Ce document a pour vocation d’introduire sur le site de l’association AAPEL www.aapel.org
La « parole des patients borderline, ex-borderline ou supposés »
que ceux-ci aient été diagnostiqués ou pas

Le but étant d’avoir une vision globale de cette maladie

-le point de vue du malade lui-même (enfin pourrait-on dire)
-le point de vue des proches (qui eux aussi souffrent)
-le point de vue du corps médical
C’est le décalage entre ces visions qui peut être fort intéressant pour tout le monde
D’autre part répondre à ces questions peut être un plus pour se tourner sur soi-même

Attention si répondre à ce questionnaire est trop douloureux pour vous, laissez tomber

Ne répondez qu’aux questions qui répondent à votre « profil »
Si vous ne voulez pas répondre à une question dites-le plutôt que laisser en blanc (ou mentir)
Dans le cas d’ex patient borderline répondez pour chaque question en terme d’évolution
Les « oui, non » … sont la pour guider, développez si possible 
(mettre en Gras ses réponses pour les oui,non)

Votre prénom (en cas de publication en ligne de tout ou partie du questionnaire, désirez-vous qu’il soit confidentiel ?)

Laurence

Votre sexe et age (pour situer)
féminin 20 ans

Etes-vous (selon vous) Borderline ? (que vous soyez diagnostiqué(e) ou pas)

A)Oui, J’en suis intimement convaincu(e)

B) Oui, Ca y ressemble bien

C)Peut-être, mais j’ai encore beaucoup de doutes
D)Non car je suis guéri(e)
E)Non, et je ne l’ai jamais été (dans ce cas ce questionnaire pourrait ne pas vous concerner)

F)Je ne sais pas, pas la moindre idée


 

Si vous avez répondu « Oui » ou « peut-être », quel a été le déclic qui fait que notamment vous soyez en train de remplir ce formulaire ?

J’ai été frappée par la lecture de ce site il y a quelques semaines. Je fais beaucoup de recherche en psychologie par intérêts personnels. Je me suis fait récemment parlé par une psychiatre (à l’urgence) de la possibilité que mes problèmes soient reliés à un trouble de personnalité. J’ai chercher sur ce trouble à la bibli et cela m’a mené au borderline…

Etes-vous diagnostiqué(e) Borderline ?
-Oui
-Non (dépression + troubles d’angoisse de diagnostiqué)

Diagnostic / Comportement

Si vous ou une personne que vous connaissez a au moins de façon régulière 5 des points suivants, il est possible qu’elle ait cette maladie (*)

·Problèmes relationnels

·Incapacité à gérer ses émotions

·Changements d’humeurs soudains, intenses rapides ou fréquents

·Anxiété

·Relations de type Amour / Haine. Pense autrui en Tout Bon / Tout Mauvais sans compromis

·Sentiment d’être une " victime ", incapacité à accepter ses propres responsabilités

·Sentiment de déprime, tristesse ou de vide

·Accès de colère fréquents ou imprévisibles

·Image de soi instable

·Peur de l’abandon

·Comportements impulsifs autodestructeurs comme la Boulimie, Sexualité à risque, Anorexie, Dépenses incontrôlées, Alcool, Drogue, Conduite dangereuse, Abus de médicaments, …

·Attaques de rage

·Tentatives de suicides ou d’automutilation comme se couper, se brûler, se griffer
.
> Elles passent leur temps à contrôler plus ou moins des émotions qu’elles ne contrôlent pas vraiment
> Leur capacité à cacher leur maladie fait que bien souvent l’entourage " ne voit rien ", alors que leur vie est une souffrance et un véritable enfer dissimulé
 
 

Combien avez-vous de points sur le test en 13 points ? 

13

Qu’est ce qui selon vous ne va pas chez vous ?

