AAPEL
Le trouble de la personnalité "Etat limite" ou "Borderline" et le suicide.
Same page in english / Meme page en Anglais
Préface, le trouble borderline face à ce fléau.
 
Le suicide et l'auto mutilation, est-ce lié à la maladie ?
 
Données statistiques.
 
Liens entre suicide et trouble de la personnalité.
 
Suicide au canada et trouble borderline.
 
Témoignage, des fois ca se termine mal.
 
Réponses d'une malade sur le suicide impulsif.
 
Conseils de l'Association Américaine de Psychiatrie à usage des thérapeutes.
 
Associations pour vous aider, vous n'êtes pas seul(e).
 
Le trouble Borderline se traite et se soigne !!!! ... et se guérit.
 
MariIyn, une star Borderline ?
 
Hospitalisation pour prévention du suicide ?
 


Ce n'est pas de gaieté de coeur que nous abordons le sujet mais il ne sert à rien de se voiler la face
Sinon autant demander à une personne de votre entourage qui souffre "as-tu envisagé de te suicider ?", devinez sa réponse !

S'il y a bien des cas où l'on souhaite ardemment "se planter" c'est bien celui-ci.
Nous ne souhaitons qu'une chose, c'est que l'on puisse dire "L'auteur crie au loup" alors qu'il n'y a pas matière à ...

Que l'on puisse garantir "Cela ne concerne que les patients les plus gravement malades, l'exception"

 
.
Série d'articles, d'extraits relevés sur le sujet. La encore, tous ses textes sont issus de la littérature américaine ou canadienne
Il ressort que le taux de suicide ("accompli", "reussi") chez les patients souffrant d'un trouble état limite borderline est de 8% à 10%(1 / 10) alors que le taux de suicide aux états-unis (toutes populations confondues) est de 0.011% (1 / 10000) (source NIMH)


.
http://www.laurapaxton.com/research.html#
Suicide et automutilisation - Tour d'horizon

Q : Est-ce que des personnes s'auto-mutilent parce qu'elles ont un trouble de la personnalité Borderline ou parce que c'est une méthode commune que les gens ont face à un traumatisme, indépendamment du fait qu'ils ont un trouble Borderline ?
Une étude récente a montré que le trouble de stress post-traumatic, abus de substance et de troubles explosifs intermittents étaient considérablement liés au comportement d'auto-mutilation, indépendamment du fait que les sujets avaient été diagnostiqués avec un trouble Borderline ou un trouble de personnalité antisocial. En outre, des forts niveaux de dissociation étaient liés à l'automutilation, après d'autres facteurs, tels que l'automutilation et le trouble borderline (Zlotnick, 1999).


Q: N'y a t-il pas à s'inquiéter quand une personne accomplit presque le suicide et s'arrête avant l'exécution de l'acte ?
Une étude 1998 a découvert que la réponse est "non." Plus de la moitié des 135 sujets, qui avaient été admis à l'hôpital suite à une tentative réelle de suicide avaient faits au moins 1 tentative avortée précédemment. En outre, des tentatives précédentes de suicide avortées ont été rapportées plus souvent pour les sujets Borderline que pour les sujets avec d'autres diagnostics. Les sujets qui avaient fait une tentative de suicide avortée étaient presque deux fois plus à risque de faire une tentative réelle de suicide que les autres (Barber, 1998).


Q: Quelle relation y'a t'il entre le suicide et le trouble Borderline ?
Une étude 1997 a de manière approfondie examiné le lien entre le suicide et le trouble Borderline et a constaté que l'impulsivité était la seule caractéristique du trouble de la personnalité Borderline (à l'exclusion du critère auto-destructif) qui a été associée à un nombre plus élevé de tentatives précédentes de suicide après controle pour des diagnostics à vie de dépression et d'abus de substance. Il y avait corélation entre des histoires de maltraitance durant l'enfance et le nombre de tentatives de suicide (Brodsky, 1997).

Beaucoup de professionnels ne prennent pas au sérieux des menaces de suicide par ceux qui ont été diagnostiquées avec le trouble de la personnalité Borderline. Peut-être devraient-ils relire (Duberstein, 1997) qui a prouvé qu'approximativement 30-40% des suicides sont commis par des individus avec des  troubles de la personnalité, et (Bronisch, 1996) qui a prouvé qu'au moins un tiers des suicides réalisés ont été faits par ceux avec des troubles de personnalité.

