Le but étant d’avoir une vision
globale de cette maladie
-le point
de vue du malade lui-même (enfin pourrait-on dire)
-le point
de vue des proches (qui eux aussi souffrent)
-le point
de vue du corps médical
C’est le décalage entre ces
visions qui peut être fort intéressant pour tout le monde
D’autre part répondre à
ces questions peut être un plus pour se tourner sur soi-même
Votre prénom
(en
cas de publication en ligne de tout ou partie du questionnaire, désirez-vous
qu’il soit confidentiel ?)
-masculin
-féminin
50 ans
Etes-vous (selon vous) Borderline ? (que vous soyez diagnostiqué(e) ou pas)
A)XOui,
J’en suis intimement convaincu(e)
B)Oui, Ca y ressemble
bien
C)Peut-être, mais
j’ai encore beaucoup de doutes
D)Non car je suis guéri(e)
E)Non, et je ne l’ai
jamais été (dans ce cas ce questionnaire pourrait ne pas
vous concerner)
F)Je ne sais pas, pas
la moindre idée
Si vous avez répondu « Oui » ou « peut-être », quel a été le déclic qui fait que notamment vous soyez en train de remplir ce formulaire ?
Avant de « tomber » par hasard sur le site de aapel.org, je me sentais très seule avec le fardeau de ma personnalité « bizarre ».
Etes-vous diagnostiqué(e) Borderline ?
-XOui
-Non
10
Qu’est ce qui selon vous ne va pas chez vous ?
Mon incapacité à gérer mes émotions et ma peur des autres.
Vous sentez-vous « comme tout le monde » ?
-Oui
-XNon
-Pas vraiment
Quand avez-vous pris conscience de votre « différence » ?
Depuis toujours, il me semble.
Vous sentez-vous malade ? (qui n’est pas en bonne santé)
-XOui
(que vous le soyez ou pas)
-Non
(que
vous le soyez ou pas)
-Je ne sais
pas
En quoi vous reconnaissez-vous dans cette maladie ?
Dans presque tous les symptômes, mais surtout dans le fait de parvenir à dissimuler très efficacement mes souffrances.
-XOui
-Non
-De moins
en moins
-De plus en
plus
Vous sentez-vous esclave de vos émotions ?
-Oui
-Non
-De moins
en moins
-XDe
plus en plus, au
point, d’ailleurs, de ne plus oser m’exprimer.
Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « Les borderline ont une tendance biologique à réagir plus intensément que les autres à des niveaux de stress moindres d’une part, et à mettre plus de temps pour se rétablir, d’autre part. Ils ont des « pic » émotionnels plus élevés pour de faibles provocations et prennent plus de temps pour récupérer »
-XOui
-Non
-Pas vraiment
Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « Les patients sont dans l'incapacité d'avoir des rapports humains "normaux" et donnent l'apparence ce ne pas ressentir l'éventail des émotions humaines. En fait ce serait plutôt qu'ils les ressentent trop.
-Oui
-Non
-XPas
vraiment,puisque,
la souffrance exceptée, toutes les émotions que je ressens
se lisent sur mon visage.
Avez-vous des sautes d’humeur fréquentes, intenses et imprévisibles ? (que celles ci soient dissimulées ou pas)
-XOui
-Non
-De moins
en moins
-De plus en
plus
Avez-vous des colères inappropriées ? (que celles ci soient dissimulées ou pas)
-Oui
-XNon
-De moins
en moins
-De plus en
plus
Etes-vous du genre seul(e) ou entouré(e) d’ami(e)s, sortant souvent ?
Je ne sors presque jamais et j’ai très peu d’amis. Il m’arrive de rester plusieurs semaines chez moi, sans « mettre le nez dehors », sauf pour me rendre chez mon psy, et encore faut-il parfois que mon mari m’y accompagne.
Souffrez-vous de solitude ? (que vous soyez entouré(e) ou pas)
-XOui
-Non
-De moins
en moins
-De plus en
plus
Avez-vous des moments de dysphorie (sentiment de vide, contraire de l’euphorie) et quand ?
-XOui. Le
plus souvent j’éprouve un sentiment de vide. Il m’arrive parfois
de me passionner pour une nouvelle activité avec, au début,
un sentiment d’euphorie.
-Non
-De moins
en moins
-De plus en
plus
Est ce que « ça se voit » quand vous n’allez pas fort ?
Deux personnes, mon mari et le psy, voient parfois que je vais mal, mais pas toujours.
