Ce document a pour vocation d’introduire sur le site de l’association AAPEL www.aapel.org

La " parole des proches de patients borderline, ex-borderline ou supposés "
que ceux-ci aient été diagnostiqués ou pas

Le but étant d’avoir une vision globale de cette maladie

C’est le décalage entre ces visions qui peut être fort intéressant pour tout le monde
D’autre part répondre à ces questions peut être un plus pour se tourner sur soi-même

Attention si répondre à ce questionnaire est trop douloureux pour vous, laissez tomber

Ne répondez qu’aux questions pour lesquelles vous avez une réponse
Si vous ne voulez pas répondre à une question dites-le plutôt que laisser en blanc (ou mentir)
Dans le cas d’ex patient borderline répondez pour chaque question en terme d’évolution
Les " oui, non " … sont la pour guider, développez si possible
(mettre en Gras ses réponses pour les oui,non)

Le prénom de la personne
Cat...

Son sexe et age (pour situer)
féminin, moins de 25 ans

Est-il / elle (selon vous) Borderline ? (qu’il ou elle ait été diagnostiqué(e) ou pas)

  1. Oui, J’en suis intimement convaincu(e)
  2. Oui, Ca y ressemble bien
  3. Peut-être, mais j’ai encore beaucoup de doutes
  4. Non car elle est guéri(e)
  5. Non, et elle ne l’a jamais été (dans ce cas ce questionnaire pourrait ne pas vous concerner)
  6. Je ne sais pas, pas la moindre idée
Cette personne est-elle diagnostiquée Borderline ? Diagnostic / Comportement

Qu’est ce qui selon vous ne va pas chez lui / elle ?
Principalement ses relations avec ses proches, particulièrement ses relations amoureuses car elle a tendance à complètement s’isoler dans celles-ci pour négliger ses amies et le reste de son entourage. Elle répond également à pratiquement tous les critères d’une personne dépendante. Aussi, elle peut camoufler son état aux gens moins près d’elle, même à ses amies. Par contre dans l’intimité, on dénote une hypersensibilité, une dépendance, une vision du monde noir et blanc, le tout bon, tout mauvais.

Le / La pensez-vous " comme tout le monde " ?

Quand avez-vous pris conscience de sa " différence " ?
Je dirais après un mois de fréquentations, je pouvais noter certains signes, sa vision d’un couple très axée sur la dépendance, ses tendances dépressives (elle pleurait quelques fois sans que je ne comprenne pourquoi). Aussi, je pouvais remarquer son usage de la " distorsion campaign " à l’égard de ses ex-conjoints. Tous ses conjoints avaient été méchants, l’avaient maltraités, avaient été menteurs et violents, etc. La seule chose qu’elle admet, ce sont ses " troubles de paniques " qui selon elle sont à l’origine de tous ses problèmes. Or selon moi, les troubles de panique ne sont qu’une conséquence.

Croyez-vous que cette personnes est malade ? (qui n’est pas en bonne santé)

Qu’est-ce qui selon vous est le plus marquant pour penser qu’il / elle souffre d’un trouble borderline ?
Hypersensibilité, humeur très variable, crises et réactions exagérées face à des situations " normales ", mode de pensée noir ou blanc, tendance à mettre tous ses échecs relationnels sur le dos des autres, usage abusif de la " distorsion campaign ".

Symptômes

A t’il / elle " globalement " des problèmes relationnels ?

Pensez-vous qu’il / elle maîtrise ou subit sa situation ?
J’avais tendance à croire, lorsque je vivais avec elle, qu’elle exerçait un plus grand contrôle qu’elle le faisait voir, mais à la lecture de nombreux articles touchant la maladie je ne saurais répondre. Je crois qu’elle subit la situation dans une mesure de 90% mais qu’elle s’en sert à l’occasion pour rester dans le siège confortable de victime. Mais je comprends maintenant comme leur situation est pénible et il ne faut pas en vouloir à ces gens même s’ils peuvent parfois nous blesser et paraître cruels, il faut plutôt se renseigner et chercher à les comprendre.