Une étude faite sur 347 patients psychiatriques de l'institut psychiatrique de l'état de New York a recherché des indices dignes de confiance et généralisables du comportement suicidaire qui croiseraient des comportements diagnostiqués. Ce qu'ils ont trouvé était que bien que certains diagnostics puissent produire du stress, à moins qu'il ait y eu également une "diathèse" comme des tendances vers le hauts ideation et impulsivités suicidaires, une tentative de suicide n'était pas prévisible basé sur seul le diagnostic. Puisque le comportement impulsif est une facette forte du trouble de la personnalité Borderline, cette information peut aider à expliquer pourquoi un pourcentage si élevé des suicides réalisés le sont par ceux avec un trouble Borderline (Mann, 1999).

haut


http://www.borderlinedisorder.com/conferences.htm
De la Recherche à la Communauté :
PERSPECTIVES FAMILIALES SUR TROUBLE DE PERSONNALITÉ BORDERLINE
Samedi et dimanche, 19-20 octobre, 2OO2
Université de Columbia - Collège des médecins et des chirurgiens
New York, NY

SPONSORS DE LA CONFÉRENCE
Alliance d'éducation nationale pour le trouble de personnalité Borderlinel (Nea-BPD)
Collège des médecins et des chirurgiens de Columbia

PRÉSIDENT DE CONFÉRENCE
Herbert Pardes, MD, président et cadre supérieur
Hôpital Presbyterian NY

en association avec
 Institut national de santé mentale
 Alliance nationale pour le malade mental
 Bureau d'état de New York de santé mentale
...
But de la CONFÉRENCE
...

Maladie psychiatrique dévastatrice
Le trouble de personnalité Borderline (BPD) est une maladie psychiatrique dévastatrice .
Le diagnostic englobe les patients présentant un modèle dominant d'instabilité affective, des difficultés graves dans des rapports interpersonnels, des problèmes avec le controle comportemental ou impulsifs (comportements suicidaires y compris), et des processus cognitifs abrupts.
Dix pour cent de patients Borderline commettent par la suite le suicide ( Linehan, et autres, 1993), faisant du trouble un problème de santé critique. La prédominance estimée du Trouble Borderline dans la population générale est 2-3% (Torgersen, et autres, 2000), et on l'a estimé que 11% de patients et 20% d'hospitalisés psychiatriques se présentant pour des traitements correspondent aux critères DSM IV  pour des troubles de personnalité (Widiger et Frances, 1989).
haut


http://www.cam.org/~aqs/docs/vav/v08/v08n1-01.html
Suicide et psychiatrie
Deux sources d'information démontrent l'association entre les troubles mentaux et le suicide: l'autopsie psychologique et le suivi de patients psychiatriques. L'autopsie psychologique reconstruit le mode de vie et la personnalité du décédé en interviewant les proches et en analysant les dossiers médicaux, scolaires et judiciaires   (Shneidman et Farberow, 1961).
...
La conclusion s'applique aussi à des échantillons non-occidentaux, comme l'étude auprès de trois groupes ethniques à Taiwan (Cheng, 1995). Les troubles les plus fréquents sont la dépression (de 30% à 76%), la dépendance à l'alcool et aux drogues (environ 33%) et la personnalité limite (environ 30%), un état qui caractérise en particulier les personnes qui ont de la difficulté à développer un lien affectif solide. Une étude sur des suicides d'adolescents américains fait ressortir un trouble de la personnalité chez plus de 42% (Brent et al., 1994). La plupart présentent soit des caractéristiques d'impulsivité ou de dépendance (AAPEL: Peur de l'abandon). Une autre étude sur un échantillon de jeunes rapporte un taux de diagnostics de 90% et 46% de l'échantillon suivait un traitement; les troubles affectifs, l'abus de drogues et d'alcool de même que les conduites antisociales, c'est-à-dire délinquantes, sont les conditions les plus fréquentes chez les garçons (Shaffer et al., 1996)
Plus de 57% des personnes décédées par suicide présentent un trouble de la personnalité.
Michel Tousignant, Ph.D.
Laboratoire de recherche en écologie humaine et sociale Université du Québec à Montréal
haut


Le suicide au canada - direction des services de santé 1994 (230 pages)
http://www.hc-sc.gc.ca/hppb/sante-mentale/pdf/suicid_f.pdf
Autres troubles
Les etudes sur lesquelles s'est penché Tanney (1992) indiquent que le taux de suicide et de comportement suicidaire est plus élevé chez les personnes qui souffrent de troubles anxieurs, plus particulierement de troubles de panique, ainsi que chez celles qui présentent une personnalité antisociale ou une personnalité limite.
On estime en effet à 6.5% et à 5% respectivement la proportion de sujets souffrant d'une personnalité limite et de ceux qui presentent une personnalité antisociale qui finissent par se donner la mort

