Ce document a pour vocation d’introduire sur le site de l’association AAPEL www.aapel.org

La « parole des patients borderline, ex-borderline ou supposés »
que ceux-ci aient été diagnostiqués ou pas

Le but étant d’avoir une vision globale de cette maladie
-       le point de vue du malade lui-même (enfin pourrait-on dire)
-       le point de vue des proches (qui eux aussi souffrent)
-       le point de vue du corps médical
C’est le décalage entre ces visions qui peut être fort intéressant pour tout le monde
D’autre part répondre à ces questions peut être un plus pour se tourner sur soi-même

Attention si répondre à ce questionnaire est trop douloureux pour vous, laissez tomber

Si vous ne désirez pas rendre ce questionnaire publiable, précisez le

Ne répondez qu’aux questions qui répondent à votre « profil »
Si vous ne voulez pas répondre à une question dites-le plutôt que laisser en blanc (ou mentir)
Dans le cas d’ex patient borderline répondez pour chaque question en terme d’évolution
Les « oui, non » … sont la pour guider, développez si possible
(mettre par exemple en Gras italique ses réponses pour les oui,non, ou mieux un X devant la réponse)

Votre prénom (en cas de publication en ligne de tout ou partie du questionnaire, désirez-vous que votre prénom soit confidentiel ?)
Alain – pas d’exigence particulière sur l’anonymat du prénom.

Votre sexe et age (pour situer)
-       masculin – 37 ans
-       féminin

Etes-vous (selon vous) Borderline ? (que vous soyez diagnostiqué(e) ou pas)

A)    Oui, J’en suis intimement convaincu(e)

B)    Oui, Ca y ressemble bien

C)    Peut-être, mais j’ai encore beaucoup de doutes
D)    Non car je suis guéri(e)
E)    Non, et je ne l’ai jamais été (dans ce cas ce questionnaire pourrait ne pas vous concerner)
F)    Je ne sais pas, pas la moindre idée

Si vous avez répondu « Oui » ou « peut-être », quel a été le déclic qui fait que notamment vous soyez en train de remplir ce formulaire ?
Beaucoup de questions sans réponses depuis longtemps, ou des réponses rationalisées mais dont aucune ne tient réellement la route,  et puis la vision d’ « une vie volée », avec le moment où la psy expose à Suzanna son diagnostic, avec l’impression que c’est à moi qu’elle parle. La lecture du site, qui contient tant de choses qui me ressemblent

Etes-vous diagnostiqué(e) Borderline ?
-       Oui
-       Non

Diagnostic / Comportement
Combien avez-vous de points sur le test en 13 points ? (si vous êtes sur le chemin de la guérison merci de préciser aussi combien vous en aviez par le passé)
9, (6 complets, 6 demis)

Qu’est ce qui selon vous ne va pas chez vous ?
Incapacité à mettre la théorie de la vie, que je pense maîtriser, en pratique. Résultats : vide affectif et sexuel total, tendance au repli sur moi-même, instabilité professionnelle, équilibre financier nul, évolution zéro. J’ai l’impression d’avoir tout compris, d’ailleurs on me demande souvent conseil, mais dès qu’il s’agit d’appliquer les recettes, c’est le néant. Si je devais choisir un autre mot que borderline, je choisirais sans hésiter Déchiré. Tout le temps, entre toutes les attitudes possibles face à une situation donnée, et je ne peux en choisir aucune.

Vous sentez-vous « comme tout le monde » ?
-       Oui
-       Non, puisque je rate là où tout le monde réussit. Avec les mêmes armes que les miennes s’entend.
-       Pas vraiment

Quand avez-vous pris conscience de votre « différence » ?
Vers l’âge de 21/22 ans, je pense. A cette époque, j’aimais me comparer à certains héros romantiques, lancés dans une quête sans fin d’absolu inaccessible. Je regardais la lune et les étoiles, pendant que les copains sortaient.

Vous sentez-vous malade ? (qui n’est pas en bonne santé)
-       Oui  (que vous le soyez ou pas)
-       Non(que vous le soyez ou pas)
-       Je ne sais pas

En quoi vous reconnaissez-vous dans cette maladie ?
Je me reconnais surtout dans le borderline silencieux, menteur pour « arranger les bidons », fuyant certaines responsabilités, recherchant l’isolement. Le fait aussi d’être spectateur de sa propre vie. Je crains également très fort que si je me mettais tout à coup à extérioriser mes colères, je ferais un mal incroyable et définitif (verbalement s’entend) à mes « victimes ». Je crois que je serais capable de dire des choses atroces. Et puis aussi, vu mon physique (1,70 m pour 60 kg), j’avoue que je crains les retours de bâton, si cela devait vraiment dégénérer.