Est-ce que vous le / la reconnaissez dans cette phrase ? " Les borderline ont une tendance biologique à réagir plus intensément que les autres à des niveaux de stress moindres d’une part, et à mettre plus de temps pour se rétablir, d’autre part. Ils ont des " pic " émotionnels plus élevés pour de faibles provocationset prennent plus de temps pour récupérer "

Est-ce que vous le / la reconnaissez dans cette phrase ? " Les patients sont dans l'incapacité d'avoir des rapports humains "normaux" et semble t'il de ressentir l'éventail des émotions " A t’il / elle des sautes d’humeur fréquentes, intenses et imprévisibles ? A t’il / elle des colères inappropriées ? Est-il / elle du genre seul(e) ou entouré(e) d’ami(e)s, sortant souvent ?
Rarement seule car elle est dépendante. Elle parlait à une collègue de travail et ne comprenait pas qu’une fille peut avoir à dormir seule à l’occasion… Elle à tendance à ne pas voir souvent ses amies, ne fait aucune activité sans son conjoint et fuit la compagnie des gens qui sortent beaucoup ou qui ne pensent pas comme elle (par exemple, elle n’aimait pas mes amis célibataires car ceux-ci ne devaient m’inciter qu’à sortir ou la négliger selon elle).

Pensez-vous qu’il ou elle souffre de solitude ? (qu’il ou elle soit entouré(e) ou pas)

A t’il / elle des moments de dysphorie (sentiment de vide, contraire de l’euphorie) et quand ? Est ce que " ça se voit " quand il / elle ne va pas fort ?
Oui et non. Parfois… Par exemple, lorsque nous étions au " gym ", elle venait me voir pour me dire qu’elle m’attendrait dehors et de me dépêcher de terminer. Lorsque je sortais, je voyais qu’elle ne semblait pas aller bien, elle pouvait avoir les larmes aux yeux, sans que je ne sois capable de dire exactement ce qui n’allait pas.

Est-il / elle en mesure de donner le change et de maîtriser son flux émotionnel "quand il le faut" ?

Semble t’il / elle avoir peur de l’abandon ? Si oui, cela semble t’il aller pour lui / elle au point de rester seul(e), meilleur moyen de ne pas être abandonné(e) ?
Non, c’est le contraire. Elle va de relations en relations. Par contre, si elle ne se montre pas du tout sélective face au physique de ses conjoints, elle se montre très sélective en ce qui concerne le potentiel de l’individu à prendre soin d’elle (ne doit pas sortir souvent, ne doit pas avoir trop d’amis, doit placer sa copine au premier plan de ses préoccupations, etc.)

Est-ce que vous le / la reconnaissez dans cette phrase ? " Certains patients Borderline oscillent entre un comportement d'adulte et un comportement d'enfant, ils ont un mode de pensée noir et blanc. X ou Y est "tout bon" ou "tout mauvais" " ?

Est-ce que vous le / la reconnaissez dans cette phrase ? " L'adulte qui va bien chez le patient Borderline est une façade, un rôle, un leurre. Pour avoir une communication réelle avec le patient, il faut parler à l'enfant qui est en lui " Le / La reconnaissez-vous dans les mots " homme enfant " / " femme enfant " ? Cette personne est-elle plutôt " solide " ou " fragile " (répondre sur le plan santé et sur le plan psychique)
Fragile sur le plan santé (nombreuses visites à l’hôpital, maux mystérieux qui disparaissent dès que les résultats des examens s’avèrent négatifs). Fragile également sur le plan psychique.
A constamment besoin de se faire rassurer, ne serait ce que pour payer une facture ou faire des tâches anodines…

Vous êtes-vous posé la question – pourquoi est-il / elle ainsi ?
Oui, évidemment.

Si oui d’après-vous quelles sont les causes de sa maladie / de son état ?
Je suis d’accord avec ce que j’ai lu, disant que c’est une mélange entre des prédispositions physiques (sans aucun doute héréditaires dans son cas) et une enfance difficile.