Je ne suis pas capable de fonctionner comme il le faudrait. J’ai constamment mal et je suis complètement instable. J’ai des hauts et des bas très intenses. J’ai une sorte de dépendance aux émotions fortes que je n’arrive pas toujours à contrôler alors je dois souvent en assumer les conséquences. L’idée de me suicider pour mettre fin à mes souffrances m’obsède. J’ai l’impression que les thérapeutes ne peuvent rien faire pour moi. Je suis un fardeau pour les gens que j’aime. Je n’ai plus contact avec ma famille, ma mère m’a abandonnée car elle ne me comprend pas et n’était plus capable de moi. En réalité j’ai tout fait pour qu’elle m’abandonne…
 
 

Vous sentez-vous « comme tout le monde » ?

-Oui
-Non, j’ai toujours senti le besoin de me démarquer ( par mon habillement, ma façon d’agir ou de penser) ou de me faire remarquer, par exemple en étant le clown de la soirée.
-Pas vraiment

 

Quand avez-vous pris conscience de votre « différence » ?

J’ai toujours pensé être différente des autres, même que je prends plaisir à être différente. Depuis un peu plus d’un ans j’ai pris conscience que j’avais un sérieux problème a régler. J’ai rencontré quelques spécialistes, mais je m’entête à vouloir m’en sortir seule car les rencontres ont toujours déçus mes attentes.

 

Vous sentez-vous malade ? (qui n’est pas en bonne santé)

-Oui (que vous le soyez ou pas), mais c’est dans ma tête la maladie.
-Non (que vous le soyez ou pas)
-Je ne sais pas

 

En quoi vous reconnaissez-vous dans cette maladie ?

Dans tout ce que j’ai lu sur vôtre site.

Symptômes

Avez-vous globalement des problèmes relationnels ?
-Oui
-Non
-De moins en moins

 

Vous sentez-vous esclave de vos émotions ?

-Oui
-Non
-De moins en moins

 

Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « Les borderline ont une tendance biologique à réagir plus intensément que les autres à des niveaux de stress moindres d’une part, et à mettre plus de temps pour se rétablir, d’autre part. Ils ont des « pic » émotionnels plus élevés pour de faibles provocations et prennent plus de temps pour récupérer »

-Oui
-Non
-Pas vraiment

 

Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « Les patients sont dans l'incapacité d'avoir des rapports humains "normaux" et donnent l'apparence ce ne pas ressentir l'éventail des émotions humaines. En fait ce serait plutôt qu'ils les ressentent trop.

-Oui
-Non
-Pas vraiment

 

Avez-vous des sautes d’humeur fréquentes, intenses et imprévisibles ?

-Oui
-Non
-De moins en moins

 

Avez-vous des colères inappropriées ?

-Oui
-Non
-De moins en moins

 

Etes-vous du genre seul(e) ou entouré(e) d’ami(e)s, sortant souvent ?

J’ai beaucoup d’amis et je suis du genre à sortir souvent. J’ai besoin de voir du monde.

 

Souffrez-vous de solitude ? (que vous soyez entouré(e) ou pas)

-Oui
-Non
-De moins en moins
Mes amis sont tous précieux pour moi et ont tous des caractéristiques différentes. C’est bon de les découvrir et de prendre confiance en eux. Je sais que je suis privilégiée par la qualité de mon cercle d’amis , mais un ami, lorsque tu es «enfermée» par tes problèmes, tu peux avoir l’incapacité de profiter de son aide ou de sa présence ou même de son existence ou de l’amour qu’il ressent envers toi. D’où apparaît le sentiment de solitude. Je suis enfermé dans ma solitude alors les amitiés ne sont pas en pouvoir de combler le vide

 

Avez-vous des moments de dysphorie (sentiment de vide, contraire de l’euphorie) et quand ?
-Oui
-Non
-De moins en moins

 

Est ce que « ça se voit » quand vous n’allez pas fort ?

Jusqu’à récemment pas du tout ou du moins presque pas. Mes proches en sont conscients mais ne me comprennent pas très bien. J’ai l’impression qu’il me perçoivent plus comme lâche et irresponsable.

 

Etes-vous capable de maîtriser votre flux émotionnel "quand il le faut" ?

-Oui
-Non, mais j’ai longtemps été capable.

 

Avez-vous 2 vies ? Une vie lorsque vous êtes en société, et une autre avec des comportements très différents lorsque vous êtes seul(e) (sans "témoins") ?