Symptômes

Avez-vous globalement des problèmes relationnels ?
-       Oui, dans la mesure où une quasi-absence de relations n’est à mon sens pas normale.
-       Non
-       De moins en moins
-       De plus en plus

Vous sentez-vous esclave de vos émotions ?
-       Oui
-       Non
-       De moins en moins
-       De plus en plus, à partir du moment où elles me laissent de moins en moins la possibilité de donner le change.

Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « Les borderline ont une tendance biologique à réagir plus intensément que les autres à des niveaux de stress moindres d’une part, et à mettre plus de temps pour se rétablir, d’autre part. Ils ont des « pic » émotionnels plus élevés pour de faibles provocations et prennent plus de temps pour récupérer »
-       Oui
-       Non
-       Pas vraiment

Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « Les patients sont dans l'incapacité d'avoir des rapports humains "normaux" et donnent l'apparence de ne pas ressentir l'éventail des émotions humaines. En fait ce serait plutôt qu'ils les ressentent trop.
-       Oui
-       Non
-       Pas vraiment

Avez-vous des sautes d’humeur fréquentes, intenses et imprévisibles ? (que celles ci soient dissimulées ou pas)
-       Oui
-       Non
-       De moins en moins
-       De plus en plus

Avez-vous des colères inappropriées ? (que celles ci soient dissimulées ou pas)
-       Oui
-       Non
-       De moins en moins
-       De plus en plus

Etes-vous du genre seul(e) ou entouré(e) d’ami(e)s, sortant souvent ?
A votre avis

Souffrez-vous de solitude ? (que vous soyez entouré(e) ou pas)
-       Oui
-       Non
-       De moins en moins
-       De plus en plus

Avez-vous des moments de dysphorie (sentiment de vide, contraire de l’euphorie) et quand ?
-       Oui
-       Non
-       De moins en moins
-       De plus en plus, surtout l’après midi

Est ce que « ça se voit » quand vous n’allez pas fort ?
Je pense que oui, de plus en plus

Etes-vous capable de maîtriser votre flux émotionnel "quand il le faut" ?
-       Oui
-       Non
-       Pas vraiment (préciser les moments)

Avez-vous 2 vies (ou plus) ? Une vie lorsque vous êtes en société, et une autre avec des comportements très différents lorsque vous êtes seul(e) (sans "témoins") ?
oui

Avez-vous une peur profonde de l’abandon ?
-       Oui
-       Non
-       Je ne sais pas
-       Pas vraiment, je dirais plus du rejet que de l’abandon. J’ai l’impression qu’un abandon serait plus facile pour moi à gérer qu’un rejet. Dans l’abandon, c’est celui qui abandonne qui est un salaud. Tandis que le rejet signifierait pour moi que je suis le salaud, ou le nul ou ce que vous voulez.

Si oui, cela va t’il pour vous au point de rester seul(e), meilleur moyen de ne pas être abandonné(e) ?
Oui, dans le cas du rejet.

Etes-vous dépendant(e) d’une personne (parent, conjoint, …) et à quel point ? (ou l'étiez-vous)
-       Oui, matériellement de mes parents, affectivement de l’ensemble parents + frère/sœurs, émotionnellement de l’ensemble des gens qui peuvent émettre une opinion (négative) sur moi.
-       Non
-       Pas vraiment

Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « Certains patients Borderline oscillent entre un comportement d'adulte et un comportement d'enfant perturbé, ils ont un mode de pensée noir et blanc. X ou Y est "tout bon" ou "tout mauvais" » ?
-       Oui, avec en général un a priori pour le tout bon, qui a d’office raison (figure d’adulte).
-       Non
-       Pas vraiment

Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « L'adulte qui va bien chez le patient Borderline est une façade, un rôle, un leurre. Pour avoir une communication réelle avec le patient, il faut parler à l'enfant qui est en lui »
-       Oui, j’aurais tendance à le penser. Peut être parce que j’aimerais bien qu’on me parle comme cela. Mais je ne suis pas objectivement sur que cela soit une bonne solution à long terme. Je ne voudrais en tout cas plus entendre des phrases comme « prends sur toi », « prends tes responsabilités », « réagis » ou « ça va passer ». Je prends sur moi seul depuis suffisamment longtemps pour savoir que ce n’est pas la solution pour moi.
-       Non
-       Pas vraiment