Y’a t’il un comportement, un mode de pensée, quelque chose qui le / la caractérise et qui n’est pas cité dans les questions précédentes et qui selon vous à une importance sur la maladie ?
Je pourrais ajouter manque de confiance envers les autres, se sent toujours traitée injustement, incapacité à faire preuve de reconnaissance face à nos efforts pour lui faire plaisir, relation bizarre face à l’argent (peut dépenser des sommes considérables en une semaine pour des vêtements mais en même temps n’a jamais acceptée par exemple de payer pour les déplacements que je faisais strictement pour elle). Elle aime recevoir, les cadeaux matériels sont très importants pour elle mais en revanche elle donne très peu. En dernier lieu, je pourrais ajouter une incapacité à éprouver de la culpabilité face à ses actes, du moins à l’extérioriser ou admettre ses torts. Elle se pardonne tout et se permet tout en évoquant son enfance difficile et ses problèmes.

Estime de soi

Se pense t’il / elle dans la moyenne coté intelligence ? (précisez son degré d’étude ou de qualification si cela peut " éclairer ")
Je répondrais oui. Elle a souvent diminué mon intelligence face à la sienne. Elle possède une diplôme universitaire dans le domaine de la santé et occupe un bon emploi. Elle manque de confiance en elle généralement mais je ne dirais pas au point de vu de l’intelligence, même si elle semble parfois craindre d’être folle (schizophrène, etc.)

Pensez-vous qu’il / elle s’aime ?
En général je répondrais non.

Est-ce une " gentil(le) " personne ?
Aux yeux des autres, elle est carrément une sainte. La douceur incarnée, la fille parfaite. Maintenant que je comprends sa maladie je répondrais oui également, même si je me suis souvent demandé comment elle avait fait pour me mentir ou me faire certaines choses.

Savez-vous si elle se fait du mal ?
Oui.

Si oui, de quelle(s) manière(s) ? (que ce soit physiquement ou psychiquement)
Je parlais précédemment du fait qu’elle se mange le bout des doigts jusqu’au sang. Après notre première rupture, qui a coincidée avec le début de sa prise de médicaments (Effexor), ses crises sont devenues beaucoup plus violentes, voire haineuses. Elle a alors commencé à se frapper, à me frapper et en quelques occasions elle s’est emparée d’un couteau dans la cuisine, menaçant de se mutiler. Des idées suicidaires sont également apparues. Ce qui m’a obligé à partir car je devenais très affecté par tout cela et je me sentais de plus en plus impuissant.

Si oui, comprenez-vous un peu cette attitude ?
Après avoir lu sur le sujet oui.

A t’il / elle des tendances suicidaires ?

Est-il / elle déjà passé à l’acte ? Relation avec les autres

Fait-il / elle (réellement) confiance aux autres (ou au moins à un noyau ?)

Son entourage, hormis vous, a quelle vision, image de lui, elle ? " oh lui / elle, il / elle est …. "
Sa mère est tout à fait consciente qu’elle a des problèmes, sans savoir exactement quoi ni comment y faire face. Son père a lui même des problèmes psychologiques, prends des médicaments contre l’anxiété depuis de nombreuses années et ils ne se voient plus beaucoup depuis le divorce de ses parents qui remonte à moins d’un an. Elle le rend responsable de tous ses problèmes.

Elle ne voit plus sa meilleure amie de l’université, ni le reste de ses amies universitaires, pour des raisons obscures... Ses amies d’enfance (qu’elle ne voit pas très souvent) ont conscience qu’elle vit constamment les mêmes échecs dans ses relations amoureuses mais ne saurait être en mesure d’en dire plus. J’ai eu l’impression, en discutant avec elles, qu’elles commencent à saisir des choses mais qu’elles tentent de garder un pied à l’extérieur de tout cela. Il faut comprendre qu’elle choisit ses ami(e)s selon ses besoins et selon ce qu’elle veut entendre. Elle va fuir la compagnie des gens qui lui diraient la vérité ou lui parleraient de ses problèmes.

L’entourage est-il conscient de ses problèmes ?

Si oui, à quel point ?
Ils ne se rendent pas compte à quel point elle souffre et à quel point elle a besoin d’aide. ils n’ont droit qu’au point de vue de la victime, donc au point de vue racontant que tout est de la faute des conjoints et ex-conjoints.

Si non, d’après-vous pourquoi il n’est pas conscient ?
Son entourage est plutôt limité, elle alterne périodiquement le peu de gens qu’elle fréquente et le fait qu’elle se réfugie toujours dans ses relations amoureuses empêche l’entourage d’être conscient des problèmes. Il y a aussi le camouflage et la dissimulation qu’elle utilise en public.

