La " parole des
patients borderline,
ex-borderline ou supposés "
que ceux-ci aient
été
diagnostiqués ou pas
Le but étant d’avoir une vision globale de cette maladie
Votre
prénom
Jacqueline.
Votre
sexe et
age (pour situer)
Je suis une femme
de 45 ans.
Etes-vous (selon vous) Borderline ? (que vous soyez diagnostiqué(e) ou pas)
Etes-vous diagnostiqué(e) Borderline ?
Qu’est ce qui selon vous ne va pas chez vous ?
Les gens me disent que
quelquefois
je suis la personne la plus gentille du monde, et puis soudainement je
les traite comme s'ils étaient les pires personnes au monde, et
que je les glace et les écrase. Lorsque je me choque envers quelqu'un,
mes paroles sont extrêmement dures. Les gens me disent qu'il y a
deux personnes en moi, qu'ils ne savent jamais à quoi s'attendre
avec moi.
J'entre dans des relations de type parent-enfant; lorsque plus tard je me rends compte que je suis dominée, je suis extrêmement choquée, pique une crise à l'autre personne, rompant brutalement la relation.
Lorsque je sens un
jugement
sur moi, lorsque je suis en désaccord avec l'opinion de l'autre,
alors cela me perturbe tout à fait. Là, c'est certain que
je vais m'exprimer de façon très brutale. Si je ne me choque
pas tout de suite, je vais dire ce que je pense à d'autres personnes
avec une charge émotive énorme, il faut que ça sorte.
Il arrive que je réussisse à ne pas exploser depuis les dernières
années, c'est toutefois rare. Mais alors je vis une énorme
colère intérieure, un conflit intérieur déchirant,
et je sors finalement de cette tension insupportable par d'autres
événements
extérieurs qui arrivent, et me font vivre tout aussi d'intenses
émotions. Donc, c'est l'enfer très souvent!
Vous
sentez-vous
" comme tout le monde " ?
Quand
avez-vous
pris conscience de votre " différence " ?
J'ai pris
conscience, comme à
distance, que j'avais ces difficultés de personnalité que
les autres n'avaient pas, et ce graduellement, avec les années,
après avoir commencé à travailler après mes
études.
Mais j'étais tellement habituée à être comme cela, pour moi c'était normal, ma manière d'être. En fait j'attribuais aux autres la responsabilité de mes colères. J'aurais voulu que les autres changent, je ne voyais pas ce que je pouvais changer chez moi. J'ai toujours adopté une position de victime. Je n'ai jamais pleinement réalisé que mes crises de colère étaient anormales avant d'aller sur votre site, même si on me l'a répété si souvent, et même après tous les échecs relationnels que cela m'a valus.
Vous sentez-vous malade ? (qui n’est pas en bonne santé)
En
quoi vous
reconnaissez-vous dans cette maladie ?
Je me reconnais à
peu près
en tout, et plus particulièrement dans l'incapacité de contrôler
mes émotions, mon hyper-sensibilité, mon instabilité
émotive, le clivage qui fait que je vois les gens tout en noir ou
tout en blanc, ma peur du rejet, mon impossibilité d'avoir une
cohésion
intérieure, mes colères inappropriées que je n'arrive
pas à contrôler, ma souffrance intérieure.
Symptômes
Avez-vous globalement des problèmes relationnels ?
Avez-vous des sautes d’humeur fréquentes, intenses et imprévisibles ?
Mais mon humeur fluctue aussi de façon cyclique; je m'emballe pour un but, alors mon humeur est très haute, et puis je deviens "tannée", je me sens vide, alors je suis au plus bas.
Avez-vous des colères inappropriées ?
Etes-vous
du
genre seul(e) ou entouré(e) d’ami(e)s, sortant souvent ?
Je suis seule.
Souffrez-vous de solitude ? (que vous soyez entouré(e) ou pas)
Je crois que c'est ce vide en dedans de moi, qui fait que j'ai certains comportements auto-destructeurs et que périodiquement, je m'investis énormément dans des lectures spirituelles. Par contre, je crois que ma solitude est préférable à la dépendance. Car j'alterne entre dépendance (je fais tout pour ne pas déplaire, cela donne une relation de type parent-enfant) et autosuffisance dans mes relations.