Facteurs neurobiologiques
De recentes etudes en neurobiologie mettent en evidence une deficience de la neurotransmission de serotonine au niveau du cerveau dans les cas de suicide chez plusieurs groupes de malades, y compris ceux qui souffrent de dépression
grave, de schizophrénie, de personnalité limité et de personnalité antisociale (lester 1988)
Elle montrent que de faibles concentrations du metabolite 5HIAA de la sérotonie dans le liquide céphalo rachidien des patients déprimés permettaient de prédire de dix à vingt fois plus de risques de décès par suicide dans l'annee suivant la sortie de l'hopital (asberg et coll 1986)

...tentatives de suicide
la moitie souffraient de troubles de la personnalité limite et antisociale
ces auteurs ont suivi 228 candidats au suicide pendant une annee afin de determiner si le fait de regler leurs problemes avait pour conséquence de réduire le besoin de recourir ultérieurement à des comportements suicidaires Apres 3 mois, ceux qui avaient surmonté leurs difficultés etaient bien moins déprimés, moins hostiles et moins isolés qu'ils ne l'étaient au départ leur estime d'eux memes avait augmenté et leur sentiment d'impuissance diminué.En outre leurs relations conjugales et familiales s'étaient améliorées nettement plus que ceux qui n'étaient pas parvenus à regler leurs problemes

haut


American Psychiatric Association
http://www.psych.org/clin_res/borderline.book-4.cfm

Guide pratique pour le traitement des patients souffrant d'un trouble de la personnalité Borderline

PARTIE A:
RECOMMANDATIONS DE TRAITEMENT POUR DES PATIENTS AVEC TROUBLE DE PERSONNALITÉ BORDERLINE


IV. QUESTIONS SUR LA GESTION DES RISQUES

A. CONSIDÉRATIONS GÉNÉRALES 
...

B. SUICIDE 
Les menaces, les gestes, et les tentatives de suicide sont très communes parmi les patients présentant le trouble de personnalité limite, et 8%-10% commettent le suicide. La gestion du risque de suicide pose donc des défis cliniques et medico-légals importants pour les cliniciens.
Cependant, il peut être difficile de quantifier le risque de suicide pour ces patients pour un certain nombre de raisons.

  • D'abord, la "suicidalité" peut être aigue, chronique, ou tous les deux, et les réponses à ces types de "suicidalité" diffèrent par certains côtés.
  • La deuxième est liée à la tendance des patients présentant le trouble de personnalité Borderline d'être chroniquement suicidaire et de s'engager dans des comportements auto-destructeurs, il peut être difficile de discerner quand un patient est face au risque imminent de faire une tentative sérieuse de suicide.
  • Troisièmement, même avec une attention particulière au risque de suicide, il est souvent difficile de prévoir l'automutilation ou le suicide sérieux, puisque ce comportement peut se produire impulsivement et sans avertissement.
  • Quatrièmement, étant donné le potentiel de difficultés pour former une bonne alliance thérapeutique, il peut être difficile de travailler en collaboration avec le patient pour le protéger contre l'automutilation ou le suicide sérieux. Enfin, même avec le bon traitement, quelques patients commettront le suicide. Ce qui suit sont des considérations de gestion des risques pour le comportement suicidaire chez les patients présentant le trouble de personnalité Borderline:
  • C. COLÈRE, IMPULSIVITE, et VIOLENCE 
    ...

    D. FRANCHISSEMENT DE LIMITES 

    haut



    Vous n'êtes pas seul(e)
    Il existe de très nombreuses associations à travers le monde pour lutter contre ce fléau qu'est le suicide.
    Elles ne sont pas la pour fournir une quelconque "morale" mais pour aider
    L'on peut citer AAPEL

    Le suicide fait partie des critères DSM du trouble borderline.
    On retrouve aussi le suicide dans les critères diagnostiques DSM de la dépression

    Je veux adherer à l'association AAPEL / Pourquoi adherer ?

     
    Je veux vous aider ou aider un proche

     
    Je veux en savoir plus sur l'AAPEL et sa vocation

     
    Je veux vous contacter

     
    .

    AAPEL - retour page synthese trouble de la personnalité Etat limite Borderline
    .
    Ouvrages sur le trouble.
    .

    .
    Mise en garde:
    Toutes les informations présentes sur ce site sont dans le but d'aider à comprendre une maladie pour le moins "particulière" et déroutante
    Mais aussi et surtout à soutenir les personnes qui souffrent, malades ou pas. En tous les cas, il est INDISPENSABLE d'avoir recours à un médecin psychiatre et / ou psychothérapeute spécialiste de la maladie pour confirmer ou infirmer un diagnostic
    Quoiqu'il en soit le nom d'une maladie importe peu, ce qui compte, c'est d'appliquer le "bon" traitement à chaque malade.
    .
    .
    Dernière mise à jour 2020
    Copyright AAPELTM - Tous droits réservés
    Auteur Alain Tortosa, fondateur de l'aapel
    Association loi 1901 à but non lucratif
    page crée en 2002