Ment-il / elle sur son état ? Est-il / elle un(e) menteur(se) ?
Oui. Elle n’admet ses problèmes que lorsque c’est à son avantage de les admettre, par exemple pour expliquer un comportement répréhensible ou se donner une excuse. Je lui ai souvent reproché de " mentir comme elle respire ". Même lorsque la vérité éclate au grand jour, elle ne veut pas l’admettre et cherche constamment des excuses pour expliquer ses actes. Elle semble croire que sa maladie lui donne le droit de mentir.

Si oui, pensez-vous qu’il / elle lui est impossible de ne pas mentir ou est-ce " calculé " ?
Il y a probablement un mélange des deux.

Peut-on le / la qualifier de manipulateur(-trice) ?
Je l’ai souvent accusé de me manipuler et de manipuler des gens pour obtenir ce qu’elle désire. Aujourd’hui, je sais que ca fait partie des caractéristiques des " borderline " et qu’ils ne le font pas nécessairement de façon préméditée ou consciente.

Utilise t’il / elle la campagne de dénigrement ? (il est fou de dire que je suis malade) ?
Oui, tout à fait. Je l’avais remarqué au tout début de notre relation lorsqu’elle parlait de ses relations précédentes, de son père ou de ses amies universitaires qui ne la contactent plus.

Campagne contre vous ?
À l’heure actuelle, elle l’utilise contre moi. Il n’y a probablement rien que je ne lui ai pas fait. Elle m’a souvent traité de fou, conseillé d’aller voir un psy, accusé d’être violent, de ne penser qu’à moi, de ne pas vouloir m’investir…

Comment sont ses proches avec lui / elle ? (vous et hormis vous)

Cela dépend. Ses amies ont plutôt tendance à la traiter d’une façon normale ou sinon se retiennent de lui dire les choses qu’elle ne veut pas entendre. Elle ne les fréquente pas assez pour que des conflits ou mésententes puissent survenir. Sa mère a tendance a céder pour lui donner tout ce qu’elle veut. Sa cousine met tous les torts sur le dos de ses conjoints et selon ce que j’ai vu et que des gens m’ont racontés, son nouveau conjoint la surprotège, agit avec elle comme si elle n’avait que 5 ans et fait tout ce qu’elle désire. Il accentue tout simplement la dépendance qu’elle a envers lui.

Voudriez-vous que cela change ?
Oui. Elle n’avancera jamais tant qu’elle sera dans une relation ou le conjoint fait tout ce qu’elle désire. Elle va donc toujours utiliser sa souffrance, la pitié et la manipulation pour obtenir ce qu’elle croit être bon pour elle. Je crois qu’elle a besoin de support mais aussi d’une mobilisation de son entourage de façon à ce que tout le monde adopte la même attitude à son égard. Son entourage doit absolument connaître le diagnostic et trouver de l’information et se renseigner à ce sujet.

Libre arbitre

Pensez-vous qu’il / elle est libre de prendre en main son destin ?

Si non ou pas vraiment, cela vient-il de lui / d’elle ou d’entraves qu’il / elle subit ?
Cela vient probablement de sa dépendance. Or, il s’agit d’une fille attirante qui n’aura jamais de difficultés à trouver un " sauveur ", ce qui selon moi ne lui rend pas du tout service et ralentit tout le processus qu’elle doit entamer pour aspirer à la guérison et se prendre en main.

Apprendre que sont état est le résultat d’une maladie et non de sa nature est-il une aide pour vous ?
Probablement. Toute maladie se traite. Aussi, j’avoue m’être senti, et me sentir encore coupable face à l’échec de notre relation. Au moins, je peux expliquer certains de ses agissements par sa maladie et me dire qu’elle n’a pas fait ca volontairement contre moi.

Traitement

A t’il / elle consulté un ou des médecins pour ses problèmes ?