Avez-vous des moments de dysphorie (sentiment de vide, contraire de l’euphorie) et quand ?
Etes-vous capable de maîtriser votre flux émotionnel "quand il le faut" ?
Avez-vous
2
vies ? Une vie lorsque vous êtes en société, et une
autre avec des comportements très différents lorsque vous
êtes seul(e) (sans "témoins") ?
Oui.
Avez-vous une peur de l’abandon ?
Si
oui, cela
va t’il pour vous au point de rester seul(e), meilleur moyen de ne
pas
être abandonné(e) ?
Je ne crois pas. Si
je suis seule,
c'est que je n'arrive pas à trouver où sont les gens intelligents
du cœur, qui ont du vécu, qui ne courent pas après des futilités.
Je trouve que la plupart des gens n'ont pas de profondeur.
Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? " Certains patients Borderline oscillent entre un comportement d'adulte et un comportement d'enfant perturbé, ils ont un mode de pensée noir et blanc. X ou Y est "tout bon" ou "tout mauvais" " ?
Vous reconnaissez-vous dans les mots " homme enfant " " femme enfant " ?
Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? " Les patients souffrent souvent de désorganisation et sont capables de se noyer dans un verre d'eau. Il y a souvent la même "pagaille" dans leur quotidien que dans leur tête "
En fait, c'est seulement les jours où je ne travaille pas que je suis tout à fait désorganisée. Il me semble que lorsque je suis désorganisée, c'est pour me reposer de toute la pression que me fait vivre la discipline. En fait, je n'aime pas la discipline et je ne parviens pas à me donner une discipline de vie.
Etes-vous
plutôt
" solide " ou " fragile " (répondre sur le plan santé
et sur le plan psychique)
Je sens qu'une
partie de moi est
très solide sur le plan psychique. Je suis certaine que la plupart
des gens n'auraient pas été capables de se relever des épreuves
que j'ai traversées, d'ailleurs dues en grande partie à mon
trouble de personnalité.
Je sens aussi qu'il y a une partie fragile en moi sur le plan psychique, à cause de mon manque de tolérance, de contrôle pulsionnel, mes passages à l'acte (colères, ruptures) fréquents dans mon mode relationnel, mon alternance entre l'idéalisation et la dévalorisation.
Sur le plan physique, je me sens solide.
Vous
êtes-vous
posé la question – pourquoi suis-je ainsi ?
J'ai toujours su
que c'était
en rapport avec mon enfance.
Si
oui d’après-vous
quelles sont les causes de votre maladie ?
Je suis au départ
d'une
nature très sensible. Cela, ajouté à l'incapacité
de ma mère à bien materner, me semble la source de mon problème.
Que faisait-elle quand nous pleurions? Quand nous criions? Nous
donnait-elle
le biberon brusquement, sans amour?
J'ai vu ce que ma mère faisait avec les bébés plus jeunes. Lorsqu'ils pleuraient, elle les enfermait dans des placards jusqu'à ce qu'ils n'en peuvent plus de pleurer. Aucun lien affectif avec l'enfant, une dureté à faire peur…
Ma mère est une femme incapable de sentiments, incapable de relation, elle est fermée complètement, elle a plein de manies, elle est extrêmement égoïste, très sensible et souffrante. Tout le monde dit qu'elle est anormale, et personne ne peut l'endurer. Elle est épileptique et a manqué mourir à la naissance de moi et ma sœur jumelle. Quelques semaines dans le coma! Elle n'a jamais accepté sa maladie (l'épilepsie). Mon père est aujourd'hui décédé, mais c'était un homme très violent, détesté, fraudeur, menteur, infidèle, malheureux, immature.