Vous reconnaissez-vous dans les mots « homme enfant » « femme enfant » ?
-       Oui, dans la mesure ou j’ai l’impression que le monde d’adultes dans lequel j’évolue n’est pas conçu pour moi en tant qu’adulte. Pour moi, être adulte signifie être incontestable et infaillible (ne me dites pas que c’est absurde, je le sais). Ce que je ne suis pas.
-       Non
-       Pas vraiment

Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « Les patients souffrent souvent de désorganisation et sont capables de se noyer dans un verre d'eau. Il y a souvent la même "pagaille" dans leur quotidien que dans leur tête »
-       Oui
-       Non
-       Pas vraiment

Si vous avez répondu « non » c’est à dire que vous êtes organisé(e). Cette organisation est-elle une « fausse » organisation pour masquer un manque de confiance et prévenir tout risque de « dérapage »
-       Oui
-       Non
-       Pas vraiment

Etes-vous rationnel(le) ? (votre vie n'étant pas contrôlée par des "croyances" télépathie, revenants, astrologie, 6eme sens...)
-       Oui je suis rationnel(le), ou en tous cas je rationalise, je ne sais pas si c’est la même chose.
-       Oui je suis rationnel(le) mais j'ai quelques petits trucs "bizarres" (aux yeux des autres)
-       Pas vraiment
-       Non

Etes-vous plutôt « solide » ou « fragile » (répondre sur le plan santé physique et sur le plan psychique)
Très solide physiquement ( là, je « prends sur moi »), extrêmement fragile psychiquement

Vous êtes-vous posé la question – pourquoi suis-je ainsi ?
Oui, mais concrètement depuis peu.

Si oui d’après-vous quelles sont les causes de votre état / maladie ?
Une surprotection familiale en tous cas, une prédisposition à la rêverie, une soif du beau et un rejet de la laideur, de la vulgarité, de la médiocrité et du mauvais goût. Une incapacité totale à gérer le conflit qui implique nécessairement un risque de rejet.

Y’a t’il un comportement, un mode de pensée, quelque chose qui vous caractérise et qui n’est pas cité dans les questions précédentes et qui selon vous à une importance sur la maladie ?
La répétition des mêmes causes, avec les mêmes effets, l’incapacité de mettre en œuvre les leçons théoriques tirées du passé, les risques, dans mon cas d’enfant surprotégé et suraimé , d’implications des proches dans mes bêtises, qui l’ont été en toute bonne foi, par déni de ma part de mes  responsabilité, et par leurs prises en charge par eux. Et surtout l’attentisme, et le rejet absolu d’accepter qu’une évolution soit le résultat d’étapes. En ce sens, finalement le terme homme-enfant est tout à fait approprié. Je veux bien être adulte, mais je ne veux pas passer par l’adolescence (d’ailleurs je n’y suis pas (encore) passé). Il me faut le produit fini, si possible emballé dans du papier cadeau. Le fait de n’être finalement bien nulle part, de toujours vouloir être ailleurs, à faire autre chose. Le fait de commencer beaucoup de choses sans les terminer.
 

Estime de soi

Vous avez quelle vision de vous-même ? (Cette vision est plutôt constante ou fluctuante ? Plutôt positive ou négative ?)
Une vision très variable, selon les heures, le temps qu’il fait, mes moyens financiers. Des fois je m’aime, profondément (rare), je me prends pour le meilleur, le seul à avoir tout compris, et puis d’autre fois, je me trouve tellement nul, tellement vain, vide et inutile, tellement en retard dans mon développement social, parfaitement conscient que j’ai un solide problème d’évolution.

Vous sentez-vous plutôt dans la moyenne côté intelligence ? (précisez votre degré d’étude ou de qualification si cela peut « éclairer »)
Je dirais d’une intelligence légèrement supérieure à la moyenne, servie par une culture générale fortement supérieure à la moyenne.

