fabriquer" des faux positifs présente-il une "gravité" ?En tous les cas et à l'heure où ces lignes sont écrites, nous ne connaissons pas de personnes diagnostiquées borderline par un spécialiste du trouble borderline et qui ne se reconnaissent pas dans le test utilisé par l'AAPEL. Ce n'est pas une preuve mais en tous les cas un indice fort de validité du test au regard des centaines de milliers de visiteurs du site.
Croyez bien que si ces personnes existaient en nombres, nos détracteurs les auraient trouvées !Pour revenir à la question, le test étant en 13 points et la barre fixée arbitrairement à plus de 5 points, il est évident que le risque de faux positif sera plus important pour une personne qui se pense avec 6 points sur 13 que pour une personne qui se pense à 12 points sur 13.
Plus le nombre de points est important et plus la probabilité de trouble borderline est importante (c'est logique)Certains pourraient dire "mais alors pourquoi ne pas fixer la barre à 8" par exemple ?
Tout simplement parce que certaines personnes sont parfois conscientes de leurs problemes mais pas totalement...
Ces personnes auront une tendance naturelle à se sous-evaluer (en toute honnêteté) par exemple parce que ça fait peur et se voir alors avec 6 ou 7 points alors qu'après quelques séances chez un psy elle pourraient découvrir qu'elles en ont en fait 9 ou 10Si on remonte le critère à 8 points, alors la personne de cet exemple se retrouve avec un "faux négatif", ce qui peut se révéler dommageable pour elle car elle a en fait un trouble borderline malgré un peu de "déni"
Nous préférons donc faire des "faux positifs" que des "faux négatifs", même s'il y en a peu.
Rappelons que les personnes qui font ce test SAVENT que ce test n'est pas un outil diagnostic, elles sont donc consciente des limites du test et peuvent et doivent s'attendre à ce qu'il ne soit pas parfait !Mais quid du patient qui serait convaincu de souffrir d'un trouble de la personnalité borderline et de son psy qui affirmerait le contraire ?Quand bien même le test semble d'une grande fiabilité, il génère malgré tout quelques faux positifs (ce qui est à notre honneur), mais est-ce "grave" pour les quelques personnes à qui cela pourrait arriver ?
- Non, si la personne est déjà suivie et que son psy est compétent dans les troubles de la personnalité, il lui fait passer des tests... et la soulage alors en lui disant "non vous n'avez que quelques traits mais on ne peut pas poser un diagnostic de trouble de la personnalité borderline". Le test aura alors eu l'avantage de creuser ce problème avec son psy et d'éliminer le diagnostic (ce qui doit être fait, entre parenthèses, avec tous patients).
- Non, si la personne est non suivie et qu'elle va consulter un psy compétent dans les troubles de la personnalité, il lui fait passer des tests et lui annonce qu'elle n'a que quelques traits d'un trouble borderline mais que par contre elle semble relever d'une autre problématique. Le test aura alors eu l'avantage, même en se "trompant", de l'amener à consulter et donc à traiter le mal dont elle souffre et qui n'était pas traité du fait qu'elle n'était pas suivie.
Certains pensent qu'il serait malsain, voire dangereux, de "mettre dans la tête" d'un patient un trouble alors même que son psy penserait le contraireDérives possibles vers l'auto-diagnostic, conséquences éventuelles ?
Sous entendu qu'un test pourrait se révéler "néfaste" car il pourrait mettre en porte à faux le psy...
- Nous sortons la du cadre d'un test, cet "argumentaire" pourrait être alors décliné pour l'ensemble du site de l'aapel, l'ensemble des sites internet mais aussi les autres médias de communication ou d'informations tels que les livres. La devise de ces personnes pourraient alors être "Ne fournissons aucune information au patient, ainsi il ne pourra pas douter !"
Il est bien entendu que notre vision est tout autre, nous pensons qu'il est dans l'intérêt du professionnel que le patient soit partie prenante dans son diagnostic et son traitement (voir pages droit au diagnostic)
- Revenons au sujet.
Je suis désolé de dire que si un patient déja suivi se reconnaît dans un trouble X (borderline n'est plus la question) mais que si son psy le reconnaît dans un trouble Y, en tous les cas PAS, dans un trouble X, c'est que le professionnel est en échec.
Il n'est alors pas de la responsabilité de l'AAPEL de la faillite du dit professionnel qui n'a pas été en mesure de convaincre son patient de l'inexactitude de sa conviction.