J'ai été extrêmement malheureuse pendant mon enfance. À 7 ans, j'ai réalisé que ma mère ne m'aimait pas. Mes parents ne nous ont donné aucune marque d'affection. On était comme des objets pour eux, des objets en trop, qui devaient obéir, travailler tout le temps (aider ma mère à la maison et travailler sur la ferme), et ne pas dire un mot, se coucher à 7 heures du soir même adolescents, et être toujours premiers à l'école, sans quoi c'était la fessée. Nous avons tous été battus, mal vêtus, et ne mangeant pas à notre faim, même si mes parents avaient de l'argent. Ma mère se plaignait tout le temps, critiquait sans cesse, nous disputait constamment. J'ai vécu cela comme un enfer insupportable. Je rêvais souvent qu'elle était le diable, même lorsque j'étais jeune adulte. Je suis celle qui a été la plus maltraitée, la plus humiliée aussi, parce que, dès l'âge de 10 ans, je disais ce que je pensais, c'est-à-dire je criais à ma mère qu'elle était folle quand elle nous battait. Plus tard, je faisais des colères énormes.
Je n'ai pas été capable de bien me construire dans un milieu si dysfonctionnel. Il y a des personnes dans ma famille qui sont plus équilibrées que moi, par exemple ma sœur jumelle. Est-ce seulement dû à sa composition biologique? Ou est-ce qu'un événement particulier traumatisant avec ma mère m'est arrivé? Je ne saurais répondre.
Y’a
t’il un comportement,
un mode de pensée, quelque chose qui vous caractérise et
qui n’est pas cité dans les questions précédentes
et qui selon vous à une importance sur la maladie ?
Ce qui me
caractérise et
dont on ne parle peu, c'est que je ne me suis jamais sentie coupable
de
mes passages à l'acte (colères, ruptures) répétés
dans mes relations, et mon déni de toute responsabilité.
Ma souffrance, c'est mon vide et mon écartèlement intérieur,
mes conflits extrêmes et insupportables à l'intérieur
de moi, mais cela n'a jamais été une souffrance d'avoir blessé
d'autres personnes. Si j'avais vu l'autre pleurer, j'aurais
probablement
éprouvé de la douleur, mais cela n'est jamais arrivé
suite à mes passages à l'acte, et donc je n'en suis pas sûre.
De plus dans certaines de mes relations je me place en relation de dépendance, c'est-à-dire que je me perçois comme dominée, je n'ose pas dire non, dire ce que je pense jusqu'au moment où j'explose; cela on n'en parle pas beaucoup non plus.
Par ailleurs, dans mon cas, il y a une hostilité, une colère sourde à l'intérieur de moi, qui est en veilleuse, mais qui reste là: je déteste ma mère. On ne parle pas de cette colère qui habite le borderline.
Estime de soi
Vous
sentez-vous
plutôt dans la moyenne coté intelligence ? (précisez
votre degré d’étude ou de qualification si cela peut " éclairer
")
Je me sens
supérieure. Je
trouve que peu de gens sont intelligents, comprennent les choses, et
ont
une intelligence du cœur. Je suis comptable agréée. J'ai
un MBA en Finance. Je suis arrivée première dans toutes mes
classes, avec des résultats parfois fort supérieurs à
la moyenne. J'ai des études en théologie, en philosophie.
On me dit souvent que j'ai une intelligence supérieure à
la moyenne. J'ai une vision très large. Je peux discuter d'un tas
de sujets avec des personnes très variées. Je ne plafonne
jamais, mais ça me rend très malheureuse quand je m'engage
dans une conversation et que je sens que l'autre plafonne. Je suis
une
personne très profonde. Je peux facilement captiver une variété
de personnes fort différentes lorsque je parle. Je peux voir ce
qui habite quelqu'un. Je peux facilement rejoindre les gens,
directement
dans leur cœur. J'ai tellement souffert, j'ai tellement été
brisée par la vie, que j'ai développé la compassion.
Je peux parler aux mendiants, aux "poqués", voir leur beauté.
En somme, je suis très fière de mon intelligence de tête
et de coeur! Sauf que je n'ai ni intelligence émotionnelle, ni
intelligence
corporelle.