Oui. Avec mes amis ou collègues de travail ou autres, je suis le bout en train, jamais stressée, qui parle beaucoup…..Seule, ou avec certains de mes proches, je suis tout le contraire : Toujours stressé, je pleure tout le temps….

 

Avez-vous une peur de l’abandon ?

-Oui, extrêmement
-Non
-Pas vraiment

 

Si oui, cela va t’il pour vous au point de rester seul(e), meilleur moyen de ne pas être abandonné(e) ?

Je n’ai plus contact avec ma famille.

 

Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « Certains patients Borderline oscillent entre un comportement d'adulte et un comportement d'enfant perturbé, ils ont un mode de pensée noir et blanc. X ou Y est "tout bon" ou "tout mauvais" » ?

-Oui
-Non
-Pas vraiment

 

Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « L'adulte qui va bien chez le patient Borderline est une façade, un rôle, un leurre. Pour avoir une communication réelle avec le patient, il faut parler à l'enfant qui est en lui »

-Oui
-Non
-Pas vraiment

 

Vous reconnaissez-vous dans les mots « homme enfant » « femme enfant » ?

-Oui
-Non
-Pas vraiment

 

Est-ce que vous vous reconnaissez dans cette phrase ? « Les patients souffrent souvent de désorganisation et sont capables de se noyer dans un verre d'eau. Il y a souvent la même "pagaille" dans leur quotidien que dans leur tête »

-Oui
-Non
-Pas vraiment

 

Etes-vous plutôt « solide » ou « fragile » (répondre sur le plan santé et sur le plan psychique)

Plutôt solide, je joue au rugby et il n’y a rien a mon épreuve. Émotionnellement, je suis très fragile, un rien peut me faire flancher. Je ressens aussi le mal pour les autres.

 

Vous êtes-vous posé la question – pourquoi suis-je ainsi ?

Oui

 

Si oui d’après-vous quelles sont les causes de votre maladie ?

Dans mon enfance. J’ai grandi avec des croyances irrationnelles que je devais me débrouiller seule. Je me suis toujours battue avec ma sœur jumelle.

 

Y’a t’il un comportement, un mode de pensée, quelque chose qui vous caractérise et qui n’est pas cité dans les questions précédentes et qui selon vous à une importance sur la maladie ?

J’ai une tête de cochon

Estime de soi

Vous sentez-vous plutôt dans la moyenne coté intelligence ? (précisez votre degré d’étude ou de qualification si cela peut « éclairer »)
Je termine mon cégep en sciences humaines, je ne réussi pas si bien, mais je ne vais pas très souvent au cours, je ne fais jamais les lectures, je n’étudie jamais. Tout ce que je fais c’est les travaux longs (la veille de la remise), mais il faut vraiment que je me botte le cul et les examens je les réussis pas si pire avec la logique. Je me suis toujours sentie plus intelligente que la moyenne, je pourrais réussir très bien si je mettais un peu plus de coeur. Au primaire et au secondaire j’étais une bonne élève, mais encore la je ne me suis jamais forcée plus qu’il le fallait. Bien sûr il n’y a pas que les études, en général dans la vie je me questionne beaucoup et je réussi bien dans ce qui m’intéresse que ce soit dans les sports (au rugby), dans mon travail (serveuse) ou dans les arts (j’ai énormément d’imagination).
 
Avez-vous confiance en vous ?
-Oui dans mes hauts
-Nondans mes bas et peut-être aussi dans mon subconscient.
-De plus en plus
 

Est-ce que vous vous aimez ?

Oui, je voie le potentiel que j’ai, en partie du moins, mais je m’en veux de ne pas être capable de l’utiliser. Je pense que je peux m’aimer, mais je ne comprends pas comment d’autres que moi peuvent m’aimer. Je doute souvent de l’amour des autres.

Je pense réellement que de s’aimer soi-même, même si l’on pense que les autres ne nous aiment pas, est possible car on peut croire que c’est parce qu’il ne nous comprennent pas qu’ils ne nous aiment pas.
 

