Préambule
Ceci est le témoignage
de ludivine qui nous parle de sa découverte du trouble et de son
premier contact avec un médecin psychiatre. Le but n'est pas de
dire "Ils sont tous ainsi", mais même s'il n'existe qu'un seul professionnel
qui agit ainsi (et croyez moi, ludivine n'est pas un cas unique),
cela nous semble un de trop.
Alain
Tortosa, psychothérapeute et président de l'association AAPEL
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Une bombe m'a explosée à la figure le mois dernier: J'ai réalisé que je me fais vivre,ou plutôt ce que je subi n'est pas à imputer de ma personne mais, à un trouble comportemental. Les conditions dans lesquelles cette prise de conscience a eu lieu seraient compliquées à vous expliquer ici c'est pourquoi je vous en fais grâce.
Comme j'emploie souvent le mot "borderline" pour décrire l'état dans lequel je me sens souvent, un internaute à eu la puce à l'oreille et m'a conseillé votre site. Là j'ai découvert que borderline était une maladie - ou un trouble - quoiqu'il en soit je me retrouve dans bon nombre des comportements décrits.
Bien que la confrontation
à cette réalite ait été éprouvante j'étais
- et le suis toujours - décidé à me battre. Sur les
conseils d'un proche je me suis rendu chez un psychiatre et ai été
très mal reçu.
En effet, il est arrivé
en retard à notre rendez vous, il me bouscule physiquement comme
si je ne savais pas me déplacer seule, fait une brève approche
systémique et en 20 min me dit
"Mademoiselle
je ne vois pas de borderline chez vous"
Je lui dis que je ne pense pas qu'il puisse diagnostiquer la maladie en faisant une approche aussi synthétique de mes liens familiaux. Ce à quoi il répond que cette réflexion est juste mais qu'il ne peut rien pour moi. Il fait payer une taxe en plus du prix de la consultation, je lui dit que ce n'est pas normal et il reste inflexible. Je lui pose une ou deux questions, il me dit qu'il m'a consacré déja beaucoup de temps et qu'il est préssé et, toujours en me tirant pas le bras me met à la porte. La consultation a durée en tout et pour tout 30/35 minutes
Je ne vous dis pas l'état
dans lequel je suis rentré chez moi. Pleurs, colère et la
rage qui monte en moi comme la marée. L'envie de me foutre en l'air,
cele m'arrive par pulsion et là elle était à son paroxysme.
JE CRAINS QUE LA PROCHAINE
FOIS LES CHOSES NE SE PASSENT AUTREMENT.
JUSQU OU DOIS-JE ALLER POUR
QUE L'ON ENTENDE, ET PRENNE EN CONSIDERATION MA SOUFFRANCE. JUSQU'OU?
J'ai besoin d'un spécialiste,
d'une personne qualifiée pour m'accompagner dans ma démarche.
J'ai fais une démarche
de confiance vers un professionnel et j'ai été trompée,
profondément bléssée et déçu. Voilà
deux semaine que cela a eu lieu et je trouve aujourd'hui la force de vous
écrire, de vous appeler au secours. J'AI BESOIN DE VOTRE AIDE.
Je m'appelle Ludivine, j'ai
24 ans et je veux vivre debout dans ma vie
(témoignage
reçu le 21 novembre et publié dans son intégralité)
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Mise en garde:
Toutes les informations
présentes sur ce site sont dans le but d'aider à comprendre
une maladie pour le moins "particulière" et déroutante
Mais aussi et
surtout à soutenir les personnes qui souffrent, malades ou pas.
En tous les cas, il est INDISPENSABLE
d'avoir recours à un médecin
psychiatre et ou psychothérapeute spécialiste
de la maladie pour confirmer ou infirmer
un diagnostic
Quoiqu'il en
soit le nom d'une maladie importe peu, ce qui compte, c'est d'appliquer
le "bon" traitement à chaque malade
.
Mise à jour le 26
novembre 2003