Avez-vous confiance en vous ?
-       Oui
-       Non
-       De plus en plus
-       De moins en moins

Est-ce que vous vous aimez ?
Au moment présent, quand j’ai le sentiment de faire quelque chose d’utile pour moi, alors oui, je m’aime. Quand je constate que je ne fais rien, ou en tous cas rien d’utile, ni pour moi, ni pour les autres, alors, je me déteste.

Vous sentez-vous « gentil(le) » ou pas et pourquoi ?
Plutôt gentil, par facilité, et par crainte de ma méchanceté (cf. supra)

Ressentez-vous la honte ? (par exemple de vos actions, de ce que vous êtes, …)
Oui

Vous êtes vous déjà fait du mal ?
-       Oui
-       Non, en tous cas pas physiquement

Si oui, de quelle(s)  manière(s) ? (que ce soit physiquement ou psychiquement)
Psychiquement, je peux avoir mal, très mal même, et là ça rejaillit sur le physique (crampes, raideurs, nerfs réellement à fleur de peau), surtout quand je m’aperçois que j’ai consacré de l’énergie à ne rien faire et à attendre, à me donner toutes les bonnes raisons pour ne rien faire, que je n’ai rien fait, et qu’évidemment, rien de bien ne s’est produit. Je peux aussi m’interdire beaucoup de choses, m’accabler, presque me punir.

Si oui, savez-vous pourquoi vous faites du mal ?
Sentiment de culpabilité.

Avez-vous des tendances suicidaires ?
-       Oui
-       Non, mais des pensées morbides, oui.
-       Plus maintenant ou moins maintenant

Etes-vous déjà passé à l’acte ?
-       Oui
-       Non. De nouveau, parfois j’aimerais être mort (produit fini), dans le sens ne pas avoir à exister. Mais l’étape du suicide n’est pas envisageable (en tous cas jusqu’à maintenant).
 

Relation avec les autres

Faites-vous (réellement) confiance aux autres (ou au moins à un noyau ?)
-       Oui
-       Non
-       De plus en plus
-       De moins en moins

Votre entourage a quelle vision, image de vous ? « oh lui / elle, il / elle est …. »
Calme, posé, de bon conseil, mais triste, et parfois limite fainéant. Cartésien et pragmatique aussi (ne riez pas, s’il vous plaît). Grand sens de l’auto dérision et de l’humour. Vocabulaire très riche.

Est-il conscient de vos problèmes ?
-       Oui
-       Non, c’est à mes yeux, pour eux, totalement inenvisageable, pour quelqu’un qui a mes armes. J’ai quand même envie de dire qu’ils sont conscients que j’ai des problèmes, ils ne sont pas aveugles, mais jamais de l’ordre d’un trouble de personnalité.
-       Pas vraiment

Si oui, à quel point ?

Si non, d’après-vous pourquoi, mais aussi pourquoi les tenez-vous en dehors ?
Je dirais principalement pour les protéger, mais aussi par peur de leur réaction.

Si non, ne serait-ce pas un secret de polichinelle ? Vous leur cachez que vous avez un problème et eux cachent qu’ils le savent ?
Le non-dit des problèmes est effectivement une institution dans mon milieu.

Leur mentez-vous sur votre état ? Etes-vous un(e) menteur(se) ?
Oui.  En tous cas par omission.

Si oui, pourquoi mentez-vous ?
Question d’éducation. On ne parle pas de ses problèmes, surtout si ceux-ci peuvent mettre en péril une image de soi de famille modèle.

Peut-on vous qualifier de manipulateur(-trice) ? (par exemple le fait de faire croire que vous n’avez pas de problème)
Je n’ai plus ni la force ni l’envie de manipuler qui que ce soit. Je l’ai été, mais on me tendait la perche.

Avez-vous utilisé ou utilisez-vous la campagne de dénigrement ? (il est fou de dire que je suis malade) ?
Non..

Si oui, pourquoi ?

Si non, est-ce uniquement parce que personne autour de vous n’a « vu » ?
Je n’en ai jamais eu besoin, étant donné que personne n’oserait consciemment remettre en doute ma santé mentale. Peut être si j’en avais eu besoin.