Avez-vous confiance en vous ?
Est-ce
que vous
vous aimez ?
Je n'arrive pas à
répondre
à cette question. Une journée je dis: "non", l'autre journée
je dis: "non en partie et oui en partie", puis une autre journée,
je dis: "oui, je m'aime, ce sont certains autres que je déteste".
C'est précisément le genre de questions qui me torturent.
Vous
sentez-vous
" gentil(le) " ou pas et pourquoi ?
Je me sens
quelquefois une personne
très douce, gentille, pleine d'amour. On me le dit aussi. Mais je
peux être aussi une personne extrêmement dure. La pression
me rend dure.
Vous êtes vous déjà fait du mal ?
Si
oui, de quelle(s)
manière(s) ? (que ce soit physiquement ou psychiquement)
Physiquement, j'ai
déjà
répondu. Psychiquement, je me fouette très souvent, surtout
pour aller travailler. Pourtant je suis très travaillante et
travaille
très fort. Je trouve tout simplement le monde du travail,
aujourd'hui,
spécialement dans les bureaux, épouvantable.
Si
oui, savez-vous
pourquoi vous faites du mal ?
Physiquement, c'est
parce que:
1) je n'ai pas de
discipline et
trouve très lourd de prendre soin d'un corps physique;
2) un désir
auto-destructeur
du à ma perte de sens, d'intérêt, mon vide devant ma
vie.
Si je me fouette psychiquement, c'est pour fonctionner.
Avez-vous des tendances suicidaires ?
Etes-vous déjà passé à l’acte ?
Faites-vous (réellement) confiance aux autres (ou au moins à un noyau ?)
Votre
entourage
a quelle vision, image de vous ? " oh lui / elle, il / elle est …. "
Les gens pensent
que je suis très
brillante, authentique, très forte, dynamique, chaleureuse, la plus
gentille personne à mes heures, très attachante, avec une
personnalité extrêmement riche.
Mais aussi que je suis bizarre, différente des autres, agressive, impulsive, colérique, pleine de problèmes, instable, la plus dure des personnes quelquefois, dépensière, déséquilibrée, trop sensible, négative, critiqueuse, pessimiste, ne réussissant rien sauf des études, incapable de dire ses insatisfactions, ne se comprenant même pas elle-même, une causeuse de troubles, qui n'apprend pas des leçons qu'elle reçoit. Et j'en passe sûrement…
Est-il conscient de vos problèmes ?
D'autres disent
que mon problème
est fatal, à cause de mon enfance.
Certains trouvent
que je ne suis
pas correcte, sans se poser de questions.
D'autres trouvent
que je ne travaille
pas assez sur mon caractère, et me blâment.
Si
non, d’après-vous
pourquoi, mais aussi pourquoi les tenez-vous en dehors ?
Dans mon cas, j'ai
souvent dit
que j'avais des problèmes, mais en accusant les autres, ou tout
ce qui n'allait pas. Je déniais toute responsabilité.
Si ce n'était de mon ami prêtre qui depuis 2 ans me talonne pour consulter, et si ce n'était que je suis devenue tellement en rage qu'il soupçonne que je sois maniaco-dépressive, que je me suis finalement décidée de faire une recherche sur Internet sur la maniaco-dépression pour lui prouver que je ne souffrais pas de cette maladie, et si ce n'était que ces recherches m'ont conduite à votre site par hasard, jamais je n'aurais réalisé que c'était moi le problème, même si on me l'a souvent dit auparavant.
Si
non, ne serais-ce
pas un secret de polichinelle ? Vous leur cachez que vous avez un
problème
et eux cachent qu’ils le savent ?
Je me rends compte
en effet du
ridicule de la situation de mon déni…
Leur
mentez-vous
sur votre état ? Etes-vous un(e) menteur(se) ?
Je n'aurais pas pu
dire la vérité,
puisque je ne la voyais pas.
Si oui, pourquoi mentez-vous ?
Peut-on
vous
qualifier de manipulateur(-trice) ? (par exemple le fait de
faire croire
que vous n’avez pas de problème)
Je n'aurais pas pu
dire la vérité,
puisque je ne la voyais pas.