Tout professionnel doit être en mesure d'argumenter un diagnostic, de faire passer des tests à son patient pour lever toute ambiguïté... S'il n'y arrive pas, il est alors de son devoir de tenir son patient informé et de proposer à son patient une réorientation si il est dans une impasse à ce niveau la. Ce n'est pas au patient de convaincre son psy mais au psy de convaincre son patient !S'il y a des "professionnels" qui ne supportent pas que leur patients s'informent sur des sites internet, s'il y a des "professionnels" qui n'argumentent pas pour convaincre leur patient d'un diagnostic ou d'une absence de diagnostic, s'il y a des "professionnels" qui ne font pas faire des tests reconnus pour lever l'ambiguité, s'il y a des "professionnels" qui utilisent l'argument "vous ne devriez pas lire n'importe quoi sur internet" ou "le trouble borderline c'est n'importe quoi" pour "prouver" leurs propos, alors OUI, je serais heureux que ces "professionnels" soient en porte à faux du fait de l'aapel, ce serait une victoire sur leur incompétence flagrante et mépris des patients !
Quant aux autres, les autres sont satisfaits de voir leurs patients acteurs et non spectateurs de leur souffrance.
Le risque d'auto-diagnostic n'est pas une spécificité du test utilisé par l'aapel. Rien ni personne ne peut interdire à une personne de s'auto-diagnostiquer avec les critères DSM du trouble borderline et ce d'autant plus que le DSM est un manuel diagnostique. En ce sens, le test que nous utilisons qui n'a que valeur d'indicateur et qui ne prouve pas à 100% la présence d'un trouble borderline, serait moins à risque que l'utilisation du DSM par le public.Témoignage de "B" qui ne ... se reconnait pas dans le testMais pour autant, c'est une possibilité. Quand bien même il est écrit de façon claire que le test n'a pas pour vocation de s'auto-diagnostiquer, certaines personnes peuvent passer outre cette information.
En médecine générale il est d'usage de prévenir l'auto-diagnostic, non pas parce qu'il est dangereux mais parce qu'il peut aboutir à un auto-traitement (auto médication par exemple) qui peut se révéler dangereux, par exemple parce qu'il serait inadapté à la pathologie du patient.
Et dans le cas d'un trouble de la personnalité borderline ?
Imaginons qu'une personne tombe sur le site de l'aapel, qu'elle fasse le petit test et que du fait du test, elle s'auto-diagnostique car, tel est son désir et malgré nos mises en garde.
Et alors ?
Cette personne va affirmer à tort (ou à raison) "j'ai un trouble borderline"Qu'est-ce que le site de l'aapel (et les autres) va lui apprendre ?
1) Le trouble borderline est une maladie dont on peut guérir > Ce qui est plutôt une bonne nouvelle et source d'espoir. Cette personne vient de d'auto-diagnostiquer à tort (ou à raison) avec une maladie qui se soigne.
2) Le trouble borderline se traite par médicaments(si nécessaires) ET par une psychothérapie adaptée à la pathologie > S'auto-médiquer risque de ne pas être à la portée de cette personne car les molécules ne sont pas en vente libre et surtout cette personne va lire qu'il est INDISPENSABLE de suivre une psychothérapie pour en sortir le plus rapidement possible et dans les meilleurs conditions.
En toute logique, si vous pensez "j'ai cette maladie" et que vous lisez "cette maladie se guérit si vous allez voir un spécialiste pour avoir un traitement adapté", et bien vous irez voir un spécialiste... et on en revient à la question précédente du patient face à un psy qui lui trouve éventuellement un autre diagnostic.
"...J'ai lu (et relu) de très nombreuses pages de votre site et notamment fait votre test, regardé votre questionnaire et lu et relu la différence entre borderline et bipolaire, les enjeux du diagnostic et les devoirs des médecins psychiatres. Je ne sais pas si je suis bipolaire mais je suis sûre que je ne suis pas borderline..."Conclusion
Voir témoignage complet
Voila pourquoi le test utilisé par l'AAPEL est un BON test et que nous chercherons à l'améliorer, si c'est possible, mais qu'il est hors de question pour nous de priver les personnes de cette aide précieuseVoir pages droit à la dignité et maladie mentale, dé-stigmatiser
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Ouvrages sur le trouble
borderline
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Mise
en garde:
Toutes
les informations présentes sur ce site sont dans le but d'aider à
comprendre un trouble pour
le moins "particulier" et déroutant.
Mais
aussi et surtout à soutenir les personnes qui souffrent, malades
ou pas. En tous les cas, il est INDISPENSABLE d'avoir recours à un médecin
psychiatre et ou psychothérapeute spécialiste de la maladie pour confirmer ou infirmer un diagnostic
Quoiqu'il
en soit le nom d'une maladie importe peu, ce qui compte, c'est
d'appliquer le "bon" traitement à chaque malade
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Dernière mise à jour 2019.
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Tortosa, fondateur de l'aapel
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