Vous sentez-vous « gentil(le) » ou pas et pourquoi ?

Pas toujours. Surtout parce que je fais beaucoup de peine au gens que j’aime. Par contre j’aime beaucoup rendre service quand je le peux, cela me fait même du bien à moi-même. Si un ami est dans le trouble je suis toujours la pour aider.

 

Vous êtes vous déjà fait du mal ?

-Oui 
-Non 
Si oui, de quelle(s)  manière(s) ? (que ce soit physiquement ou psychiquement)
Psychiquement, c’est constamment. Ce sont des pensées dans ma tête, comme celle de mourir, que je ne contrôle pas et qui me détruisent. Physiquement, je me suis déjà coupée sur le ventre avec mon canif pour graver une étoile et je me suis souvent grattée, grafignée ou brûlée la peau a force d’exercer un mouvement continu.

 

Si oui, savez-vous pourquoi vous faites du mal ?

Dans mes crises d’angoisse. Souvent je pense au suicide, mais je ne veux pas me tuer alors c’est une façon de faire sortir mon mal. Il est trop intense, je ne peux le garder en moi alors je le rends physique.
 

Pensez vous que l'on puisse vraiment s'aimer en se faisant autant de mal à soi même ?

Oui, c’est peut-être même une raison expliquant que l’on puisse s’aimer car on prend conscience de nous, je fais de moi quelqu’un d’important. Si je ne m’aimais pas, par exemple, je ne m’offrirais pas la possibilité de mourir pour me délivrer de mes souffrances si je n’ai plus de force. Je prends conscience de mon mal en l’extériorisant alors je me soucis de moi. On se souci des gens qu’on aime.
 
Avez-vous des tendances suicidaires ?
-Oui 
-Non 
-Plus maintenant ou moins maintenant
 
Etes-vous déjà passé à l’acte ?
-Oui 
-Non , car je ne me serrais pas manquée. Le jour où je vais passer à l’acte (s’il existe), c’est que je serai convaincu que je veux absolument mourir alors je vais faire en sorte que personne arrive à l’improviste pour me sauver et d’employer une méthode qui ne risque pas d’échouer et de me laisser en vie, mais légume. Ceux qui se rate, je crois que c’est plus un appel à l’aide, qu’ils ne sont pas convaincu de vouloir mourir ou qu’ils ont peur de la mort. Je n’ai pas peur de la mort.

Relation avec les autres

Faites-vous (réellement) confiance aux autres (ou au moins à un noyau ?)
-Oui 
-Non 

-De plus en plus

Votre entourage a quelle vision, image de vous ? « oh lui / elle, il / elle est …. »

Je suis perturbée, instable, je dois avoir une thérapie…. Je suis violente, alcoolique, droguée….

Je ne me souci de rien et de personne…
Pour ceux qui n’ont conscience de rien (la majorité) je suis une fille joviale, pleine de vie, originale avec qui il est facile de rentrer en contact ou d’avoir du plaisir. Ils peuvent tout de même dénoter une certaine lâcheté, désorganisation et une tendance à virer un coup solide.
Est-il conscient de vos problèmes ?
-Oui, à différents niveaux

-Non 

-Pas vraiment


 

Si oui, à quel point ?

Ils sont conscient que j’ai un ou plusieurs problèmes, mais personne ne comprend de quoi il est question. Certains (ex : ma mère) sont complètement dans le champs et d’autres à qui je tente d’expliquer comment je suis peuvent comprendre un peu.
 

Si non, d’après-vous pourquoi, mais aussi pourquoi les tenez-vous en dehors ?

Je tiens, par exemple, mon employeur en dehors pour pouvoir garder mon emploi. Pour les autres, c’est principalement pour avoir l’air saine d’esprit.
 

Si non, ne serais-ce pas un secret de polichinelle ? Vous leur cachez que vous avez un problème et eux cachent qu’ils le savent ?

 
 
Leur mentez-vous sur votre état ? Etes-vous un(e) menteur(se) ?
Je ne suis pas menteuse, par exemple si je trompe mon conjoint je serai incapable de ne pas lui dire la minute où je le vois. Je ne ment pas réellement sur mon état, mais je suis experte dans l’art de dédramatiser la réalité.