Avez-vous
utilisé
ou utilisez-vous la campagne de dénigrement ? (il est fou de
dire que je suis malade) ?
J'utilise la
campagne de dénigrement
chaque fois que je me chicane avec quelqu'un, et elle est
spécialement
forte lorsque je vis un conflit au travail.
Si
oui, pourquoi
?
Parce que je crois
avoir raison
et que je vois les "bibittes" des autres.
J'essaie de montrer aux autres que la personne que je vois si noire l'est vraiment et donc que ma colère et mes attitudes sont justifiées.
Si
non, est-ce
uniquement parce que personne autour de vous n’a " vu " ?
Je ne comprends pas
cette question.
Comment sont vos proches avec vous ?
Voudriez-vous
que
cela change ?
Oui.
Comment
etait
votre enfance (toute petite enfance - adolescence) (évènements
marquants, rapports avec vos parents) ?
J'ai déjà parlé
de mon enfance. Des parents très froids, extrêmement exigeants,
aucun jeu, on travaillait sans cesse, souvent on devait rester des
heures
sur une chaise sans dire un mot pour ne pas déranger ma mère.
Nous avons été battus, n'avons pas mangé à
notre faim. Ma mère nous traitait comme des esclaves, elle
critiquait
et se plaignait sans cesse, elle nous frappait, et mon père nous
battait quelquefois simplement pour que ma mère cesse de se plaindre
que ce n'était pas drôle d'avoir des enfants. Et se faire
battre, cela impliquait de se faire baisser la culotte, même si nous
avions 17 ans, et se faire frapper assez fort pour avoir les fesses
bleues
et de la difficulté à s'asseoir par après. Mon père
a déjà tenté de me fracasser la tête contre
un trottoir, criant à tue-tête qu'il allait me tuer. Je ne
sais pas s'il l'aurait fait, en tout cas j'ai pu me dégager.
J'ai vécu mon enfance comme étant un enfer. J'ai voulu tuer ma mère mais j'ai raté mon coup. J'ai voulu mettre le feu à la maison mais n'ai jamais mis mon projet à exécution, de peur qu'on s'aperçoive que c'était moi l'auteur de ce feu. J'ai fait une fugue, je suis restée en famille d'accueil. J'ai dû revenir chez mes parents. Mais tout cela est trop long, je pourrais écrire un livre sur mon enfance…
J'ai vécu mon enfance et ma jeunesse dans un milieu extrêmement violent, physiquement et mentalement. La violence est devenue normale pour moi.
Aujourd'hui ma
mère dénie
tout ce qui est arrivé. Selon elle, nous avons été
tous très bien élevés.
Libre arbitre
Vous sentez-vous libre de prendre en main votre destin ?
Vous
sentez-vous
responsable de votre devenir ?
Oui.
Apprendre
que
votre état est le résultat d’une maladie et non de votre
nature est-il une aide ?
C'est un grand
soulagement, une
réconciliation débutée avec moi-même et avec
bien d'autres, mais aussi cela avive mon sentiment de colère contre
ma mère.
Traitement
Avez-vous consulté un ou des médecins pour vos problèmes ?
Si oui, par quel(s) catégorie(s) de médicament(s) ?
Quel
bilan feriez-vous
de cette médication ?
Espoir
Où
vous
situez-vous aujourd’hui dans ce tunnel qui mène vers la guérison
?
J'ai fait 2 pas. Le
premier, prendre
conscience de mon problème. Le second: décider de régler
mon problème.
Y’a
t’il une
lumière ?
Oui.
Etes vous heureux(se) ?
Etes-vous
" bras
baissé " ou " combattant(e) " face à votre situation ?
Combattante.
Si
" bras baissé
", connaissez-vous le déclic qu’il vous manque ?
Après avoir rempli ce questionnaire
Etes-vous (selon vous) Borderline ? (que vous soyez diagnostiqué(e) ou pas)
réponses de jan 2003
76 questions