Comment sont vos proches avec vous ?
-       Ils ne me protégent pas assez
-       Au contraire, ils me surprotégent
-       Ils me traitent d’une façon « normale » qui correspond à vos attentes

Voudriez-vous que cela change ?
Du fonds du cœur, oui

Comment etait votre enfance (toute petite enfance - adolescence) (évènements marquants, rapports avec vos parents) ?
Finalement, très peu de souvenirs précis, probablement parce que je ne devais me soucier de rien, et que les autres enfants (je suis le cadet) ont creusé le chemin. Quelques souvenirs de vacances, quasi aucun souvenir scolaire. Il faut simplement dire que le cocon familial était le centre de l’univers, qu’étant petit j’étais asthmatique et fragile. Souvenirs de moqueries, d’injustices d’adultes et d’enfants. Primaires chez les jésuites, redoublement de classe en 2è humanités, passage dans une école moins exigeante où j’ai l’impression d’avoir vécu sur mes acquis.

Libre arbitre

Vous sentez-vous libre de prendre en main votre destin ?
-       Oui
-       Maintenant Oui
-       Non
-       Pas vraiment

Si non ou pas vraiment, cela vient-il de vous ou d’entraves que vous subissez ou avez subis ?

Vous sentez-vous responsable de votre devenir ?
Totalement oui, ce qui ne veut pas nécessairement dire que je suis prêt maintenant à prendre cette responsabilité.

Apprendre que votre état est le résultat d’une maladie et non de votre nature est-il une aide ?
oui

Si votre réponse est « non » pourriez-vous dire pourquoi ? (sachant que cette maladie se soigne)

Traitement

Avez-vous consulté un ou des médecins pour vos problèmes ?
-       Oui
-       J’en ai l’intention
-       Non et je n’en ai pas l’intention

Avez-vous été diagnostiqué(e) et quel(s) diagnostic(s) ?
Je suppose que j’ai été diagnostiqué, mais je n’ai pas eu de réponse claire

Etes-vous traité(e) chimiquement pour ce(s) diagnostic(s) ?

Si oui, par quel(s) catégorie(s) de médicament(s) ?

Quel bilan feriez-vous de cette médication ?

Voyez-vous un thérapeute ?
-       Oui
-       J’en ai l’intention
-       Je n’en ai pas l’intention

Si oui, pour quel type de thérapie et depuis combien de temps
-       analytique (psychanalyse) : Un an et demi
-       comportementale : actuellement chez un médecin hypnothérapeute
-       comportementale dialectique DBT
-       aucune
-       Autre qui n’a rien à voir (ou vous ne savez pas)

Si vous êtes en thérapie, votre thérapie vous fait-elle du bien ?
-       Oui
-       Non
-      « bof », j’en suis au début.

Si vous êtes en thérapie, pensez-vous poursuivre la thérapie ?
-       Oui, pour autant que je puisse discuter avec lui de ce questionnaire.
-       Non
-       J’hésite

Si vous comptez arrêter votre thérapie, allez-vous essayer « autre chose » ?
 

Espoir

Où vous situez-vous aujourd’hui dans ce tunnel qui mène vers la guérison ?
J’ai déjà appris qu’il y avait un tunnel, ce qui implique une entrée et une sortie. J’espère simplement que savoir qu’à un moment j’y suis rentré, et que je suis dedans actuellement, m’aidera à en sortir.

Y’a t’il une lumière ?
Je n’en sais rien

Etes vous heureux(se) ?
-       Non
-       Oui
-       Je suis sur le chemin

Etes-vous « bras baissé » ou « combattant(e) » face à votre situation ?
Ca dépend des jours, j’ai envie de combattre, mais le temps et les étapes me font peur. Et puis, il y a l’après. Socialement, affectivement, professionnellement, est-il mieux d’être un malade mental  qui donne le change, ou d’être un ancien malade mental ? Mais je pense que je ne pourrai plus donner le change très longtemps.

Si « bras baissé », connaissez-vous le déclic qu’il vous manque ?

Après avoir rempli ce questionnaire

Etes-vous (selon vous) Borderline ? (que vous soyez diagnostiqué(e) ou pas)
A)    Oui, J’en suis intimement convaincu(e)
B)    Oui, Ca y ressemble bien
C)    Peut-être, mais j’ai encore beaucoup de doutes
D)    Non car je suis guéri(e)
E)    Non, et je ne l’ai jamais été
F)    Je ne sais pas, pas la moindre idée

Si vous n’avez pas répondu de la même façon à cette question qu’au début du questionnaire, pouvez-vous essayer de l’expliquer ?

Si vous avez encore des doutes que ce soit en "oui" ou en "non", que vous faudrait-il pour les faire "sauter" ?
Le diagnostic d’un professionnel.

84 questions