 
Si oui, pourquoi mentez-vous ?
Il m’arrive de nier que j’ai un problème ou que j’ai agis d’une telle façon. Je ne sais pas pourquoi. Sûrement car je veux faire croire que tout va bien et que j’ai le contrôle.

 
Peut-on vous qualifier de manipulateur(-trice) ? (par exemple le fait de faire croire que vous n’avez pas de problème)
Oui et je suis très bonne pour trouver les meilleurs arguments pour convaincre quelqu’un de n’importe quoi.

 
Avez-vous utilisé ou utilisez-vous la campagne de dénigrement ? (il est fou de dire que je suis malade) ?
Pas vraiment, mais au fond peut-être que oui. J’ai traité plusieurs personnes de malade : ma mère et ma sœur en particulier, mais je ne suis pas convaincue qu’elles soient saines d’esprit. Par contre, j’ai souvent dit que c’était elle ou d’autres qui avaient un problème plutôt que moi.

 
Si oui, pourquoi ?
Pour avoir le contrôle ou pour ne pas voir la contradiction entre mes propos et mes actes.

 
Si non, est-ce uniquement parce que personne autour de vous n’a « vu » ?

 
Comment sont vos proches avec vous ?
-Ils ne me protégent pas assez 

-Au contraire, ils me surprotégent 

-Ils me traitent d’une façon « normale » qui correspond à vos attentes

Ça dépend de qui et des circonstances.


 

Voudriez-vous que cela change ?
oui

 
Comment etait votre enfance (toute petite enfance - adolescence) (évènements marquants, rapports avec vos parents) ?

J’ai une sœur jumelle avec qui je me suis toujours battu. Je suis comme mon père, ma sœur est comme ma mère. Mon père était absent et alcoolique. Même si il a vécu dans la maison «familiale» jusqu’à la fin de notre adolescence (a ma sœur et moi), il n’est pas un acteur important dans notre éducation, trop absent

J’ai grandi avec ma mère et ma sœur. Ma sœur elle habite encore avec ma mère et est loin d’être prête à la quitter. Moi je suis l’indépendante, ma sœur la dépendante. 

Ma mère a fait des dépressions. J’ai travaillé 5 ans au resto de ma mère, je suis maintenant banni de son resto et de sa maison. J’ai toujours eu beaucoup d’amis et fait du sports et plusieurs activités extrêmes. Beaucoup de party. Je n’ai pas eu de relation stable avec quelqu’un avant l’âge de 18 ans. C’était une fille et j’ai été avec elle 4 mois. J’ai eu ensuite une blonde pendant un an et j’ai présentement un chum depuis environ 4 mois. Je me considère bisexuelle et je n’ai pas de problème avec cela, mon entourage aussi l’accepte très bien. Ca fait parti d’une de mes différence. Je me suis souvent demandé si je n’avais pas des relations avec des filles simplement dans le but d’être différente de la norme, mais que j’étais complètement hétéro. Par contre j’ai tendance à croire que l’être humain est de nature bisexuelle et que c’est la société qui le transforme.

Libre arbitre

Vous sentez-vous libre de prendre en main votre destin ?
-Oui, capable je n’en suis pas convaincu
-Maintenant Oui
-Non
-Pas vraiment

 
Si non ou pas vraiment, cela vient-il de vous ou d’entraves que vous subissez ou avez subis ?
J’aurais besoin d’être guidée pour un temps car je me sens perdu.

 
Vous sentez-vous responsable de votre devenir ?
Oui, pleinement
 
Apprendre que votre état est le résultat d’une maladie et non de votre nature est-il une aide ?

Oui. C’est nécessairement pour moi de savoir ce que j’ai et surtout s’il y a des moyens pour m’en sortir. Ca ne me dérange pas d’avoir une maladie mentale tant que je sais c’est quoi. Je commence a penser que mon état est normal et que je suis faible et que je me plains pour rien, la vie est ainsi. Par contre je sais que je lutte de tout mes forces, mais sans résultat apparent de l’extérieur. Je passe pour une lâche, mais je n’arrête pas de me battre. Les médecins ne sont pas forts sur les diagnostiques, évidemment il y a plus de risque de faire le moment que dans le cas d’un problème physique.
 