A t’il / elle été diagnostiqué(e) et quel(s) diagnostic(s) ?
Elle suivait une déjà une psychothérapie depuis quelques mois. Elle a ensuite vu un médecin qui lui a prescrit des médicaments (Effexor). Ensuite elle a consulté un psychiatre qui ne l’a pas prise au sérieux. Elle a revue le premier médecin qui a augmenté la dose de ses médicaments et lui a fait réaliser le diagnostic de personnalité limite. Aux dernières nouvelles, elle devait revoir ce médecin et reprendre un rendez-vous avec un nouveau psychiatre. Est-il / elle traité(e) chimiquement pour ce(s) diagnostic(s) ? Oui Si oui, par quel(s) catégorie(s) de médicament(s) ? Effexor Quel bilan feriez-vous de cette médication sur son état ? D’après ce que j’ai constaté, son état ne s’est pas amélioré et j’avoue que parfois j’avais l’impression de ne plus être en face de la même personne. Ses crises de panique sont devenus plus violentes, elle a commencée à se frapper et il me semble que le nombre de ses mensonges a beaucoup augmenté. Un peu comme si elle se permettait de faire des choses qu’elle n’aurait pas osée avant. De son côté à elle, elle s’est souvent plainte de se sentir " droguée " et elle avait beaucoup de difficultés à dormir durant le premier mois.

Voit-il / elle un thérapeute ?

Si oui, pour quel type de thérapie Si il / elle est en thérapie, pensez-vous que cette thérapie lui fait du bien ? Si il / elle est en thérapie, a t’il / elle l’intention de poursuivre cette thérapie ? Pensez-vous qu’il / elle devrait poursuivre ou s’arrêter ?
Je crois qu’elle devrait chercher de l’aide PROFESSIONNELLE, en particulier quelqu’un qui possède une expérience dans le traitement des cas limite.

Si il / elle compte arrêter cette thérapie, va t’il / elle essayer " autre chose " ?

Espoir

Où le / la situez-vous aujourd’hui dans ce tunnel qui mène vers sa guérison ?
Difficile à dire. Je crois personnellement qu’elle devra en premier lieu travailler sur sa dépendance pour finalement en arriver à vivre mieux et à compter plus sur elle-même. Le fait qu’elle se soit fait faire un diagnostic est certainement un premier pas, même si elle ne veut pas encore l’admettre complètement. Peut-être que le fait de venir sur ce site pourrait l’aider grandement et lui faire réaliser qu’elle peut s’en sortir, qu’elle n’est pas seule.

Y’a t’il selon vous une lumière ?
Oui. Il y’a toujours une lumière même si on ne la distingue pas toujours.

Est-il / elle heureux(se) ?
Non. Sinon elle pourrait l’être plus. Elle pourrait être l’artisan de son bonheur et arrêter de penser que le bonheur réside dans le fait que quelqu’un s’occupe d’elle.

Et vous comment vivez-vous la chose ?
Ce fut extrêmement pénible pour moi. Je croyais avoir rencontré la femme de ma vie. Je peux dire que je l’ai aimé, et que je l’aime toujours en dépit de tout. Tout cela est encore très frais et cette histoire m’a amené à consulter moi-même un psychologue. Je sais qu’elle m’a marquée pour la vie. J’en suis à l’étape de pardonner, à elle et aussi à moi. J’essais d’aller chercher le positif de cette histoire pour être capable de m’en servir dans le futur.

Est-il / elle " bras baissé " ou " combattant(e) " face à sa situation ?
Je dirais " bras baissé ", dans le sens ou sa dépendance lui fait toujours remettre ses combats entre les mains des autres.

Si " bras baissé ", avez-vous une petite idée du déclic qu’il lui manque ?
Une amélioration de sa dépendance, de sa confiance en elle-même et envers les autres, une stabilité qu’elle n’aura probablement jamais si elle s’entête à ne jamais se donner de répit dans sa vie amoureuse.

Après avoir rempli ce questionnaire

Cette personne est-elle (selon vous) Borderline ? (qu’elle ait été diagnostiquée ou pas)

  1. Oui, J’en suis intimement convaincu(e)
  2. Oui, Ca y ressemble bien
  3. Peut-être, mais j’ai encore beaucoup de doutes
  4. Non car elle est guéri(e)
  5. Non, et elle ne l’a jamais été
Si vous n’avez pas répondu de la même façon à cette question qu’au début du questionnaire, pouvez-vous essayer de l’expliquer ?

réponses du : 29 dec 02

73 questions

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