Etes-vous capable de maîtriser votre flux émotionnel "quand il le faut" ?
-Oui
-Non
-XPas
vraiment (préciser les moments). Je
ne maîtrise pas mes émotions lorsque je me heurte à
la mauvaise foi.
Avez-vous 2 vies (ou plus) ? Une vie lorsque vous êtes en société, et une autre avec des comportements très différents lorsque vous êtes seul(e) (sans "témoins") ?
-XOui, et
cette peur m’accompagne depuis ma plus tendre enfance.
-Non
-Pas vraiment
Si oui, cela va t’il pour vous au point de rester seul(e), meilleur moyen de ne pas être abandonné(e) ?
-XOui
-Non
-Pas vraiment
Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « Certains patients Borderline oscillent entre un comportement d'adulte et un comportement d'enfant perturbé, ils ont un mode de pensée noir et blanc. X ou Y est "tout bon" ou "tout mauvais" » ?
-XOui
-Non
-Pas vraiment
Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « L'adulte qui va bien chez le patient Borderline est une façade, un rôle, un leurre. Pour avoir une communication réelle avec le patient, il faut parler à l'enfant qui est en lui »
-Oui
-Non
-XPas
vraiment, mais
je ne suis certainement pas objective !
Vous reconnaissez-vous dans les mots « homme enfant » « femme enfant » ?
-Oui
-XNon
-Pas vraiment
Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « Les patients souffrent souvent de désorganisation et sont capables de se noyer dans un verre d'eau. Il y a souvent la même "pagaille" dans leur quotidien que dans leur tête »
-Oui
-XNon, car
je suis connue pour mon esprit méthodique.
-Pas vraiment
Etes-vous plutôt « solide » ou « fragile » (répondre sur le plan santé et sur le plan psychique)
Physiquement, je suis un roc ; psychiquement je me sens une loque.
Vous êtes-vous posé la question – pourquoi suis-je ainsi ?
C’est une question que je me suis longtemps posée, jusqu’à ce que je sois diagnostiquée « borderline ».
Si oui d’après-vous quelles sont les causes de votre maladie ?
Les mauvais traitements physiques et le harcèlement psychologique que ma mère m’a infligés durant toute la période de ma vie où je me croyais incapable de diriger moi-même mon existence (c’est-à-dire jusqu’à près de 30 ans).
Y’a t’il un comportement, un mode de pensée, quelque chose qui vous caractérise et qui n’est pas cité dans les questions précédentes et qui selon vous à une importance sur la maladie ?
Un environnement stable et rassurant m’est absolument indispensable. Je suis incapable de gérer les situations conflictuelles.
-Oui
-Non
-De plus en
plus
-XDe
moins en moins
Est-ce que vous vous aimez ?
NON, je me hais.
Vous sentez-vous « gentil(le) » ou pas et pourquoi ?
OUI, je suis gentille, puisque je n’ose pas dire « non » et parce que j’essaie toujours d’être avec les autres comme j’aimerais qu’ils le soient avec moi.
Ressentez-vous la honte ? (par exemple de vos actions, de ce que vous êtes, …)
Presque toujours, aussi m’est-il difficile de remplir ce questionnaire.
Vous êtes vous déjà fait du mal ?
-XOui
-Non
Si oui, de quelle(s) manière(s) ? (que ce soit physiquement ou psychiquement)
Griffures au cuter sur les bras et les jambes.
Si oui, savez-vous pourquoi vous faites du mal ?
Mes souffrances morales étaient telles que ce fut le seul moyen dont je disposais encore pour tenter de les évacuer.
Avez-vous des tendances suicidaires ?
-XOui
-Non
-Plus maintenant
ou moins maintenant
Etes-vous déjà passé à l’acte ?
-XOui
-Non
-XOui, mais
seulement à un cercle très restreint de connaissances.
-Non
-De plus en
plus
-De moins
en moins
Votre entourage a quelle vision, image de vous ? « oh lui / elle, il / elle est …. »
Pour ma mère et ma sœur, je suis le mouton noir de la famille, celle que l’on cache et même que l’on oublie. Mon mari m’accepte telle que je suis et me soutient en toute occasion. Les personnes qui ne me sont pas intimes me font généralement comprendre qu’elles me considèrent comme quelqu’un de pas très équilibré (« oui, oui, on sait comme tu es ! »…
Est-il conscient de vos problèmes ?
-Oui et
NON. En fait, seuls mon mari et le psy en sont véritablement conscients.
-Non
-Pas vraiment
Si oui, à quel point ?