 

Traitement

Avez-vous consulté un ou des médecins pour vos problèmes ?
-Oui 
-J’en ai l’intention

-Non et je n’en ai pas l’intention

Avez-vous été diagnostiqué(e) et quel(s) diagnostic(s) ?

Dépression + trouble d’angoisse depuis un peu plus d’un an.

Récemment on (une psychiatre) m’a parlé de problème de personnalité et d’humeur changeante, mais sans nom précis, seulement que je devais suivre un thérapie.

Etes-vous traité(e) chimiquement pour ce(s) diagnostic(s) ?

oui

Si oui, par quel(s) catégorie(s) de médicament(s) ?

Paxil 40mg + Rivotril 0.5 mg au couché.

Quel bilan feriez-vous de cette médication ?

Elle n’est pas mauvaise, mais soit elle n’est pas assez forte ou pas la plus appropriée. Mon médecin ne veut pas me prescrire autre chose car il croit que c’est la bonne médication, mais ça fait presque un an et bien sûr je ne me suis pas encore suicidé, mais je souffre encore beaucoup. Il dit lui aussi que j’ai besoin d’une thérapie car il croit que je compte uniquement sur les médicaments pour guérir. Ce n’est pas vrai, je compte sur eux par exemple pour mieux dormir et avoir plus d’énergie pour me permettre de régler mon problème.
 
 

Voyez-vous un thérapeute ?

-Oui

-J’en ai l’intention

-Je n’en ai pas l’intention

Si oui, pour quel type de thérapie et depuis combien de temps

-analytique (psychanalyse)

-comportementale

-comportementale dialectique DBT

-aucune

-Autre qui n’a rien à voir

Si vous êtes en thérapie, votre thérapie vous fait-elle du bien ?

-Oui

-Non

-« bof »

Si vous êtes en thérapie, pensez-vous poursuivre la thérapie ?

-Oui

-Non

-J’hésite

Si vous comptez arrêter votre thérapie, allez-vous essayer « autre chose » ?

Espoir

Où vous situez-vous aujourd’hui dans ce tunnel qui mène vers la guérison ?
Profond, mais dans l’inconnu. Ca fait plus d’un an que je suis dans ce tunnel. Peut-être que je suis près de la sortie qui mène à la «lumière», que je verrai une amélioration bientôt ou un jour. Peut-être que je suis près du cul de sac où je vais mourir.

 

Y’a t’il une lumière ?

Oui, à quelque part, mais je ne sais pas où.
 
 

Etes vous heureux(se) ?

-Non 

-Oui 

-Je suis sur le chemin


 

Etes-vous « bras baissé » ou « combattant(e) » face à votre situation ?

Combattant à tous moments car le jour où je vais baisser les bras je vais mettre fin à ma vie. Par contre, il y  a des période de combat passive et d’autres plus active comme présentement lorsque je tente de trouver des solution. Habituellement après une période active je retombe encore plus bas car je suis découragée que mes efforts n’aillent mené à rien. Finalement, concernant le combat, je n’ai pas encore déclaré forfait. Je suis de nature très compétitive
 
 

Si « bras baissé », connaissez-vous le déclic qu’il vous manque ?

Après avoir rempli ce questionnaire

Etes-vous (selon vous) Borderline ? (que vous soyez diagnostiqué(e) ou pas)
A)Oui, J’en suis intimement convaincu(e)

B) Oui, Ca y ressemble bien, mais je ne peux pas m’auto diagnostiquer.

C)Peut-être, mais j’ai encore beaucoup de doutes
D)Non car je suis guéri(e)
E)Non, et je ne l’ai jamais été 

F)Je ne sais pas, pas la moindre idée

Si vous n’avez pas répondu de la même façon à cette question qu’au début du questionnaire, pouvez-vous essayer de l’expliquer ?

réponses du : 18 / 02 / 03

77 questions

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