Si non, d’après-vous pourquoi, mais aussi pourquoi les tenez-vous en dehors ?
Certaines personnes de mon entourage qui ne sont pas conscientes de mes problèmes préfèrent que je « marche droit ». Quant à mes amis, c’est moi qui préfère les ménager.
Si non, ne serais-ce pas un secret de polichinelle ? Vous leur cachez que vous avez un problème et eux cachent qu’ils le savent ?
Leur mentez-vous sur votre état ? Etes-vous un(e) menteur(se) ?
Je mens sur mon état. Mais je ne me considère pas comme une menteuse. L’expérience m’a simplement appris à me protéger.
Si oui, pourquoi mentez-vous ?
Peut-on vous qualifier de manipulateur(-trice) ? (par exemple le fait de faire croire que vous n’avez pas de problème)
Je ne manipule personne puisque je fais seulement ce que l’on attend de moi.
Avez-vous utilisé ou utilisez-vous la campagne de dénigrement ? (il est fou de dire que je suis malade) ?
Si non, est-ce uniquement parce que personne autour de vous n’a « vu » ?
-Ils ne me
protégent pas assez
-Au contraire,
ils me surprotégent
-Ils me traitent
d’une façon « normale » qui correspond à vos
attentes
Il m’est impossible de répondre à cette question.
Voudriez-vous que cela change ?
Comment etait
votre enfance (toute petite enfance - adolescence) (évènements
marquants, rapports avec vos parents) ?
t
-Oui
-Maintenant
Oui
-Non
-XPas
vraiment
Si non ou pas vraiment, cela vient-il de vous ou d’entraves que vous subissez ou avez subis ?
Après m’être sentie mal pendant si longtemps, je ne vois plus quel est mon destin.
Vous sentez-vous responsable de votre devenir ?
Oui, car je peux encore décider de vivre ou de mourir.
Apprendre que votre état est le résultat d’une maladie et non de votre nature est-il une aide ?
Oui
Si votre réponse est « non » pourriez-vous dire pourquoi ? (sachant que cette maladie se soigne)
-XOui
-J’en ai l’intention
-Non et je
n’en ai pas l’intention
Avez-vous été diagnostiqué(e) et quel(s) diagnostic(s) ?
Je suis diagnostiquée borderline.
Etes-vous traité(e) chimiquement pour ce(s) diagnostic(s) ?
Cette médication m’apporte un certain équilibre.
Voyez-vous un thérapeute ?
-XOui
-J’en ai l’intention
-Je n’en ai
pas l’intention
Si oui, pour quel type de thérapie et depuis combien de temps
-analytique
(psychanalyse)
-comportementale
-comportementale
dialectique DBT
-aucune
-XAutre
qui n’a rien à voir (ou vous ne savez pas)
Si vous êtes en thérapie, votre thérapie vous fait-elle du bien ?
-XOui
-Non
-« bof
»
Si vous êtes en thérapie, pensez-vous poursuivre la thérapie ?
-XOui
-Non
-J’hésite
ma thérapie me fait du bien parce qu'elle m'aide à tenir. Je ne peux être moi-même qu'avec mon mari et mon psy, mais c'est déjà beaucoup pour moi. Et les médicaments antidépresseurs me permettent
au moins de me lever chaque matin, alors que mon esprit ne cesse de me dire que je ne sers à rien.
Si vous comptez arrêter votre thérapie, allez-vous essayer « autre chose » ?
-XNon
-Oui
-Je suis sur
le chemin
Etes-vous « bras baissé » ou « combattant(e) » face à votre situation ?
J’ai baissé les bras. Je me contente d’essayer de survivre pour ne pas abandonner mon mari. Mais je cherche quand même une solution plus satisfaisante, puisque je réponds à ce questionnaire.
Si « bras baissé », connaissez-vous le déclic qu’il vous manque ?
LA solution.
A)XOui,
J’en suis intimement convaincu(e)
B)Oui, Ca y ressemble
bien
C)Peut-être, mais
j’ai encore beaucoup de doutes
D)Non car je suis guéri(e)
E)Non, et je ne l’ai
jamais été
F)Je ne sais pas, pas
la moindre idée
Si vous n’avez pas répondu de la même façon à cette question qu’au début du questionnaire, pouvez-vous essayer de l’expliquer ?
Si vous avez encore des doutes que ce soit en "oui" ou en "non", que vous faudrait-il pour les faire "sauter" ?
réponses du : 13 / 03 / 03
81 questions